Lettre manuscrite sur carte-télégramme bleue adressée à Émile Berr au Figaro, 1 p. (11/12,5 cm). « Mon cher confrère, En corrigeant les épreuves de notre ‘Mistral’, j’aperçois une coquille énorme : tribunal au lieu de brume, au 4ème feuillet, IIème ligne de l’épreuve que je vous ai remise. Voudrez-vous remplacer tribunal par brume. Il n’y a pas d’autre chose à revoir. Avec cent remerciements par avance, croyez à mes sentiments dévoués. »
Reference : AWD-888
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Jean Schemit, libraire de la société de l'histoire de l'art français, Paris, 1904. In-8, reliure pleine toile avec pièce de titre en cuir, reliure postérieure, titre doré, IV-416 pp. Le portrait du XVIe siècle aux Primitifs Français -I. Jean Clouet dit Janet - II. Pièces contemporaines de Jean Clouet - III. Corneille de Lyon - IV. Le pseudo-Amberger ou peintre de Rieux-Château-neuf - V. L'anonyme de M. Fairfax Murray ...
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Pio Baroja, Ayer y Hoy - exceptionnel exemplaire enrichi de corrections autographes, d'un envoi, de lettres autographes signées et documents divers. Santiago de Chile, Ediciones Ercilla, 1939. In-12, 245p. Edition originale de ce recueil d'articles et essais publiés depuis son exil en France. L'ouvrage est curieusement édité au Chili où réside toutefois une forte communauté espagnole et même basque espagnole. Pleine d'erreurs, une seconde édition est faite dès 1940, toujours par Ercilla, avec les corrections de Baroja. La famille possède toujours un exemplaire de l'édition de 1939 avec les corrections autographes de Baroja (conservé à la bibliothèque d'Itzea, maison natale de Pio Baroja). Notre exemplaire est enrichi d'un envoi autographe de Pio Baroja à Manoel Gahisto (1878-1948), un important traducteur des années 1910-1940 (du portugais et de l'espagnol vers le français principalement). « A mi querido amigo y colega Manoel Gahisto, Pio Baroja » [A mon cher ami et collègue]. Notre exemplaire est aussi enrichi de nombreuses corrections autographes de l'auteur. Nous en avons compté sur 47 pages : une ou plusieurs corrections par page, parfois purement typographiques, parfois intéressantes. Il serait probablement intéressant de comparer cet exemplaire avec celui conservé par la famille. Cette édition, en elle-même, est déjà rarissime. En dehors de l'exemplaire conservé par la famille, il ne nous a pas été permis d'identifier beaucoup d'exemplaires (un aux USA ?, Bibliothèque Nationale d'Espagne). Nous n'avons trouvé la trace d'aucun autre exemplaire passé sur le marché. Notre exemplaire est aussi enrichi de deux belles lettres autographes signées, une page A4 chacune, toujours à Manoel Gahisto. La première est datée du 6 juin 1939. Il le remercie pour un article d'Antonio Gellini, traduit par Gahisto, publié dans le Mercure de France du 1er juin 1939 (p.498-499). La seconde lettre, du 26 septembre 1939, mentionne notamment son voyage prochain en Argentine et son ami Antonio Gellini. Concernant Gellini : il avait publié dans la revue « Nosotros » de fevrier 1939 (seconde série, n°35) un article sur Pio Baroja. C'est cet article qui a été traduit (il était originellement en espagnol). On joint le manuscrit autographe de Gahisto de cette traduction, 12p A4. Le papier est ici très jauni, parfois affaibli. Gahisto avait récupéré les pages d'une revue pour écrire au dos. Ce qui est intéressant c'est que le Mercure de France ne l'a que très partiellement reproduit (moins de 2 pages dans la revue). Le manuscrit est signé Antonio Gellini mais il est bien de la main de Gahisto. On joint 4 brouillons de réponses de Gahisto. Un brouillon du 9 juin 1939, 2p A4 tapuscrites avec quelques lignes autographes à un ami (Roberto Giusti (1887-1978) ?), mentionnant la traduction de l'article de Gellini et la lettre de Pio Baroja du 6 juin. Un brouillon de la réponse à Pio Baroja, daté du 15 juin 1939, 1pœ A4, bords du papier jauni et affaibli. Deux brouillons différents de la réponse à Pio Baroja, datés du 13 octobre 1939 (2p A4) et du 14 octobre 1939 (3pœ in-8) autour de son livre « Ayer y Hoy ». Il a donc repris entièrement le premier texte. Ouvrage d'une grande rareté, truffé d'autographes de Baroja et autour de Baroja. Exceptionnel ensemble, UNIQUE.
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S.l.n.d. [circa decembre 1939]. de 20 ff. ch. [1-20], avec notes et corrections autographes (encre, crayon bleu ou rouge et mine de plomb).
"Je dois, avant de commencer, remercier de tout coeur les autorités françaises et britanniques qui ont bien voulu permettre à un vieil écrivain de vivre à nouveau dans l'atmosphère qui fut celle de ses débuts littéraires et militaires. Je voudrais aujourd'hui d'abord évoquer devant vous cette première rencontre, il y a vingt-cinq années, avec l'armée anglaise, puis comparer l'armée britannique de 1914 avec celle de 1939 [...] Ma personne et mon rôle sont tout à fait dénués d'importance, mais le tableau aura chance d'être plus vivant si je le bâtis en groupant des images que j'aurai moi-même enregistrées..." Un magnifique hommage à l'Angleterre, à son peuple et à l'amitié entre les deux pays. Ce texte, longtemps resté inédit, vient tout juste d'être publié dans une nouvelle édition parue en 2014 des Silences du Colonel Bramble, dans la fameuse édition des Cahiers Rouges de Grasset. Cet "essai inédit, En retrouvant le général Bramble, est inspiré de son expérience d'agent de liaison pendant la pre- mière guerre [...] Maurois y explique son amour de l'Angleterre et revient sur la relation d'amour-haine entre les deux pays. Le document original est une dac- tylographie à laquelle l'auteur a ajouté des corrections manuscrites. Nous les avons directement intégrées [...] Ce texte est daté de 1939, sans plus de précisions [...] Sans doute a-t-il d'abord été prononcé lors d'une émission de radio avant d'être repris sous forme d'article" (préface de l'édition Grasset des Cahiers Rouges). Notre tapuscrit est un peu plus précis que ce seul autre tapuscrit connu, puisque notre version permet de dater le texte plus précisement, et surtout d'en préciser la destination : il s'agit en fait non d'une émission de radio, mais d'un conférence donnée par Maurois le 11 décembre 1939. Si il manque à notre version la dernière page [folio 21], qui comprend les cinq derniers paragraphes du texte, les 20 autres folios donnent le texte complet, avec de nombreuses corrections autographes - principalement typographiques - mais l'une est une variante au texte, qui permet d'affirmer que notre version est belle et bien la dernière revue par André Maurois, qui rectifie une date : " En mars 1918, quand les allemands percèrent le front de la Cinquième armée...". Ce mois de mars est barré à la frappe, puis remplacé par "mai", à la frappe, avec confirmation autographe à la mine de plomb. Enfin, André Maurois place en tête de son introdcuction le texte suivant, " Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs", précisant également au titre général [en retrouvant le Général Bramble] la note autographe suivante "Conférence d'André Maurois, de l'Académie française, faite le 11 décembre 1939". Tous ces éléments sont absents de la version parue en 2014. En 1939, Maurois s'était à nouveau engagé et avais repris, auprès de l'armée britannique, un poste de liaison : " c'était pour aller À la recherche de Bramble, ou de son petit-fils. Les circonstances ne me favorisèrent pas. [...] Parcourant le front en tous sens ..., j'écrivis, pendant la «drôle de guerre», de petits tableaux des armées britanniques. Ces Tableaux étaient publiés chaque semaine sous forme d'articles dans Le Figaro. » Mais aucun de ces tableaux ne reprend le texte de conférence. Pourtant, au vu des notes autographes portées par Maurois au premier feuillet et des corrections toutes typographiques (saut de ligne et espacements de paragraphes), il ne fait aucun doute que Maurois s'apprêtait à en donner une édition imprimée : "en 10 Bodoni romain. 1ère lettrine Europe grasse corps 48 ; les suivantes corps 24". " Conferencia" est indiqué au dessus - il pourrait alors s'agir d'une volonté de publier le texte dans la revue du directeur du Figaro Pierre Brisson, Les Annales politiques et littéraires, que dirigeait à cette date Gérard Bauer. " Conférencia" était le sous-titre de la revue, "journal de l'Université des Annales".
19 pièces reliées en un volume in-4 (269 x 170 mm), cartonnage vert (reliure du XIXe siècle). Paris, 1838-1839.
Recueil unique, constitué au XIXe siècle, des principaux documents concernant la formation et le développement de "l'Omnium" institution financière de crédit pionnière inspiré du Crédit Mobilier, fondée par André Victor Amédée Ripert-Monclar (1807-1871).Manuscrits et imprimés. Page de titre calligraphiée à l'époque: "Association de l'Omnium, Banque à Fonds Unis", Prospectus de présentation, "Exposé du système de crédit général de l'association de l'Omnium", par Ripert de Monclar, Liste des membres, Rapports manuscrits, Actes juridiques officiels de formation certifiés conformes par Ripert de Monclar, "Exposé du système de crédit général de l'association de l'Omnium" officiel certifié conforme, Annonces de presse (épreuves), Statuts, Délibérations du conseil d'administration, "Exposition d'une nouvelle application du crédit", Tarifs des droits et primes, Tableaux des opérations, Notice sur l'établissement des comptoirs à Paris, etc. etc. Plusieurs pièces comportent des corrections et ajouts de l'époque à la plume.Très bon exemplaire, très frais, parfaitement conservé. Détails sur demande.
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86 pages in-8 numérotées à la main, dont 4 pages autographes, sous couverture cartonnée autographe. Épreuves de l'autobiographie de Girolamo Cardano (1501-1576) : Jérôme Cardan, Ma Vie, Pages Magistrales suivie de Préceptes pour mes fils, traduite du latin par Paul Le Gendre de l'Académie de Médecine, et Gilbert Lely. Ouvrage en réalité entièrement retravaillé et édité par Lely sur ce mathématicien, médecin, astrologue, physicien, inventeur, philosophe, etc., de la fin de la Renaissance italienne. En page 2, Lely a rédigé la Table autographe du livre ; en page 4, il a également rédigé un Avertissement autographe, qu'il signe de ses initiales : "Ces pages ont été publiées de janvier 1937 a janvier 1938 dans la revue Hippocrate dont j'étais le rédacteur en chef. La traduction de M. Paul Le Gendre, qui m'avait été remise par des héritiers, était très correcte [...] mais à l'état de brouillon". Il l'a retravaillée complètement et en a modifié la forme, mais il précise qu'il n'avait pas, à l'époque de la publication dans Hippocrate, fait figurer sa signature à côté de celle de Le Gendre: "On ne l'y rencontre qu'au bas des fragments de Jérôme Cardan parus dans le numéro des Cahiers G.L.M. consacré au Rêve et publié sous la direction d'André Breton en mars 1938". Les épreuves de sa Notice sur Jérôme Cardan comportent de nombreuses corrections, ajouts autographes et rajouts de paragraphes autographes. Le reste des épreuves comporte également quelques corrections et ajouts autographes, ainsi que des corrections typographiques. Bel ensemble montrant le critique-poète au travail... Photographies supplémentaires disponibles sur demande et envoyées par mail. Poids 200 g. Envoi Colissimo. Frais d'envoi 6,45 euros sur la France, 12,15 UE et Suisse, entre 16,20 et 23,70 euros pour le reste du monde, à spécifier selon zone. Possibilité de remise en mains propres sur Paris, n'hésitez pas à me contacter avant de passer commande.