Lettre manuscrite autographe signée, destinataire non identifié, 4 pp. (12,5/17 cm). « 2 janvier 09. Mille fois merci, cher ami, pour votre Zola que lu tout d’une haleine avec un plaisir infini. C’est un livre documenté, vigoureux et qui malgré peut-être une exagération d’enthousiasme, contient et résume tout ce qu’il faut penser touchant l’auteur des Rougon-Maquart. Mais que vont penser de vous les jeunes et les vieux apaches du nationalisme qui font éructer leurs solécismes ou leurs revolvers contre la noble image de Zola ? Vous avez montré la plus haute franchise et le plus fier courage en écrivant ce bel et dense in-octavo. Les gens qui osent ce qu’ils pensent méritent dans le monde où nous vivons, d’être glorifiés sans réserve. Je vous tends les mains et me sens, une fois de plus, infiniment glorieux de me dire votre ami. Vos souvenirs sur quelques points de détail ne sont pas exacts. Par exemple, dans le dîner chez Gervaise (L’Assommoir), ce n’est pas un gigot que Poisson découpe mais une oie. Gervaise, avant de se mettre à table donne des détails sur la bête, qu’elle a achetée au marché des Poissonniers, qui pèse 12 livres, qui a déjà rendu 2 bols de graisse, etc., etc. Plus tard, dans la nuit, quand toute la tablée est soule, tandis que ronflent les ivrognes, un chat fait craquer sous ses dents fières la carcasse de l’oie. Vous voyez que je vous ai lu attentivement. Je voudrais causer avec vous. J’ai à vous demander un conseil, peut-être un service. Vous plairait-il choisir un jour où nous pourrions nous trouver dans Paris. Une lettre portant la date du deux janvier doit apporter offrir des souhaits de bonheur et de gloire. Tous les miens à vous, mon cher ami. Mes deux mains, Laurent Tailhade, 83 rue l’assomption (16è). »
Reference : AWD-894
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M. Daniel Azoulay
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S.n., s.l. 24 Juillet 1879, 10x13,5cm, deux pages + une enveloppe.
Lettre autographe datée et signée d'Eugène Labiche (27 lignes à l'encre noire) adressée au journaliste et librettiste Philippe Gille à propos de l'adaptation au théâtre de l'Assommoir d'Emile Zola. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. Le monogramme d'Eugène Labiche étant estampé à froid en tête de la lettre. En 1879, deux ans après sa parution en roman, l'Assommoir est adapté au théâtre par William Busnach et Octave Gastineau, aidés par Emile Zola. Eugène Labiche et Philippe Gille semblent avoir participé à la création de la pièce :"... je n'ai pas vu l'assommoir et j'ignorais que notre monologue y ait été introduit. Je suis absolument de votre avis, il ne faut pas le mettre. La bande à Zola pousserait des cris de blaireaux..." et préfèrent tempérer leur collaboration : "Nous verrons plus tard s'il faut ajouter quelque chose pour Brasseur, mais il faudra être très discrets, Brasseur s'impose un peu trop au public.." Ses tourments théâtraux sont heureusement attenués par la présence à ses côtés de son ami Emile Augier et de sa femme : "... ce sont de charmants compagnons. Quant il pleut nous fesons des whists échevelés et nous ne parlons pas plus théâtre que si nous étions deux quincailliers retirés..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Bureau du journal. 26 octobre 1929. In-Folio. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte. Texte en colonnes.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : Nos principaux projets pour 1930, Emile Zola et la nouvelle génération, Le grand homme par Philippe Soupault, Les livres, a propos de Monsieur Teste par Paul Valéry, Pourquoi ? Conte par Hermynia Zur Mulhen, traduit de l'allemand par André Girard, Metteurs en scène au travail, Louis Jouvet, Charles Dullin Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Lettre manuscrite a. s. écrite à l’encre noire sur une double feuille de papier à lettre bleue, 2 pp. (14/21,5 cm). « Cher et vieil ami, Je suis très sensible à la pensée fidèle qui se marque par l’envoi de votre Zola. J’ai pris à sa lecture un extrême plaisir. C’est une œuvre d’impartialité, de justice, d’information sûre et en même temps d’excellente critique. Elle forme un pendant au monument que votre culte affectueux a élevé à Verlaine. Dans ces deux livres vous parlez de moi avec une indulgente sympathie. J’en suis très heureux et fier. Le temps mesure les hommes : c’est pourquoi après vingt-huit ans de camaraderie et de labeur presque commun, à travers des désaccords momentanés, des différences d’opinions et des sentiments pareils sur le fond, nous nous retrouvons absolument rejoints par XX de notre travail mutuel et une grande amitié. Aussi je vous souhaite du fond du cœur la santé, le bonheur, la joie et la durée ; je vous prie de présenter mes vœux à votre femme. Henry Bauër. Gustave Kahn m’a écrit, trop tard héla ! pour m’inviter à seconder (dans ma chronique hebdomadaire au supplément littéraire de L’Action) la proposition de XX pour votre fils. XX la lettre ne devait arriver vingt-quatre heures après la remise de ma chronique. Dites le bien à votre fils avec lequel je sympathise en tous points. » Bon état.
Paris, Ste Française d'imprimerie et de Librairie, 1905. In-8, demi-percaline bradel bleue, pièce de titre rouge, Bradel, couvertures conservées, 382 pp.
Edition originale. Envoi autographe de l'auteur à Gabriel Hanotaux. Photos sur demande.
PAGES LIBRES. 1907. In-8. Broché. Etat d'usage, Livré sans Couverture, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. Paginé de 622 à 648.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux