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BERTHAUD (François).
La Ville de Paris en vers burlesques.
1665 Paris, Antoine Rafflé, 1665. Petit in-8, 84 pp., demi-veau rouge, dos orné or et à froid (Rel. du XIXe s).Nouvelle édition, "augmentée de nouveau de la foire Saint-Germain par le sieur Scarron".Ces poèmes gaillards offrent une visite en vers burlesques des lieux pittoresques de Paris au XVIIe siècle. L'auteur et son ami imaginaire font de curieuses rencontres et déjouent de drôles de situations, comme sur le Pont-Neuf, au milieu de "charlatans, de filous, de passe-volans (...), de vendeurs d'onguents et d'emplastres, de fripiers, libraires, pédans" (p. 8) ; ils visitent aussi la buvette du Palais, le vendeur d'images Guérineau : "Il nous montrera des grimaux qu'il fera passer pour beaux" (p. 45)...L'édition originale de 1652, chez Jean-Baptiste Loyson et la veuve de Guillaume Loyson, est extrêmement rare.Plaisant exemplaire provenant des bibliothèques R. Chardey (Le Havre), E. Délicourt, et P. Villeboeuf, avec ex-libris.
Reference : 810
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La ville de Paris en vers burlesques
À Paris, chez la veuve Guillaume Loyson et Jean Baptiste Loyson, 1655, in-4, front, [6]-97-[1] pp, 1 gravure dans le texte à pleine pp, vélin souple de réemploi, Nouvelle édition de cette "facétie", publiée après l'originale de 1652 par Jean-Baptiste Loyson et la veuve de Guillaume Loyson, à qui Berthod avait cédé le privilège (en date du 5 août 1650) : elle a paru à la suite des éditions de la veuve Loyson (1653 et 1654) et après la contrefaçon pseudo-elzévirienne, au format in-12, attribuée à Foppens (1654), publiée sous le titre de Description de la ville de Paris en vers burlesques. Ce tableau des moeurs et de la vie quotidienne à Paris au XVIIe siècle, sous la forme de poème allègres, contient "toutes les galanteries du Palais. La chicane des plaideurs. Les filouteries du Pont-Neuf. L'éloquence des harengères de la Halle. L'adresse des servantes qui ferrent la mulle. L'inventaire de la friperie. Le haut style des secrétaires de S. Innocent. Et plusieurs autres choses de cette nature" (Lacroix, p. XVI-XVIII). L'ouvrage est signé d'un certain Berthod, dont l'identité fait débat : le bibliophile Jacob s'étonne d'ailleurs que l'auteur "d'un poëme qui a été réimprimé plus de dix fois soit absolument inconnu". Il est illustré de deux gravures en taille-douce de François Chauveau (1613-1676), dont le monogramme apparait, au frontispice, sous le baquet de la marchande de poissons : la première représente une scène de marché animé ; la seconde, qui se place en regard de la page 1, est un réemploi du frontispice de l'Ovide bouffon de Richer, (1649-1652), figurant une scène burlesque. Exemplaire charmant, relié tardivement avec un vélin de réemploi ancien (XVIIIe s.). Réparations angulaires de l'ensemble des feuillets. Brunet I, 817-818. Paul Lacroix (bibliophile Jacob), Paris ridicule et burlesque au dix-septième siècle... Nouvelle édition... Paris, Adolphe Delahays, 1859. Vicaire, Bibliographie gastronomique, 88-89. Couverture rigide
Bon front., [6]-97-[1] pp., 1
Le Retour de l'abondance dans les ports & places & publiques de la ville de Paris.. En vers burlesques
Paris, Mathurin Hénault, 1649 in-4, 8 pp., en feuiles.
"Ie vais chanter avec plaisir / L'accomplissement du désir / D'un peuple toujours très-fidèle ; / Quoy qu'on le traicte rebelle. / C'est de ce peuple de Paris, / Puisque c'est pour luy que i'escris ; / Et que c'est luy dont l'innocence / A mérité cette abondance".Moreau, 3527. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Agreable et veritable recit de ce qui s'est passé, devant et depuis l'enlevement du Roy, hors la ville de Paris, par le Conseil de Jule Mazarin. En vers burlesques.
Paris : Jacques Guillery, 1649 In-8, 16 pages. Broché, extrait d'une reliure.
Un passage râturé à l’encre. « Cette pièce a paru après la prise de Charenton ». Moreau 55.
