Editions Erel, Ostende, 1971. Un volume relié (22,5x29,5 cm) de 194 pp. Reliure pleine toile d'éditeur sous jaquette illustrée. Jaquette très légèrement salie, sinon ouvrage en très bon état.Édition originale, un des 100 exemplaires numérotés sur papier couché, comprenant deux eaux-fortes de Félicien Rops en tirage posthume complété par deux tirages également originaux ainsi que deux eaux-fortes de son élève Rassenfosse.
Reference : 1479
Librairie L'Abac
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Paris, Editions de La Plume, 31 rue Bonarparte, 15 Juin 1896, N° 172, 1 fascicule in-4 de 255x185 mm environ, pagination de 387 à 514-xvi pages, broché sous couverture illustrée. Couverture salie avec plis et quelques traces d'humidité, début de fente sur un mors, bas du dos émoussé, manque de papier sur un coin, papier un peu jauni avec rares rousseurs.
La Plume est une revue littéraire et artistique française fondée en 1889 par Léon Deschamps qui la dirigea durant 10 années, elle était située au no 31 de la rue Bonaparte à Paris où fut organisé le salon des Cent. Karl Boès lui succèda à la tête de la revue. Elle disparut en 1914. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Bibliothèque artistique & Littéraire, 31, rue Bonaparte, 1896, 1 volume in-12 de 195x145 mm environ, 42 pages, broché sous couverture imprimée en noir avec vignette. Couverture un peu salie, papier légèrement bruni,
Paul Verlaine est un écrivain et poète français né à Metz (Moselle) le 30 mars 18444 et mort à Paris le 8 janvier 1896. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
, Somogy Editions d'Art, 2017 Couverture reliee, Pages : 248, Illustrations : 187, Format : 24 x 30 cm, Langue(s) : Francais. Neuf ! ISBN 9782757211939.
Rops suis,vertueux ne puis,hypocrite ne daigne. Cette profession de foi, Felicien Rops, artiste belge de la fin-de-siecle, la declinera sa vie durant. Son ?uvre et son mode de vie refletent l?independance d?esprit et de creation qui caracterise ses dessins, gravures et illustrations. 10 ans de recherche au musee Rops ! Concu comme un catalogue monographique, cet ouvrage reunit plusieurs contributions qui couvrent dix annees de recherche au musee Felicien Rops (Province de Namur, Belgique). Actualisant les connaissances sur l?artiste, notamment grace a sa nombreuse correspondance, ce livre presente les differentes facettes de celui que d?aucuns considerent encore comme l?un des plus grands pornographes du XIXe siecle. Sommaire Avant-propos. Le musee Felicien Rops : dix ans de recherche et de mediation Rops et Namur ou ? la fable du moineau qui n?oublia jamais le nid de hiboux ? La Medaille de Waterloo (1858) Rops et la boheme Un Gavarni double d?un Daumier Rops et les editeurs avant 1865 Felicien Rops, bon rameur du Club nautique de Sambre & Meuse Rops ou l?art d?etre libre en societe Des nouvelles du front : Rops dans le chaos de la guerre franco-prussienne [?] les bandes de migrateurs dont je suis ? , Felicien Rops ou le grand de-tour Au pays des cliches : Rops en Hongrie A l??uvre ! , Felicien Rops ou la modernite a l?epreuve du dessin L?editeur Edmond Deman et les peintres Felicien Rops ? Auguste Rodin : anatomie d?une rencontre Quel horrible metier que le notre ! Felicien Rops et Gustave Dore face a l?illustration Rops, concepteur de menus Rops, epistolier Chronologie Bibliographie
[Félicien Rops] - Villiers de l'Isle-Adam / Félicien Rops
Reference : DMI-1172
(1890)
Comte de Villiers de l'Isle-Adam, Chez les passants (Fantaisies, Pamphlets et Souvenirs), couverture et frontispice de Félicien Rops, Paris, Comptoir d'Édition, Librairie de l'Art Indépendant, 1890, 320 p., relié, 11,8 x 18,5 cm. Édition originale sur papier d'édition après 15 exemplaires sur papier Japon. Charmante reliure de l'époque en demi-percaline chinée bleue, pièce de titre brune avec nom de l'auteur et titre dorés, dos lisse avec fleuron et date de publication en queue dorés, relié à la Bradel. Couvertures et dos bien conservés. Couverture bien conservée avec le médaillon ovale du graveur belge Félicien Rops, répété sur le catalogue de la librairie de l'art indépendant en fin d'ouvrage (p. 307), encadrant la figure d'une sirène avec la devise : Non hic piscis omnium (ce n'est pas le poisson de tous). Il s'agit du cartouche intitulé Poisson rare (Exsteens 422). Selon Hélène Védrine : "La réussite de cette devise [...] tient sans doute à la singularité de la figure qui prend à contre-pied le précepte horacien de la monstruosité d'une imagination incontrôlée. [...] Poisson rare propose la représentation d'une muse étrange, bigarrée, inutile et nuisible, incarnant le principe de l'hétérogénéité, où se mêle l'inspiration débridée du peintre et du scripteur. En elle se combinent sous un mode logogriphique les espèces inattendues de la sirène, du vampire et de la sphinge féline, que le texte du motto ne vient en rien élucider en la désignant sous le terme de "piscis". Ce texte ajoute au dévoiement, faisant allusion à l'interprétation idéogrammatique du terme désignant le poisson, ἰχθύς, dans se liraient les différents noms du Christ. Là se réalise le principe de confuse complémentarité de la sentence et de la figure, de l'âme et du corps de la devise. [...] En ce sens, le Poisson rare de Rops constitue une impresa artistique et restitue, conformément à la dimension héroïque de la devise, le projet élitiste, intime et esthétique du graveur." Extrait de l'ouvrage Anamorphoses décadentes / L'Art de la défiguration (1880-1914), Études offertes à Jean de Palacio, sous la direction d'Isabelle Krzykowski et de Sylvie Thorel-Cailleteau, Presses Universitaires de Paris-Sorbonne, 2002, p. 96-97. Le frontispice de Félicien Rops représente un personnage squelettique déposant la tête coupée de Villiers de l'Isle-Adam au tombeau sur lequel est inscrit "Tribulat Bonhomet RIP" en référence au personnage du docteur du recueil de nouvelles éponyme de Villiers paru en 1887. Il représente les armes du comte Villiers de l'Isle-Adam et reprend l'inscription du tombeau de l'ancêtre du comte Philippe Villiers de l'Isle-Adam, grand maître de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, mort à Malte en 1534 : Hic jacet virtus victrix fortunae. Selon Félicien Rops, le frontispice de Chez les passants est sa pire réalisation en la matière. Sa correspondance révèle toutes les difficultés et empressements qu'il a eu à réaliser cette illustration à la demande de la veuve de Villiers de l'Isle-Adam pour que paraisse cette édition posthume préparée par Stéphane Mallarmé et Joris-Karl Huysmans. Dans une lettre à Armand Rassenfosse du 17 novembre 1889, Félicien Rops évoque d'abord de nombreux problèmes liés au vernis utilisé et au manque de temps : "Je devais faire au galop & même au triple galop, pour venir en aide à la veuve de Villiers de l’Isle-Adam, un bout de frontispice pour son livre : Chez les Passants et j’ai voulu le faire avec notre nouveau vernis. J’ai décalqué mon croquis avec un crayon dur, puis j’ai fait mordre le trait. J’ai reverni à nouveau après la morsure, qui était d’ailleurs un peu trop forte, pour un simple trait, et j’ai ensuite ajouté au crayon tous les travaux. À la remorsure tous les travaux premiers ; le trait, se sont mis à remordre partout, même sur la pierre tombale o[ù] vous pourrez lire : Tribulat Bonhomet, car je vous envoie une épreuve du 2e État et une épreuve du 3e état. Dans ce troisième état, la planche a été a peu prèssauvée à l’aide de la pointe sèche et de la roulette." Puis, dans une lettre du 24 décembre au même, ce jugement sévère sur son oeuvre sur l'impression réalisée par Nys qui a fini d'achever le mauvais traitement accordé au fronstipice : "Je vous envoie le frontispice du livre : Chez les Passants de Villiers. C’est fort mauvais, et même l’un des plus mauvais frontispices de mon œuvre. Ce malheureux cuivre a éprouvé tous les accidents possibles, et pour comble, Nys, pressé, l’a fort mal tiré. Mais enfin, puisque vous en désirez une épreuve, je vous l’expédie. Remarquez que la tête qui se trouve dans la main du fantôme est presqu’illisible. C’est encore un accident de la dernière heure. En coupant les marges, l’ouvrier avait enlevé d’un coup de burin le nez et un des verres des lunettes du Bonhomet ! C’etait complet !!" Jugement sévère que l'on retrouve dans une lettre adressée à Eugène Demolder le 4 février 1890 : "– Mon opinion sur mon Bonhomet ? frontispice de chez les Passants ? – Très mauvais ce frontispice : voilà. C’est lourd, veule & l’idée est quelconque. Un mauvais Rops !!" L'ouvrage a paru sous la direction de Stéphane Mallarmé et J.-K. Huysmans au Comptoir d'Édition dont on confie au poète Henri de Régnier l'évocation : "Il y avait en 1890, au numéro 9 de la Chaussée d'Antin, une étroite boutique dont la devanture offrait au passant un étalage de livres, accompagnés de tableaux et de gravures d'un symbolisme qui ne laissait aucun doute sur les tendances de la maison. Cette boutique avait d'ailleurs déjà un passé littéraire. Edouard Dujardin y avait installé les bureaux de la Revue Indépendante, et ces bureaux avaient reçu plus d'une fois la visite de Stéphane Mallarmé, de Villiers de l'Isle-Adam, de Paul Verlaine, de Jules Laforgue. Cette brillante collaboration n'avait pas cependant suffi à assurer la durée de la publication d'Edouard Dujardin qui, passée aux mains de François de Nion, avait abandonné la Chaussé natale où l'éditeur Edmond Bailly avait établi son « Comptoir d'édition » devenu bientôt la « Librairie de l'Art Indépendant », d'où sortirent plusieurs volumes maintenant non sans rareté et qui portent pour marque un médaillon ovale encadrant la figure d'une sirène dessinée par Félicien Rops, avec la devise : Non hic piscis omnium. Cette boutique de la Chaussée d'Antin n'était pas un lieu ordinaire. La porte poussée, on se trouvait en présence d'une forte dame à cheveux blancs, d'un petit homme à lunettes d'or, Edmond Bailly lui-même. Or Edmond Bailly, personnage singulier, n'était pas seulement éditeur, il était occultiste et musicien. Il composait des mélodies et rédigeait une revue de science ésotérique. J'ajoute qu'il était poète et qu'on le disait ancien artilleur de la Commune, mais il n'était resté révolutionnaire qu'en poésie et en musique et c'était pour satisfaire ce goût qu'il publiait des ouvrages de symbolistes. Aussi fus-je un de ses auteurs, et les auteurs d'Edmond Bailly entretenaient avec lui d'excellentes relations, de même qu'il en avait de fort bonnes avec l'au-delà ! La boutique de la Chaussée d'Antin servait souvent de point de réunion et de lieu de rencontre à un petit groupe d'écrivains au nombre desquels je me trouvais. On allait chez Bailly causer de littérature. Parfois on y interrogeait les esprits au moyen d'une sorte de trépied en bois auquel les mains imposaient des soubresauts alphabétiques. Edmond Bailly dirigeait les expériences tout en caressant la chatte Aziza. Parfois, il se dérangeait pour satisfaire un client qui s'en allait en emportant sous son bras l'Upanishad du grand Aranyaka, traduit du sanscrit par Ferdinand Hérold, soit l'Antre des Nymphes, de Porphyre, traduit du grec par Pierre Quillard, soit les Chansons de Bilitis, de Pierre Louys, soit la Damoiselle élue, de Claude-Achille Debussy, que Bailly avait luxueusement éditée." Magnifique exemplaire, parfaitement conservé.
[Félicien Rops] - Joris-Karl HUYSMANS (1848-1907) [Octave Uzanne]
Reference : DMI-1162
(1889)
Joris-Karl HUYSMANS (1848-1907) écrivain et critique d'art français Lettre autographe signée à Octave UZANNE 1 f., 2 p. in-8, en-tête du Ministère de l'Intérieur 13x10 cm Paris, le 4 juin 1889 Huysmans évoque un travail d'écriture sur Rops à propos des Sataniques de Félicien Rops, à coup sûr le texte qui sera édité dans Certains (Paris, Tresse & Stock, 1889). Il aimerait venir prendre des notes sur les épreuves d'Octave Uzanne, pour la "bonne cause" ! La lettre est aussi révélatrice de la prison intellectuelle que représente le travail de l'auteur d'A rebours au Ministère de l'Intérieur : "Mon cher ami, Je voudrais bien pouvoir passer 20 minutes chez vous, sans vous déranger, en sortant de mon bureau, afin de prendre sur les Sataniques les quelques notes dont j'ai besoin, pour le travail que je vais commencer sur l'ami Rops. Quel jour, vous gênerait le moins. Je ne pourrais — en admettant que je ne sois pas retenu jusqu'à 6 heures dans l'affreuse boîte, que m'échapper vers les 5 heures — ce qui met déjà tard, hélas ! Enfin, pardon de ces dérangements. C'est pour une bonne cause ! Bien à vous mon cher ami Votre JK Huysmans 11 rue de Sèvres" En 1889, Joris-Karl Huysmans (1848-1907), romancier et critique d’art, commente de manière approfondie les 5 eaux-fortes au vernis mou qui composent la série des Sataniques du peintre symboliste Félicien Rops (1833-1898) auxquelles il propose d'ajouter les "Diaboliques" pour Barbey d'Aurevilly et "quelques autres qui servent de vestibules aux élucubrations de M. Peladan : "Satan semant l’ivraie", "L'Enlèvement", "Le Sacrifice", "L'Idole" et "Le Calvaire". A propos de Félicien Rops, il conclue son étudie en indiquant : "Il a, en un mot, célébré ce spiritualisme de la Luxure qu'est le Satanisme, peint, en d'imperfectibles pages, le surnaturel de la perversité, l'au-delà du Mal" (Certains, p. 118). Précieux document autographe pour tout amateur de l'oeuvre de Félicien Rops ... de Huysmans ... mais également d'Octave Uzanne !