Reference : EMB50AP
ISBN : B003CGIKP6
Calmann-Levy Broché D'occasion très bon état 01/01/1964 100 pages
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
49 rue Gay Lussac
75005 Paris
France
01 43 29 11 00
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Calmann-Lévy, 1938, in-12, 222 pp, une gravure sur double page hors texte et 2 plans, broché, bon état (Nouvelle Collection historique - Château,x décors de l'histoire). Edition originale sur papier vélin du Marais, exemplaire nominatif imprimé spécialement pour Madame Paul Brenot
"Quand, visitant Chantilly, on admire le château, les étangs, la forêt, on oublie souvent combien de siècles ont passé depuis la construction de la maison forte, bâtie par le gallo-romain Cantilius sur un rocher au milieu des marécages. M. Henri Malo retrace, dans un ouvrage d'une érudition remarquable, toute l'histoire du château de Chantilly ; bien plus, l'histoire guerrière et artistique, glorieuse et somptueuse d'une longue époque. Que de transformations subies par la forteresse primitive construite contre les envahisseurs barbares ! Cette région fut le berceau de la monarchie capétienne. C'est à Senlis que le duc de France, Hugues Capet, fut proclamé roi par son frère le duc de Bourgogne et par les principaux seigneurs et évêques de France, Le chevalier Rothold de Senlis, « qui participa à ce grand événement fut le premier seigneur de Chantilly que nous connaissions ». Des siècles passèrent. Le château fut reconstruit, agrandi. Mais ce ne fut qu'au XVIe siècle que les châteaux, au lieu de répondre à un but de défense comme c'était le cas depuis le début de l'âge féodal, durent satisfaire à un désir d'agrément. Anne de Montmorency, le grand connétable, fit transformer entièrement le château et le domaine. Henri de Montmorency y passa de courts moments de bonheur auprès de sa femme. Louis XIII confisqua les biens du malheureux prince, exécuté à Toulouse, et se réserva Chantilly. Après sa mort, Anne d'Autriche restitua le domaine à la sœur de Henri de Montmorency, la princesse de Condé, dont le fils venait de remporter la bataille de Rocroi. Le grand Condé en devint donc le maître. Louis XIV aurait désiré se réserver Chantilly ; Condé réussit à le conserver. Mais après tant d'années mouvementées, après ses victoires, ses triomphes, sa rébellion, Condé vieillissant retrouva « un parc dévasté par la guerre un château longtemps inhabité ». Il reconstitua le domaine avec somptuosité... M. Malo retrace avec une prodigieuse quantité de détails les transformations successives de Chantilly, la vie du domaine, les embellissements apportés par ses maîtres successifs ; puis les pillages et les destructions de la Révolution. C'est Louis XVIII qui fit rendre son domaine à Louis-Joseph de Condé. Ce prince en reprit possession en 1818 ; avec ténacité il récupéra ses biens, ses archives, recueillies par les Archives nationales, des meubles, des objets d'art. A sa mort en 1818, son fils, le duc de Bourbon s'établit à Chantilly et continua l'œuvre de reconstitution de son père. Encore enfant, en 1830, le duc d'Aumale, Henri d'Orléans, cinquième fils de Louis-Philippe, devint le possesseur de Chantilly, le duc de Bourbon l'ayant désigné comme son légataire universel. Ce n'est qu'en 1845, après la campagne d'Algérie et la prise de la Smala que le duc d'Aumale s'établit à Chantilly. Ce fut l'œuvre de sa vie « d'en faire un reliquaire d'histoire, un temple de l'art, un foyer d'intelligence, l'un des joyaux les plus resplendissants de la culture française ». En léguant Chantilly à l'Institut, c'est «un musée historique et un document » que le duc d'Aumale a voulu lui laisser. M. Malo, conservateur du Musée Condé, connaît en érudit et met en valeur les trésors d'art qui lui sont confiés." (H. Dehérain, Journal des Savants, 1939)
Paris, Librairie de "La Construction Moderne" Editeur, 1907, 1 volume in-folio de 330x250 mm environ, viii-160-(2)- pages, reliure signée, plein maroquin vert foncé, dos à nerfs portant titres dorés, gardes marbrées encadrées d'une large frise dorée, coupes et tranche de tête dorées, couvertures et dos conservés. Avec des illustrations dans le texte, des planches hors-texte sous serpentes, et un envoi de l'auteur sur la première garde blanche. Cuir décoloré sur le dos, mors en partie fendus mais structure solide, tranches un peu jaunies sinon bon état.
Marius Vachon (Châtelus, 1850 Vauvillers, 1928) est historien et critique d'art français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Vrin 1978 Vrin, Bibliothèque d'Histoire de la Philosophie, 1978, 500 p., broché, bas du dos légèrement émoussé, bon état pour le reste et intérieur très propre.
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Sans lieu, ni date, 13,5 x 19 cm, 16 pp, couverture souple, en bon état,
Petit catalogue présentant et retraçant l'histoire de la porcelaine de Chantilly.
Edition originale et premier tirage des 21 ravissantes estampes de vues des jardins et bâtiments de Chantilly, l’un des exemplaires sur grand papier vélin. A Paris, chez Desenne, Gattey, Guyot et à Chantilly chez M. Hédouin, 1791. In-8 de (2) ff., 1 plan dépliant, 60 pp., 20 planches hors texte. Plein maroquin vert, plats ornés d’un décor de croisillons dorés au semé d’étoiles avec roulette d’encadrement, dos à cinq nerfs orné de cinq pastilles de maroquin rouge cerclées d’or sur un champ de points dorés, pièce de titre de maroquin rouge, coupes décorées, tranches dorées. Reliure mosaïquée de l’époque. 217 x 134 mm.
Edition originale et premier tirage des 21 ravissantes estampes de vues des jardins et bâtiments de Chantilly, l’un des exemplaires sur grand papier vélin. Brunet, IV, 899. Elle est ornée d’un plan dépliant et de 20 planches interprétées à la manière noire par Mérigot et Fils. « La nature et les arts semblent avoir, à l’envi, contribué à l’embellissement de Chantilly. Il est peu de lieux en France qui réunissent autant d’objets de magnificence et d’agrément. Le luxe et la richesse des bâtiments, la variété et la beauté des jardins, l’abondance et la limidité des eaux, l’éclat des divers points de vue, des collections précieuses, des raretés de plusieurs genres... c’est ce qui nous a déterminé à en offrir le tableau... » « On a tiré quelques exemplaires sur papier vélin pour les premières épreuves... » (Préface) Mercier écrivait en 1781 : « Je n’ai encore rien trouvé de comparable à Chantilly aux environs de la capitale. Trente voyages dans ce lieu enchanté n’ont pas encore épuisé mon admiration. C’est le plus beau mariage qu’aient jamais fait l’art et la nature ». « Ouvrage publié par Mérigot et orné de 20 figures très finement gravées à l’aquatinte. C’est le pendant de la ‘Promenade ou Itinéraire des Jardins d’Ermenonville’ ». (Bulletin Morgand et Fatout, n°7744) D’Argenville, dans son Voyage pittoresque des environs de Paris, ne se montre pas moins enthousiaste : « Chantilly réunit tout ce que la nature et l’art peuvent produire d’agréable pour former un des plus beaux lieux du monde. L’art y est même tellement caché, que les aimables aspects qu’il présente de tous côtés paraissent n’être dus qu’à la nature, qui y étale de toutes parts un spectacle varié, également nouveau et toujours charmant. Les plaines, les bois et les coteaux que renferme le parc y offrent les plus agréables paysages du monde. Les cascades, les parterres, les îles et les bosquets forment ensemble la vue la plus délicieuse qui puisse s’offrir à l’imagination ». « Parmi les curiosités de la nature et de l’art qu’on y admirait au siècle dernier, et dont quelques-unes ont été respectées par la tourmente de 1793, nous citerons, d’après d’Argenville : la Galerie des cerfs, contigüe à la serre de l’Orangerie ; les Bosquets, séparés de l’Orangerie par un petit canal et remplis de portiques de treillage, de bassins, de jets d’eau et de jeux divers... ; les Cascades de Beauvais, assemblage de mascarons, de coquilles, de rocailles, de jets d’eau... ; le Jardin ou Parc de Sylvie, où s’élève la petite maison du même nom, près de l’étang... ; le Jeu de l’oie, pratiqué dans un bosquet avec des pierres marquant les numéros et des figures d’oie montées sur des piédestaux ; le Jeu de l’arquebuse, formé d’une croix de gazon... ; la Ménagerie ; la Laiterie, etc. A ces diverses curiosités citées par d’Argenville en 1768, il faut ajouter le Jardin anglais et le Hameau formé de quelques maisonnettes rustiques dans le goût du Petit Trianon. Ces deux embellissements sont dus au prince Louis-Joseph, qui les fit exécuter vers 1780 ». (Larousse du XIXe siècle). Précieux exemplaire, de premier tirage, imprimé sur grand papier vélin, conservé dans son élégante reliure en maroquin vert mosaïqué et décoré de l’époque. Il provient de la bibliothèque The Honorable Lord Gray avec ex libris.