Göttingen Steidl 2003 Edition originale, exemplaire neuf signé par Roni Horn. (100029)
Reference : 100029
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Paris, Firmin Didot frères, 1849 in-8, 13 pp., demi-veau vert, dos lisse orné de filets dorés, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Dos insolé, rousseurs. Bon exemplaire.
Rare. Avec les opuscules réunis (cf. infra), la plaquette documente un épisode qui compromit gravement la carrière de Désiré Raoul-Rochette (1790-1854), alors conservateur des médailles et pierres gravées du Cabinet des Médailles de la Bibliothèque royale depuis la mort d'Aubin-Louis Millin (1818). Laissant à Mionnet, premier employé du Cabinet, le soin des travaux scientifiques, il ne s'intéressa qu'aux acquisitions et se consacra surtout à la chaire d'archéologie de la Bibliothèque. Tout se passa à peu près normalement jusqu'à ce que deux affaires viennent entacher sa réputation : celle du trésor de Berthouville et celle du grand vol de 1831. Dans la première affaire, devançant Charles Lenormant qui intervenait pour le Louvre, il agit avec Rollin, marchand de médailles et d'antiquités au Palais-Royal, un des principaux partenaires du Cabinet, confondant les intérêts du marchand et ceux de son département, sans certainement en retirer un profit personnel. L'opinion publique le rendit cependant responsable du vol de 1831 qui fut un vrai désastre pour le Cabinet. Ces affaires portèrent un coup fatal à son ascension. Candidat à deux reprises à la direction de la Bibliothèque, en 1838, et en 1839, il lui fut à chaque fois préféré Jomard. De plus, en 1832, avaient été créés deux postes nouveaux au Cabinet, celui de second conservateur et celui de second conservateur-adjoint auxquels furent nommés respectivement Letronne et Lenormant. De 1832 à 1848, Letronne s'employa à le déconsidérer. Raoul- Rochette fut victime de la chute de Louis-Philippe en 1848. Il fut révoqué par Carnot, ministre de l'Instruction publique du nouveau gouvernement, mais conserva toutefois sa chaire d'archéologie à la Bibliothèque. En dépit de ses protestations, il ne revint jamais au Cabinet.Reliées à la suite, les autres pièces de la polémique : I. CARNOT (Hippolyte). Réponse à M. Raoul-Rochette, suivie du rapport d'une commission d'enquête instituée en 1848 par le ministre de l'Instruction publique pour examiner la conduite de M. Raoul-Rochette dans l'acquisition des vases de Bernay. Paris, Imprimerie de L. Martinet, 1850, 40 pp.II. RAOUL-ROCHETTE. Lettre à M. Carnot, sur sa Réponse à M. Raoul-Rochette, insérée dans la Liberté de penser, revue philosophique et littéraire, tome V (...). Paris, Firmin Didot frères, 1850, 30 pp.III. RAOUL-ROCHETTE. Post-scriptum à ma Lettre à M. Carnot. Paris, Firmin Didot, 1850, 36 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
À Paris, Chez Germain Mathiot, 1821 in-8, IV-236 pp., demi-veau prune, dos à nerfs, roulettes dorées et fleurons à froid (reliure de l'époque).
Édition originale de ces réflexions et explications de Napoléon sur sa vie et sa façon d'exercer le pouvoir. Ces "mémoires", recueillis par l'huissier de son cabinet à Sainte-Hélène et enrichis de notes "précieuses sur les six derniers mois de la vie de Napoléon ", étaient principalement destinés au fils de l'Empereur.C'est en fait un pamphlet contre Napoléon par Charles Doris.Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Londres, J. Nours, 1753 in-12, xxiv pp., 248 pp., demi-basane fauve, dos lisse orné de filets et dent-de-rat dorés, pièce de titre orangée, tranches jaunes mouchetées de rouge (reliure de la fin du XVIIIe). Coins abîmés.
Première traduction française, donnée par Paul-François Velly (1709-1759), des 5 pamphlets rédigés par le médecin et homme de lettres écossais John Arbuthnot (1667-1735), avec l'aide de son ami Swift, pour favoriser les négociations du gouvernement tory avec la France dans le dessein de terminer la Guerre de succession d'Espagne, et réunis dans la satire intitulée : The law is a bottomless pit, or The History of John Bull, exemplify'd in the case of the Lord Strutt, John Bull, Nicholas Frog, and Lewis Baboon. Who spent all they had in a law-suit. Printed from a manuscript found in the cabinet of the famous Sir Humphry Polesworth (Londres, John Morphew, 1712). John Bull est évidemment la personnification de l'Angleterre, et Lewis Baboon celle de Louis XIV [Baboon = Bourbon], tandis que le défunt Lord Strutt représente évidemment Charles II d'Espagne. Le ton grinçant et le caractère grotesque des personnages font effectivement penser à Swift, mais la manière est étrangère au satiriste, et l'accord s'est fait sur une attribution essentielle à Arbuthnot.Il est important de noter que l'ouvrage contient la toute première figuration de la Grande-Bretagne sous les traits de John Bull, dont les caractéristiques, désormais fixées, ne peuvent être décrites qu'en anglais : "A stout, middle-aged, country-dwelling, jolly and matter-of-fact man".Quérard I,81.RELIÉ À LA SUITE : [GOUDAR (Ange) :] La paix de l'Europe ne peut s'établir qu'à la suite d'une longue trêve, ou Projet de pacification générale, combiné par une suspension d'armes de vingt ans, entre toutes les puissances politiques. Par M. le chevalier G***. Amsterdam, Châtelain, 1757, [4] ff. n. ch., xxxviij pp., pp. 3-244, xxiv pp. de table des matières. Quérard III, 418 (pour l'édition de 1761 seulement). Édition originale rare de l'un des derniers textes purement politiques de Goudar, avant sa reconversion dans la satire plus ou moins calomnieuse : dans la lignée des projets de paix perpétuelle élaborés dans la première moitié du siècle, il propose une entente européenne et une armée supranationale sanctionnant toute nation qui s'engagerait dans la guerre, s'appuyant sur le principe que les bénéfices de la paix sont d'abord une question d'habitudes et que les nations européennes doivent connaître une période sans conflit pour en comprendre tous les bénéfices. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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[Paris], Imprimerie de P. R. C. Ballard, 1766 in-4, 12 pp., avec une vignette funèbre en-tête gravée par Prévost d'après C. M. Cochin, et 3 planches hors texte gravées par Faraval d'après Challe, dérelié. Court de marge extérieure.
Philippe Ier, second fils de Philippe V et d'Élisabeth Farnèse, et fondateur de la maison de Bourbon-Parme, était mort le 18 juillet 1765 après avoir régné sur les duchés de Parme, Plaisance et Guastalla de 1748 à sa mort.Nommé par lettres patentes du 23 février 1765, dessinateur de la chambre et du cabinet du roi, grâce au soutien du duc d’Aumont face à d’autres brillants candidats, Charles-Michel-Ange Challe (1718-1778) était, par fonction, l'ordonnateur des pompes funèbres officielles : et il devait s’illustrer, en particulier dans les premières années de sa charge, par les architectures éphémères qu’il créa pour les grandes pompes funèbres à un moment où le goût transitait vers le néoclassicisme. Ainsi il conçut les monuments de l’infant Philippe de Bourbon, duc de Parme puis de Louis, dauphin de France, de Stanislas Leszczynski, roi de Pologne, d'Élisabeth Farnèse, reine d’Espagne, de la dauphine Marie-Josèphe de Saxe, de la reine de France, de Charles-Emmanuel III de Savoie, puis enfin du roi Louis XV lui-même. Absent de Ruggieri. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie de P. R. C. Ballard, 1766 in-4, 11 pp., avec une vignette au titre, une vignette funèbre en-tête gravée par Prévost d'après C. M. Cochin, et 4 planches hors texte gravées par Martinet d'après Challe, dérelié.
Nommé par lettres patentes du 23 février 1765, dessinateur de la chambre et du cabinet du roi, grâce au soutien du duc d’Aumont face à d’autres brillants candidats, Charles-Michel-Ange Challe (1718-1778) était, par fonction, l'ordonnateur des pompes funèbres officielles : et il devait s’illustrer, en particulier dans les premières années de sa charge, par les architectures éphémères qu’il créa pour les grandes pompes funèbres à un moment où le goût transitait vers le néoclassicisme. Ainsi il conçut les monuments de l’infant Philippe de Bourbon, duc de Parme puis de Louis, dauphin de France, de Stanislas Leszczynski, roi de Pologne, d'Élisabeth Farnèse, reine d’Espagne, de la dauphine Marie-Josèphe de Saxe, de la reine de France, de Charles-Emmanuel III de Savoie, puis enfin du roi Louis XV lui-même. Absent de Ruggieri. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT