Paris, Jean Boudot, 1702. 4to. Without wrappers. Extracted from ""Mémoires de l'Academie des Sciences"". Année 1699. With the fine engraved frontispiece and the titlepage to the volume. (22) pp.. Stamped in blind on the 2 first leaves, in margins.
Reference : 44534
First appearance of Fontenelle's famous program for the philosophy of science of the Enlightment, stipulating the nature of scientific research in terms of the analytical geometry.""From 1699 to 1740 Fontenelle devoted himself almost exclusively to his task of editing the Histoire de l’Académie royale des sciences . . . avec les mémoires de mathématique et de physique pour la même année, tirés des registres de cette Académie. The volume for the year 1699, which appeared in 1702, opens with an untitled preface usually called ""Préface [sometimes ""Discours préliminaire""] sur l’utilitë des mathématiques et de la physique et sur les travaux de l’Académie (the paper offered), which contains essential material on the philosophy of science and is a sort of bridge between Descartes’s Discours de la méthode and Claude Bernard’s Introduction à l’étude de la médecine expérimentale. Here one finds the first literary expression of the idea of the interdependence of the sciences and of the constancy of the laws of nature.""
Herman H. J. Lynge & Son
William Schneider
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Denmark
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A Paris, chez Duchesne, 1761. In-12 de IV-91-[1] et 47 pages, plein veau moucheté brun, dos lisse orné de filets et fleurons.
Le Recueil d'estampes pour la Nouvelle Héloïse devrait avoir 12 gravures par Gravelot, les 4 premières ont été ôtées: nous avons les planches 5 à 12. Très rare édition originale publiée le 16 février. Rousseau choisit de publier ce texte après la parution de son roman Julie ou la nouvelle Héloïse: "Ce dialogue ou Entretien supposé était d’abord destiné à servir de Préface aux Lettres des deux Amans. Mais sa forme & sa longueur ne m’ayant permis de le mettre que par extrait à la tête du recueil, je le donne ici tout entier, dans l’espoir qu’on y trouvera quelques vues utiles sur l’objet de ces sortes d’Écrits. J’ai cru d’ailleurs devoir attendre que le Livre eût fait son effet avant d’en discuter les inconvéniens & les avantages, ne voulant ni faire tort au Libraire, ni mendier l’indulgence du Public" (J.-J. Rousseau, Avertissement). Le Recueil contient bien le feuillet d'errata de la Préface. Manque aux coiffes et un mors frottés.Pour la Préface: McEachern P1 ; Dufour 92 ; Sénelier 365 ; Gagnebin 2. Pour le Recueil : McEachern R1 ; Dufour 89 ; Gagnebin 5 ; Sénelier 366 ; Cohen 904.
Genève, Fred. Boissonnas & Imprimerie A. Kundig, 1936. In-folio broché de [6]-139-[3] pages.
Illustré par Frédéric Boissonnas de 85 photographies in-texte, 40 planches de photos hors-texte tirées en héliogravure, et une carte de la Grèce en couleurs, toutes sous serpentes imprimées. Ornementation de R. Schlemmer. Seconde édition en partie originale. Les notices archéologiques ont disparues dans cette édition, au profit de "pages [de Daniel Baud-Bovy] qui n'avaient pu trouver place dans la première édition" (préface de Ch. Picard). Dos un peu bruni, intérieur sans aucun défaut.
Paris, Éditions Fournier, 1946. In-8 broché de [8]-XVII-[1]-174 pages, couverture de papier rose remplié, chemise, étui.
Illustré de bois originaux gravés au burin [justification] de Ch. J. Hallo. Un des 800 exemplaires su vélin Robertsau (851). Joli tampon de possesseur au verso du premier feuillet. E1tui un peu sali et fatigué, le volume est sans défaut.
Précieux exemplaire du premier roman de Stendhal conservé dans son élégante reliure de l’époque ornée du chiffre C.F. en pied du dos. In-12 de (2) ff, viii pp., 244 pp. Qq. rares rousseurs en début de volume. Demi-basane fauve de l’époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin noir, chiffre doré C.F. frappé en pied du dos, tranches mouchetées. Reliure de l’époque.176 x 110 mm.
Seconde édition, « assez recherchée en raison de la grande rareté de l’originale » (Clouzot, p.257).Cordier, Bibliographie stendhalienne, n°71 ; Carteret, II, p.352.Elle renferme une curieuse préface de Monselet.« Cette édition a ceci de particulièrement singulier que la préface est un ‘éreintement’ sans miséricorde, et pourtant cette édition fut conseillée à Giraud par Monselet lui-même ! qui appelle Stendhal ‘diplomate avec un visage de droguiste’ ». Carteret, II, p. 352.« Premier roman de Stendhal (Henri Beyle, 1783-1842), publié en 1827. L’action se passe dans la haute société, sous la Restauration, à Paris, durant le règne de Louis XVIII. Octave de Malivert, âgé de vingt ans, tout juste sorti de l’école polytechnique, se fait remarquer par sa vive intelligence et la distinction de sa personne, mais aussi par un caractère extraordinairement fermé et lunatique, qui le pousse parfois à de véritables accès de fureur. Il n’éprouve de sincère amitié que pour une cousine qui est de son âge, Armance de Zohiloff, jolie jeune fille noble et pauvre, au caractère loyal et courageux, qu’il a rencontrée chez une de ses tantes, Mme de Bonnivet. Une cruelle équivoque vient interrompre cette tendre amitié :Octave, dont la famille a été ruinée par l’émigration,, reçoit du gouvernement royal deux millions de dédommagement ; Armance qui l’aime en secret, croit remarquer un changement dans ses manières après cette fortune imprévue, et trouvant là matière à mépriser le caractère de son cousin, elle se jure à elle-même de tenir son amour toujours secret, car elle ne veut point passer pour une vulgaire profiteuse aux yeux d’Octave et à ceux du monde. Octave, douloureusement frappé par cette froideur et entraîné, malgré lui, dans une série de succès mondains, ne réussira que très tard à dissiper cette erreur. [...] Le caractère d’Octave (qui malgré le titre du roman, en est le principal protagoniste) serait resté une énigme psychologique si Stendhal lui-même, dans une lettre à son ami et disciple Mérimée, ne nous en avait donné la clé, en révélant les raisons des scrupules dramatiques de son héros et sa défiance dans l’amour : Octave a toujours été impuissant. Le livre est aujourd’hui jugé de façons fort diverses : certains contestent sa valeur artistique, s’opposant en cela à des stendhaliens très passionnés qui voudraient l’élever presque au niveau des chefs-d’œuvre. [...] L’œuvre, en dehors de ses propres qualités, est particulièrement intéressante en ce qu’elle esquisse certains des thèmes qui s’affirmeront par la suite dans ‘le Rouge et le Noir’ et dans ‘la Chartreuse de Parme ‘.(Dictionnaire des Œuvres, I, p. 248-249).Précieux exemplaire du premier roman de Stendhal conservé dans son élégante reliure de l’époque ornée du chiffre C.F. en pied du dos.
Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1974. In-8 broché de 253-[3] pages. Sans la vilaine jaquette.
Suivi de Autobiographie, Eugène Mac Grown, peintre ingénu et Lettres à Marcel Jouhandeau. En parfaite condition, imprimé sur beau papier vergé.