2002 Tampa, FL: Graphicstudio, U.S.F., 2002, 133x182x56mm, 576 pages non paginées, tranches dorées, relié sous couverture toilé bleu nuit.Signé et numéroté au colophon 136/230 +21 AP. (104213)
Reference : 104213
Un "Livre sculptural" signé par Ruscha, les mots "Me" et "The" imprimés sur la gouttière du bloc de texte qui apparaissent lorsque l'on courbe les feuilles d'abord dans un sens puis dans l'autre. Une feuille d'information de l'éditeur et jointe. État neuf.
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Très curieuse illustration dessinée et gravée sur cuivre par l’auteur lui-même, comprenant 26 gravures dont 12 hors texte, mêlant figures, mnémoniques ou bien relatives aux mœurs et usages des Indiens du Mexique. Parmi celles-ci, signalons une remarquable planche dépliante montrant une vue de Mexico avec au centre un rituel de sacrifice humain. An°. Dni. M. D. LXXVIIII. Cvm licentia svperiorvm Sanctissimo. D. nô. D. Papa Gregorio XIII dicata Ano Dni. 1579. [Colophon:] Perusia. Apud Petrumiacobum Petrutium. 1579. In-4 de (10) ff. (titre gravé, avec les armes de Grégoire XIII à qui le livre est dédié et la date de 1579, dédicace, préface, index), 378 pp. dont 7 planches à pleine page, (8) ff., (1) f.bl., 9 planches hors texte dont 1 dépliante (placée entre les pages 168 et 169, elle représente le sacrifice humain des anciens Mexicains), chaque page avec encadrements de deux filets, 26 figures gravées sur cuivre par l’auteur, entre les pages 298 et 299 il y a un tableau plié qui n’a pas été conservé. Vélin souple, traces d'attaches, mention Double écrite à l'encre sur le premier plat, dos lisse portant le titre calligraphié au dos en long, début du titre inscrit à l'encre sur la tranche supérieure. Reliure de l’époque. 242 x 174 mm.
Edition originale d’une insigne rareté de ce précieux Americana qui constitue à la fois un manuel remarquable à l’usage des missionnaires de la Nouvelle-Espagne et une description de la culture des anciens mexicains. Harvard/Mortimer Italian 510; Medina BHA 259; Sabin 98300; Palau 346897 ; Adams V-18; Esteban J. Palomera, Fray Diego Valadés, o.f.m., Evangelizador Humanista de la Nueva España (repr. 1988), passim; Chiappelli et al., First Images of America; Catholic Encyclopedia, s.v. Valadés; Leclerc n°1513. Scarce first edition of one of the most interesting documents for the evangelization of colonial Mexico and the region’s literary and graphic culture, of special interest for its conflation of the Renaissance memory treatise and Native American picture scripts. The son of a conquistador and a Tlaxaca Indian (thus making him one of the first mestizos), Valades is the first Mexican to be published in Europe. « The Rhetorica Christiana is an extraordinary combination of Old World erudition and New World anthropology (…) His Rhetorica Christiana is almost certainly the first book written by a native of Mexico to be published in Europe (Don Paul Abbott, Rhetoric in the New World, 1996, pp. 41 et suivantes ). “The most elaborate theoretical attempt to exploit the indigenous mnemonic systems was Diego de Valadés's Rhetorica christiana, an exhaustive manual on Indian, or more precisely Mexican, culture and on the ways it could be exploited by the missionary in his constant struggle to establish communication with his charges. Most Indian groups, argued Valadés, although ‘rude and uncultured (crassi et inculti)’ had nevertheless contrived a means of conveying messages through ‘arcane modes’, using what he calls ‘figures of the sense of the mind’. These functioned, or so he thought, as the Egyptian hieroglyphs (which until the late eighteenth century were believed to be purely symbolic)” (Anthony Pagden, The fall of natural man, p. 189). A number of the chapters relate to America and to Native Americans. Ce volume est le témoin des relations directes qui unissaient Rome et le Nouveau Monde. Très curieuse illustration dessinée et gravée sur cuivre par l’auteur lui-même, comprenant 26 gravures dont 12 hors texte mêlant figures, mnémoniques ou bien relatives aux mœurs et usages des Indiens du Mexique. Parmi celles-ci, signalons une remarquable planche dépliante montrant une vue de Mexico avec au centre un rituel de sacrifice humain (cette planche est placée à l’envers dans notre exemplaire). The plates afford a rich example of the strange admixture of colonial culture in which the oddly familiar mnemonic alphabets from contemporary editions of Dolce are filled with Indian motifs, or the Crucifixion of Dürer is transplanted to Mexican soil. Né en 1533 à Tlaxcala à l’est de Tenochtitlan, d’un père-conquistador, Diego de Valadés appartient à la deuxième génération de missionnaires au Mexique. Frère de l'ordre des Franciscains, il passa plus de vingt ans à prêcher et écouter les confessions des Indiens. De 1558 à 1562, il participa à la mission d'évangélisation des Chichimèques, peuple semi-nomade vivant au nord du pays. Après avoir enseigné dans diverses écoles franciscaines, il fut appelé à Rome où il occupa la charge de procureur général de son ordre monastique. En 1579, il alla à Pérouse afin de superviser la publication de son livre, puis mourut quelques années plus tard vers 1582. « La Rhetorica Christiana est un ouvrage fort bien écrit et rempli de notions intéressantes sur les indigènes du Mexique. Les pages qu’il consacre à l’examen de leurs arts et de leurs sciences et ce qu’il dit (le P. Valades) de la variété de leur système graphique, prouve qu’il les connaissait bien et qu’il avait su les apprécier.» Brasseur de Bourbourg. Valadès a édité l’important ouvrage Rhetorica Christiana à Pérouse en 1579 dans lequel il résumait les arguments théologiques sur la nature des indigènes et leur capacité à apprendre et à pratiquer le christianisme. Il y abonde dans les méthodes missionnaires des ordres mendiants et les méthodes qu'ils utilisent pour évangéliser, ce qui constitue l'objet principal de plusieurs de ses gravures, destinées à illustrer des aspects de cette manière de prêcher, comme les gravures 9 et 10, dans lesquelles il reproduisait l'alphabet mnémotechnique de Ludovico Dolce, et le onzième, dans lequel il présentait celui que les missionnaires espagnols avaient élaboré pour enseigner l’alphabet latin aux indigènes, ou 19, intitulé Enseignement religieux aux Indiens à travers des images, peut-être la plus célèbre d'entre elles, qui montre le prédicateur en chaire expliquant à un groupe d'indigènes une série d'images avec des scènes de la Passion du Christ qu'il désigne avec un bâton ou un pointeur. Valadès était le fils du conquistador homonyme Diego de Valadés – originaire d’Estrémadure en Espagne et qui faisait partie de l’expédition Panfilo de Narvaez – et d’une femme indigène de Tlaxcala. Eduqué à Mexiso, il fut disciple et secrétaire de Fray Pedro de Gante, auprès de qui il apprit l’art de la gravure et du dessin à l’école qu’il dirigea au couvent de San Francisco de México. «A partir de 1568 s'installe à Rome un intérêt particulier pour le Nouveau Monde, qui peine à s'organiser en structures et en réseaux, mais qui profite du caractère fondamentalement centripète de la ville de Rome pour reconstituer des milieux tournés vers l'Amérique, à la faveur de l'activité particulière à Rome d'un visiteur disposant d’une expérience américaine, comme ce fut le cas avant Valadés pour Alonso Maldonado de Buendia, franciscain, et après Valadés pour José de Acosta, jésuite. Il était donc possible pour le Saint-Siège de s'informer directement sur le Nouveau Monde grâce à une série de personnages dont une typologie est dressée. Cet intérêt romain pour le Nouveau Monde était un prélude à une action diplomatique directe, toujours mise en échec par Philippe II, ainsi que le prouve la longue affaire de la nonciature apostolique de Mexico, finalement avortée et remplacée d'abord par l'entrée des diocèses américains dans le cycle des visites Ad Limina en 1594, puis par la création de la congrégation De Propaganda Fide. Cette curiosité avait donc une traduction politique et institutionnelle, au-delà de la seule histoire culturelle des relations entre l'Europe et l'Amérique, d'autant que les cardinaux eux-mêmes faisaient entrer ces questions dans une perspective d'histoire globale en liant l'argent des Amériques avec la guerre des Flandres, et en prolongeant leur horizon vers l'Asie des Indes orientales, où les Ibériques étaient également présents. Quant à la reconstitution de la trajectoire intégrale de Diego Valadés depuis sa naissance à Tlaxcala jusqu'à sa mort encore indéterminée (à Rome ou à Anvers, mais certainement pas en Nouvelle- Espagne), si elle a d'abord permis de visiter et d'animer les milieux américanistes de Rome, elle a aussi voulu faire avancer l'histoire des mobilités au sein des mondes ibériques. En effet, à peine arrivé à Seville depuis Mexico, Valadés se précipite à Paris en 1572 ; une fois arrivé à Rome, en 1575, il semble ne plus vouloir en partir, puisque, même expulsé en 1577 il se met à la controverse antiprotestante pour répondre à une commande du cardinal Sirleto qui le protège » (Boris Jeanne). «The plates and illustrations were drawn and engraved by the author. Some of them represent in their backgrounds Mexican scenes with which the artist was familiar. That there were two or more issues is shown by the plates. The NYP. copy has 8 plates on 7 leaves. In the H. and JCB. copies the plate with the heading "Hierarchia Ecclesiastica" has on its verso another symbolical engraving with the word "Meritorum" inscribed in one of the blank spaces. In the NYP. copy the verso is blank. The allegorical engraving, which in the list of plates on the last printed page is called "figura Matrimonij& Mechorum," in the JCB.copy is on the verso of the leaf, and in the H. copy on the recto, both copies having on the back another symbolical engraving with a scroll at the top and the inscription "EGo sum Alpha et 0 " The recto of the "fIgura Matrimonij & Mechorum" in the NYP. copy is blank. The leaf, which together with this forms a signature, in the H. and JCB. copies is another plate, with inscription beginning "Vulnificum fuso ...," while in the NYP. copy it is blank. Medina's Bib. hisp. amer., no. 259, describes two variant issues of the folded table. In one there is a vignette in the lower left corner. In the other there is the following imprint in this corner: Perusia, Apud Petrumiacobum Petrutium, MDLXXIX Permiss Superiorum F. Duidaco Valades. Fratrum Minorum regularis observantia Auctore. The H, JCB, and NYP copies have the vignette. For a list of chapters relating to America and the American Indians, see Medina. Graesse’s «Trésor de livres rares et précieux», volume 6, 1867, p. 235, notes a second edition with additions, printed in 1583. Appleton mentions a Rome, 1587, edition» Sabin, vol 26, page 201. Précieux exemplaire conservé dans son vélin souple de l’époque portant le titre manuscrit à l’encre sur la tranche supérieure et calligraphié au dos en long. Il porte la mention manuscrite Ex libris Oratorii Dei Jesu Domus Avenion en début de volume.
“The influence of such a book on the mind is analogous to that of travelling: it extends our knowledge of different modes of existence”. London, James Madden, [1848]. 30 planches en couleurs en tirage à part plus 1 frontispice.
Superbe illustration complète sur l’Egypte et la Nubie en tirage hors-texte ; chaque planche de format 422 x 303 mm correspond au tirage de l’édition originale de 1848. Les planches en couleurs sont dessinées par Prisse d’Avennes, qui travailla à Thèbes de 1839 à 1843 avec le botaniste George Lloyd. Atabey 1001 ; Blackmer 1357 ; Lipperheide 1599. Nomenclature : Portrait of the late George Lloyd. Arnaout and osmanli soldiers, Alexandria. Ghawazi, or dancing girls. Rosetta. Camels resting in the sherkiyeh. Land of Goshen, lower Egypt. Egyptian lady in the harem. Cairo. Nizam, or regular troops. Kanka. Habesh, or Abyssinian slave. Cairo. Zeyat (oilman), his shop and customers. Cairo. Janissary and merchant. Cairo. Young arab girl returning from the bath. Cairo. Cairine lady waited upon by a galla slave girl. Bedouins, from the vicinity of Suez. Fellah, dressed in the haba. Female fellah. Female of the middle class drawing water from the nile. Fellahs, a man and a woman. Women of Middle Egypt. Peasant dwellings. Upper Egypt. Ababdeh. Nomads of the Eastern thebaid desert. Ababdeh riding their dromedaries. Kafileh, with camels bearing the hodejh. Dromedaries halting in the eastern desert. Arab Sheikh smoking. From the coast of the red sea. Wahabis, with an Azami arab. Nejdi horse. Arabia. Nubian females ; Kanoosee tribe. Phile. Nubian and a fellah, carrying dromedary saddle-bags. Berberi playing on the kisirka to women of the same tribe. Nubia. Abyssinian priest and warrior. Warrior from Amhara. Abyssinian costume. “31 large coloured plates of Arab costume, Bedouin Groups and Scenes. The most interesting and correct work on the Costume of the Arabs, Syrians and Egyptians”. (Oriental history, literature and languages, n°289) “The above is one of the most attractive books of Eastern Costume ; the figures and groups are on a large scale, full of Eastern spirit”. (Catalogue B. Quaritch, 1859). “Now complete, containing 31 large Lithographs. From the ‘Times’, Sept. 25. Among the splendid illustrated works by which this age is distinguished, there is, perhaps, none that will excel the ‘Oriental Album’, which is devoted to the pictorial exhibition of Egyptian life. The chief illustrations consist of large coloured lithographs, representing the costume and habits of all classes. These are beautifully drawn by Mr. Prisse, and finished with that scrupulous attention to elaborate detail which is so necessary when designs are to be means of information as well as choice Works of Art”. “From the ‘Spectator’, Sept. 12. The air of life, the force of effect, the brilliant but harmonious colouring, render the prints among the very finest works of their kind. The influence of such a book on the mind is analogous to that of travelling: it extends our knowledge of different modes of existence, and helps us to limit our category of necessaries. To possess such a work, therefore, is a luxury which counteracts the influence of luxury; though, indeed, to many it will furnish materials much more substantially useful than any more luxury”. (The Athenaeum: Journal of Literature, Science, the Fine Arts, etc., 1850).
112 cartes gravées sur bois. Venice, Nicolo d'Aristotile Zoppino, June 1534. In-folio de (4) ff. y compris 1 titre imprimé en rouge et noir au sein d’un encadrement gravé, 74 ff. présentant 112 cartes gravées sur bois dont 4 sur double-page (3 montées sur onglets) et 2 à pleine page, 1 diagramme, quelques initiales historiées, marge blanche inf. du feuillet final et du f. 66 restaurées sans atteinte au texte, plein maroquin havane janséniste. Reliure moderne. 296 x 203 mm.
The rare second and, from an Americanist point of view, the most desirable edition of the «Isolario» as it contains for the first time the «gionta del Monte del Oro novamente ritrovato» mentioned on the title-page, the earliest authentic description of Pizzaro's entry into Peru to appear in a printed book. Phillips/Le Gear 163; Nordenskiöld Coll. 28 ; Sabin 6419 ; Alden / L. 534/2 ; Borba de Moraes I, 112 Anm. ; Index Aurel 122-344. The isolario, or «book of islands», was a cartographie form introduced and developed in Italy during the fifteenth and sixteenth centuries. Like the portolano, or pilot-book, to which it was related, it had its origin in the Mediterranean as an illustrated guide for travelers in the Aegean archipelago and the Levant. Bordone's 'Isolario' was the second isolario to be printed and the first to give prominence to the transatlantic discoveries. Divided into three books, the «Isolario» is devoted, respectively, to the islands and peninsula of the Western Ocean, to the Mediterranean, and to islands of the Indian Ocean and the Far East. While this order corresponds very roughly to that of Ptolemy, it gives conspicuous priority to the discoveries across the Atlantic. In addition to a page of diagrams illustrating the construction of a circular world map and wind roses of "ancient" and "modem type", there are three general maps: Europe, the Aegean, and an oval world map. The work also contains 107 small maps, plans, or views, including a nearly three-quarter page plan of Mexico City before the conquest of Cortez - which qualifies because it is an island. According to Cortazzi, the 'Isolario' also contains the earliest European printed individual map of Japan. Cette édition contient aussi la première carte imprimée de la Corse. Très rare et première carte imprimée de la Corse, publiée dans la seconde édition de l'Isolario de Benedetto Bordone. L'île est représentée à l'horizontale, le nord orienté à gauche. La carte est dérivée du portulan d'Andréa Bianco de 1436, et ne porte que le seul nom de "Corsica", situé à l'emplacement du Cap Corse. Onze villes sont représentées par des dessins de châteaux. Au nord-est de l'île, on peut voir les îles d'Elbe, Capraia, Giglio et Montecristo. Au verso figure une carte de Pianosa, ici nommée Palmosa, le nord de la Corse avec le Cap Corse nommé, le sud de l'île d'Elbe et les îles de Capraia et Gorgona. Texte en italien sur les deux pages. Miniaturiste, géographe et graveur originaire de Padoue, Benedetto Bordone travailla à Venise. Son Isolario le rendit célèbre. First edition using «Isolario» in the title. Amongst others with early depictions of the Carribean islands Cuba, Jamaica and Hispagnola, as well as with an early map of Japan, a large plan of Mexico before its destruction by Cortes and a large birds eye view of Venice. Containing on the last two leaves the first printed account of Pizarro’s conquest of Peru in 1533.
Considered at the time to be the best general description of China before Du Halde. Madrid, Joseph Fernandez de Buendia, 1665. In-16 de (20) ff., 188 pp. Basane brune, dos à nerfs très orné, pièce de titre de maroquin vert, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 145 x 98 mm.
Rare première et unique édition espagnole de la fameuse description de la Chine de Martini. Cordier, Sinica, 626; Sommervogel, 648; Lust 445; Palau 156356 ; Streit-Dindinger V, 2321. This Spanish translation was prepared by Estevan de Aguilar y Zuñiga. Martinio's work was first published in Latin in 1654 and was "considered at the time to be the best general description of China before Du Halde... [It] includes an account of the Manchu conquest of China" (Lust [440]). Martini (1614-1661) was a remarkable Italian Jesuit, cartographer and traveler; he is known for his history of China and his cartographic renderings of the country; the latter so important, that eventually were published as one of the volumes of Blaeu’s monumental ‘Atlas Nuevo de la extrema Asia, o descripcion geographica del Imperio de las Chinas’, published in 1658. Martini sailed to China in 1640, making port in Macau in 1642, where he stayed for over 10 years studying the cartography, language and history of China, and becoming the superior of the mission at Hang-Tcheou; after that he parted back to Europe to work on his atlas. After a few years he made his way back to China until his death. His fame and the respect gained were partially due to his use of the Chinese cartography available at the time, thus not only relying on European maps but on local maps as well. Death would find him in China in 1661. Even today, in China, he is arguably the most regarded missionary to have ever stepped foot in that country, and has been called "the first to study the history and geography of China with rigorous scientific objectivity; the extend of his knowledge of the Chinese culture, the accuracy of his investigations, the depth of his understanding of things Chinese are examples for the modern sinologists" (Prof. Ma Yong, Chinese Academy of Social Sciences). Précieux exemplaire de ce rare ouvrage sur la Chine conservé dans sa reliure de l’époque non restaurée.
Edition originale rarissime, “fort recherchée à cause des figures” (Brunet). Roma, Ant. Blado, 1553. In-4. Figures, 4 ff. ; 70 ff ; 1 f. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées; infimes restaurations sans manque à deux planches. Reliure du XIXè siècle signée de Chambolle-Duru. 225 x 171 mm.
Edition originale rarissime. «Belle édition, fort recherchée à cause des figures qui sont dans le style de l’école de Marc-Antoine. Il y en a deux grandes, l’une au commencement du livre et l’autre avant le dialogo. Les figures d’escrime sont au nombre de 55, plus, au frontispice, le portrait de l’auteur. Ce livre, qui s’est souvent donné pour 10 ou 12 fr. est plus cher aujourd’hui; on l’a même payé jusqu’à 170 fr. à la vente Riva, en 1856, ce qui est excessif. Jos. Molini en a possédé un exemplaire sur le frontispice duquel se lisait ces mots écrits de la main du Tasse: le figure intagliate da Michel Angiolo Buonarroti. Les éditions de Venise, par Pinagetto, 1568, et presso Roberto, 1608; in-4 fig. sont moins belles et moins chères que celle de Rome.» (Brunet I, 115). « A côté de l'intérêt qu'offre ce Traité de l'escrime ancienne, le bibliophile remarquera les gravures, qui sont de l’école de Marc-Antoine. (.) Un autre côté intéressant pour nous, de cet ouvrage, est de connaître qu'il a été consulté par Saint-Didier dont le Traité parut en France vingt ans après." (Vigeant). First edition of this beautifully illustrated, very important early fencing-treatise, by the highly educated author who introduced a practicle reduction in the number of guards to only 4, and who was the first swordsman to have advocated the almost sole use of the point of the sword. "Seventeen years after the first appearance of Marozzo's system of fencing, the printer Antonio Blado published in Rome (.) a remarkable work on swordsmanship, which advocated some very bold and new principles. () Agrippa is better known to biography as architect, mathematician, and engineer, in which capacity he wrote sundry books. He is especially celebrated for having brought to a successful issue the operation of raising the needle in the middle of the Piazza di San Pietro. (.) Agrippa devoted much of his time to practice in the schools of fence. Not being a teacher, he was not shackled by any conventions, and accordingly the book is original and much in advance of the popular notions of his days." (Castle). The fine illustrations have been attributed to i.a. Michelangelo (a friend of the author) and to Jan van der Straat. The immense popularity of the author is depicted in one of the full-page illustration: it shows Agrippa surrounded by friends from Venice and Rome, the Venetians dragging him away, the Romans trying to retain him in Rome. Précieux et bel exemplaire de ce précieux et rarissime volume. Ref. En Garde 26 ; Thimm p. 3f ; Pardoel 15; Vigeant p.23f ; Castle, Schools and masters of fence p. XXV and p. 45 ; Cockle 745 ; Lipperheide 2948 ; Harvard, Italian, 6.