Göttingen Steidl 2003 Edition originale, exemplaire neuf signé par Roni Horn. (100029)
Reference : 100029
Très bon Couverture rigide 1ère Édition Très bon
Librairie Chloé et Denis Ozanne Déesse sarl
M. Denis Ozanne
21 rue Monge
75005 Paris
France
+33 1 48 01 02 37
Conforme aux usages de la librairie ancienne et moderne, tous les ouvrages présentés sont complets et en bon état, sauf indication contraire. L'exécution des commandes téléphonées est garantie mais sans règle absolue, la disponibilité des livres n'étant pas toujours vérifiable lors de l'appel. Les frais de port sont à la charge du destinataire. Les livres sont payables à la commande. Nous acceptons les règlements par chèque bancaire ou postal, mandat postal ou international, carte bancaire, Visa, Eurocard, MasterCard et virements bancaires dans certaines conditions.
L’une des plus rares éditions originales d’un roman français du XVIe siècle dont aucun exemplaire n’est apparu sur le marché public depuis un demi-siècle. Paris, Matthieu Guillemot, au Palais en la gallerie des prisonniers, 1596. In-12 de (12) ff. titre compris, 288 ff. Déchirure au feuillet de titre sans manque, pt. manque de papier dans l’angle supérieur du f. 95. Plein vélin ivoire, dos lisse avec le titre manuscrit, tranches jaspées. Reliure de l’époque. 127 x 72 mm.
« Édition originale » (Catalogue Ambroise Firmin Didot année 1883, n°423) dont aucun exemplaire n’est apparu sur le marché public depuis un demi-siècle. Tchemerzine II, 187; Brunet, I, 805; Cioranescu, 3673; Gay, I, 440. Édition originale rarissime de ce roman à succès de la fin du XVIe siècle qui est loué par la critique moderne. Tchemerzine ne décrit que deux exemplaires, dont aucun en reliure de l’époque. Ce roman, cinquième et dernière partie des Aventures de Floride est complet en lui-même, se vend seul et porte un titre différent et individualisé (voir Tchemerzine I- 664-665). « Dans le ‘Cabinet de Minerve’ le récit romanesque s’unit à la réflexion « scientifique », aux descriptions d’œuvres d’art ». (Daniela Mauri). L’auteur y a rassemblé (sous la forme fictive de visiteurs introduits dans le Cabinet de Minerve pendant deux jours et une nuit, où des nymphes leur expliquent les objets qui s’offrent à leur vue) de nombreuses réflexions philosophiques, littéraires, historiques, religieuses et même scientifiques, des recettes et des observations diverses. Les amis de Béroalde (1556-1626) sont Pierre de L’Estoile, ancien élève de son père, et Nicolas Le Digne ; ses deux mécènes sont Pierre Brochard, sieur de Marigny, conseiller du Roy, à qui il dédie plusieurs ouvrages, et René Crespin. S’écartant à la fois des ligueurs qui règnent à Paris, et des partisans du roi de Navarre, il sert Henri III dans l’armée royale (de 1586 à 1588). C’est l’époque où il faut placer son abjuration du calvinisme et le début de la période la plus intense de son activité littéraire. En 1589, il s’installe à Tours, où la cour et le Parlement sont réfugiés (1589-1594), fréquente une série de poètes et d’esprits « curieux », parmi lesquels le poète Guy de Tours et le traducteur et écrivain Roland Brisset. Ecrivain très fécond, il nous a laissé une œuvre abondante et variée. Oublié pendant plus de deux siècles, dès la première moitié du XIXe, on redécouvre cet auteur talentueux. « Mais c’est seulement à partir de l'étude « pionnière » de V.L. Saulnier (1944) que la critique a heureusement commencé à redécouvrir cet auteur à multiples facettes. Esprit « curieux », s’intéressant à plusieurs domaines du savoir (mathématiques, optique, catoptrique, médecine, peinture, sculpture, alchimie, pour ne citer que les principaux), il incarne en effet de façon très efficace le « savant » typique d'une époque de transition entre la Renaissance et le Baroque. Sa production littéraire peut même passer pour l'exemple idéal des changements profonds qui s'opérèrent dans les conceptions de la connaissance au tournant entre le XVIe siècle et le XVIIe, passage d'un savoir encyclopédique à un savoir morcelé et non systématique. Auteur d'ouvrages en vers et en prose appartenant à des genres différents les uns des autres, il est à l'aise aussi bien dans la poésie lyrique, amoureuse, satyrique, que dans des textes d'inspiration morale, politique, « scientifique », philosophique (dans la lignée de Scève et de Du Bartas). Mais Béroalde fut aussi et surtout auteur de romans. Il révèle dès le début de sa carrière de romancier, une tendance à rendre plus ou moins chaotiques, miroitantes et « kaléidoscopiques » les structures fondamentales du genre : personnages très nombreux qui jouent à tour de rôle la fonction de narrateur, histoires multiples qui s'enchevêtrent, allure narrative labyrinthique, ce qui provoque souvent chez le lecteur un sentiment de dépaysement et presque de vertige. Béroalde aime aussi mêler entre elles les « matières » les plus disparates et l’on doit lui reconnaître la capacité de nous surprendre toujours, de réveiller constamment notre curiosité et de nous transmettre, comme à travers une véritable contagion, une passion pour la recherche de la connaissance sous toutes ses formes. Il est fondamental de remarquer que Béroalde adopte systématiquement, surtout au début de ses romans, mais aussi au cours du récit, un ressort narratif très efficace, emprunté peut-être à Rabelais, qui, dans le prologue de Gargantua, nous invitait à trouver la «substantificque mouelle » à l'intérieur de l' « exterieure apparence ». De même, Béroalde nous exhorte constamment à rechercher au-dessous de ce qu'il appelle tour à tour l'« escorce », la « feinte » ou l'« artifice » d'une narration apparemment légère ou même futile quelque chose de plus profond et précieux, s'identifiant pour lui avec le désir du savoir et la quête d'une perfection artistique qui lui échappe sans cesse, comme le démontre parfois, d'ailleurs, l'inachèvement conscient et voulu de quelques-uns de ses romans » (Daniela Mauri). C’est ainsi que dans le Cabinet de Minerve, le récit romanesque s’unit à la réflexion scientifique et aux descriptions d’œuvres d’art. L’une des plus rares éditions originales d’un roman français du XVIe siècle dont aucun exemplaire n’est apparu sur le marché public depuis un demi-siècle. Il est ici conservé dans sa reliure d’origine en vélin de l’époque, condition éminemment enviable, les deux seuls exemplaires cités par Tchemerzine étant en reliure postérieure. OCLC ne répertorie que 3 exemplaires dans l’ensemble des Institutions publiques du monde : B.n.F., University of Alberta et Princeton University.
Edition originale - l’un des exemplaires du tirage de luxe sur grand papier de Hollande - reliée en demi-maroquin rouge de l’époque. Paris, chez M. l'abbé de La Chau, M. l'Abbé Le Blond, et chez Pissot, 1780-1784. 2 volumes in-folio de : I/ 1 frontispice, (16) ff., 303 pp. et 102 planches numérotées 97 (3 pl. 35, 3 pl. 39, 2 pl. 78); II/ (2) ff., v pp., (1) f., 215 pp., (5) pp., et 77 planches chiffrées 76. Demi-maroquin rouge à grain long, roulette dorée autour des plats, dos lisses ornés de filets et fleurons dorés, non rognés. Reliure de l’époque. 350 x 214 mm.
Edition originale et exemplaire de luxe de premier tirage, l’un des rares imprimés sur grand papier de hollande signalé par Brunet. Cohen 543, Brunet, III, 727. «Lachau (L’Abbé Geraud de), bibliothécaire, secrétaire interprète et garde du cabinet des pierres gravées du duc d’Orléans a publié avec l’abbé Leblond, son ami, le deuxième volume de la Description des principales pierres gravées du cabinet du duc d’Orléans, Paris, 1784, petit in-folio; l’abbé Arnaud est l’auteur du premier volume de cette ouvrage, le plus beau qui eût encore paru dans ce genre. Il y en a des exemplaires en grand papier de Hollande.» (Michaud). Toutes les pierres décrites dans cet ouvrage, acquises en 1741 et vendues par la suite à Catherine II, sont illustrées d'une planche et accompagnées d'explicationsérudites avec de nombreux renvois aux textes antiques. «En tout cas superbe frontispice par Cochin, gravé par Saint-Aubin, renfermant le portrait du duc d’Orléans; 1 fleuron, le même pour les deux titres, par Saint-Aubin; 2 très jolies vignettes, en tête du 1er volume et du 2ème dessinées par Cochin et A. de Saint-Aubin, gravées par Saint-Aubin; 179 pierres gravées par Saint-Aubin, quoique non signées, et 55 culs-de-lampe, la plupart d’une grande beauté (46 dans le 1er volume et 9 dans le 2ème) tous dessinés et gravés par Saint-Aubin, à l’exception du dernier du 1er volume, gravé par Mme E. de Sabran. Les pierres gravées ont des numéros de 1 à 97 dans le premier volume; les n° 35 et 39 ont trois planches et le n° 78 en a deux, et de 1 à 76 pour le second, le n° 2 ayant deux planches». (Cohen) Sept planches de médailles spintriennes contenant 37 sujets, dessinés et gravés par Saint-Aubin ont été tirées ensuite et ajoutées à certains exemplaires. En conséquence, Cohen mentionne qu’«il est à observer que fort peu des exemplaires en reliure ancienne contenaient à l’origine les planches spintriennes». «Un superbe exemplaire relié en maroquin rouge par Derome, formé par Le Blond, l’un des auteurs, tiré sur papier de choix, composé d’épreuves de tout premier tirage et contenant 3 planches découvertes et plusieurs culs-de-lampe spintriens, vendu 3100 F. Or (un livre de bibliophilie se négociait alors à compter de 5 F. Or), vente Beckford (I, n. 2464), est aujourd’hui chez M. Henri Béraldi.» (Cohen). Précieux exemplaire appartenant au tirage de luxe sur grand papier de Hollande conservé dans sa belle reliure de l’époque en demi-maroquin rouge.
L’ Auteur & M. Ponce, sd. 1788 In-4 plein velin, dos à nerfs, pièce de titre, tranches marbrées, 24 planches hors-texte sous serpentes & 24 ff. de texte pour l’explication des planches. Rares rousseurs, brunissures marginales et petite humidité angulaire en pied. Bon exemplaire
Ces scènes de la vie de Confucius contribuèrent largement à la mode des “chinoiseries” qui gagna l’Europe en cette fin du XVIII° siècle. Le cabinet de Mr. Bertin deviendra le Cabinet des estampes de la Bibliothèque Nationale. Bon état d’occasion
[LEMIRRE (Elisabeth), sous la direction de] - [Cabinet des Fées].-
Reference : 82327
(1989)
1989 Arles, Editions Philippe Picquier, 1989, in 8° broché, 319 pages ; gravures hors-texte ; couverture illustrée.
Abbé de La Porte - Chevallier de Mailly - Comte de Caylus - Charles Duclos - Jean-Jacques Rouseau - Antoine Galland. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
[LEMIRRE (Elisabeth), sous la direction de] - [Cabinet des Fées].-
Reference : 82328
(1989)
1989 Arles, Editions Philippe Picquier, 1988, in 8° broché, 333 pages ; gravures hors-texte ; couverture illustrée.
...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69