1764 Paris, Desaint & Saillant, 1764, in-12, 169x104mm, (8), 304pp., plein veau d’époque, dos à caissons décorés, triple filet sur les plats, filet sur les coupes, gardes marbrées, tranches rouges. Édition originale de ce texte critique de Montesquieu. Petites usures mais agréable exemplaire portant l’ex-libris gravé de J.Olphe-Galliard (1893-1975) moine bénédictin et le tampon d’un ancien propriétaire à la page de titre.(101753)
Reference : 101753
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1760 Londres, sans éditeur, 1760, volume in-12 relié plein veau marbré de l'époque, 209 pages (plus les 304 page de Crevier) , dos à 5 nerfs orné de caissons dorés à motifs floraux, pièce de titre bordeaux notée "le temple de gnide", tranches rouges, très bon état
[MONTESQUIEU (Charles-Louis de SECONDAT)] - [DE LA PORTE (Joseph de)] - [ANGLIVIEL de la BEAUMELLE (Laurent de, trad. de)].
Reference : 13222
(1750)
A Genève [Paris], chez Barrillot & Fils, 1750 - A Genève, chez Antoine Philibert, 1751 - A Berlin, s.é., 1751. 3 vol. reliés en un vol. in-12 (167 x 103 mm) de 207 pp. ; 173 pp. et 1 f. de catalogue éditeur in fine ; 1 f. n.fol. et 76 pp. Reliure début XIXème de demi-chagrin glacé havane, filet et filet sinusoïdal verticaux à froid portés sur les plats, dos lisse orné de filets dorés, roulettes dorées et à froid, titre doré, palette dorée en tête et queue.
Recueil composite renfermant trois précieux textes en originale, dont La Défense de l'Esprit des loix de Montesquieu. La publication de l'Esprit des lois (1748) souleva un concert de louanges mais aussi une campagne de critiques qui devait aboutir à sa mise à l'Index en 1751. Le philosophe préconisait avec insistance une franche séparation du politique et du religieux. Dans sa Défense, il rétorque que l'ouvrage est un livre de droit, non de théologie. (in Rahir). ''Montesquieu avait résolu de ne répondre à aucune des critiques qui seraient faites de L'Esprit des lois ; mais il ne put passer sous silence les attaques d'un auteur anonyme [Joseph de La Porte] qui dans un journal l'avait déchiré avec fureur, et le peignait comme un athée. Il lui importait de repousser les insinuations calomnieuses du gazetier ecclésiastique. Il voulait en ême temps réfuter d'avance les théologiens de la Sorbonne, qui, peu contents de quelques passages de L'Esprit des lois, allaient procéder à une censure de cet ouvrage. C'est dans ce double but qu'il écrivit sa Défense, modèle de discussion solide et de plaisanterie légère. La Beaumelle a publié une suite de cette Défense''. (in Quérard). ''L'ouvrage constitue une réponse aux critiques de l'abbé de La Porte dans les Nouvelles ecclésiastiques de la France de 1749 et dans le Journal des savants de 1750. Celui-ci ayant répliqué dans le Journal de Trévoux, il lui fut répondu par M. de La Beaumelle par une Suite de la Défense de l'esprit des Loix ›[...]''. (in Graesse). Barbier III, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 615 puis IV, 575-b - Pour la Défense de l'Esprit des Lois : Tchemerzine VIII, Bibliographie d'éditions originales et rares d'auteurs français, 461 - Rahir, La Bibliothèque de l'amateur, p. 550 - Graesse IV, Trésor de livres rares et précieux, p. 589 - Brunet III, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1860 - Quérard VI, La France littéraire, p. 238 - Cioranescu II, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème, 46140. Légers frottements affectant le papier marbré des plats. Quelques feuillets légèrement brunis. Rousseurs éparses dans le texte. Nonobstant, bel ensemble.
Amsterdam, Pierre Mortier, 1751. 2 parties en 1 vol. de 198 et 118 pp., basane havane mouchetée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, roulette dorées sur les coupes, tranches jaspée (reliure de l'époque).
Édition originale. Analyse critique de l'ouvrage de Montesquieu que l’abbé Joseph de La Porte (1714-1779), collaborateur de Fréron, trouva confus et souvent plein de contradictions. Il réduit à 5 articles les 593 chapitres de L'Esprit des Lois. « Rien n’est à sa place dans ce livre, (…). L’obscurité y règne partout et jusque dans les titres mêmes, dont la plupart n’annoncent pas toujours ce que le chapitre renferme. (…) il semble donc, que pour donner à cet ouvrage décousu la liaison qui lui manque, il n’y avait qu’à le diviser en cinq parties seulement, et faire voir quelle est la religion, la morale, la politique, la jurisprudence et le commerce qui conviennent davantage à chaque climat, à chaque sorte de gouvernement ».Relié à la suite: BOULANGER DE RIVERY (Claude-François-Félix). Apologie de l’Esprit des loix ; ou réponses aux observations de M. de L*. P**. Par M de R***. Amsterdam, 1751. In-12 de 140 pp. Édition originale. L'auteur prend la défense de Montesquieu ; il cherche à lever les contradictions relevées, et à faire valoir un plan conforme au dessein de l’auteur.
Amsterdam : Pierre mortier, 1751 In-8, 198 pages. Veau blond de l'époque, dos lisse orné.
Joli exemplaire. Première édition de cette critique qui participe de la "querelle de l'Esprit des lois". La publication de l'Esprit des lois constitue un véritable choc et déclenche au printemps 1749 une guerre d'articles et de pamphlets, qui ne s'achèvera pas même avec la mort du philosophe. Barbier III, 615 (édition de 1752) ; Quérard IV, 550.
A Amsterdam, Chez Pierre Mortier, 1751. In-12 de 198 pages, dos à 5 nerfs orné de filets, roulettes, titre et fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges. Mors frottés, petit manque à la coiffe supérieure. Ex-libris manuscrit sur le premier ff. blanc datés de 1759 et 1912.
L'auteur, après avoir collaboré avec Fréron à la rédaction de l'Année littéraire, et suite à une brouille avec ce dernier, a passé beaucoup de temps à s'appliquer à contredire Freron. Voltaire à propos de l'Observateur littéraire, a déclaré que cela était "un chef d'oeuvre en son genre".