Reference : ELC53AP
ISBN : B003P0ZRPA
Puf / Que sais-je Broché D'occasion bon état 01/01/1970 100 pages
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
49 rue Gay Lussac
75005 Paris
France
01 43 29 11 00
Par correspondance ou en librairie. Envoi possible par Mondial Relay (nous le signaler).
n-12° aux armes de la Comtesse de Verrüe sur les deux plats, éléments héraldiques au entre nerfs. Plein veau à nerfs, coiffe de tête arasée, tranchefile présente, coiffe de queue parfaite, traces d'humidité sur le cuir en queue , mors usés, trois coins émoussés, le 4e parfait. Gardes coulers et charnières parfaites, tranches marbrées. La garde blanche recto et la page de titre sont en déficit. Epître (3 ff°)- Tables (2 ff°) - p. 1 à 237 - Permissions et approbations (3 p.)- garde blanche verso 3 ff° - 2 ff° - 237 p. - 2 ff°
Petit in-12° en bon état, aux armes de la Comtesse de Verrüe [d’argent, à la croix de sable, cantonnée de 4 losanges de même (Verruë) ; accolé d’Albert de Luynes, écartelé de Rohan] , pièces de blason en dos [Lion rampant et macles ]. Ses armes sont surmontées de la mention "Paris", indiquant que cet ouvrage provient de sa bibliothèque de l'hôtel de la rue du Cherche-Midi, celle-là même mise en vente en vente en 1737 par Gabriel Martin avec un catalogue de 3 000 titres sur les 18 000 que contenait la bibliothèque de la comtesse [Meudon + Paris]. Pour rappel, la comtesse de Verrüe, icône de la bibliophilie, était Jeanne Baptiste d'Albert de Luynes (1670-1736), épouse de Joseph de Scaglia, comte de Verrüe. Elle fut la maîtresse de Victor-Amédée II, duc de Savoie. Elle finit par se réfugier à Paris en 1700. Cette édition est celle de Jean de La Caille, le célèbre historien de l'imprimerie. Une première édition parut en 1684 chez Claude Barbin et André Cramoisy. L'exemplaire que nous présentons n'a plus sa page de titre (et sa garde blanche) [défaut compensable par une restauration fac-similé sur papier ancien, me contacter en MP pour cette option], mais la rareté de ce texte en fait un exemplaire remarquable. L’Ethiopie orientale désigne les contrées de l’Afrique du Sud-Est. L’influence portugaise y fut prépondérante. Leurs comptoirs côtiers présentaient une importance vitale, non seulement parce qu’ils jalonnaient la route maritime des Indes, mais aussi du fait qu’ils permettaient d’accéder aux mines d’or du Monomotapa, ce nouveau Pérou qui suscita tant de passions en Europe. La traduction française du père Gaëtan Charpy, dédiée à Colbert, trahit la persistance de ces convoitises, la version originale remontant à 1609. Né à Evora, João Dos Santos séjourna onze ans en Afrique australe. Il disparut à Goa en 1622. Le récit du missionnaire dominicain est un classique de la littérature portugaise de voyage. En 1586, quatre mois après avoir quitté Lisbonne, il s’installa sur la côte à Sofala, avant de pénétrer à l’intérieur du Mozambique par la voie du Zambèze. Ethnologue avant l’heure, il a recueilli de curieuses informations sur les royaumes des Bantous, appelés Cafres par les Portugais, terme emprunté à l’arabe kafir, signifiant « infidèle ». Il décrit leurs habitations, leurs cérémonies funèbres, ainsi que la fl ore, la faune, la chasse ou le cannibalisme. Le texte de Jao Dos Santos a été republié par les éditions Chandeigne en 2011 (800 p.)
Augustin Challamel, 1904. In-12 demi-veau fauve, 513 pages. L'Abyssinie païenne (5802-955 av. J-C), l'Abyssinie juive et grecque (955 av. J-C-341), l'Abyssinie chrétienne (341-1903). Ouvrage très dense et précis. A noter un chapitre sur la dynastie juive des Falachas. Exemplaire modeste mais dépourvu de rousseurs.
I. [PAEZ, Gaspar / MENDEZ, le Père Alphonse] II. [KIRWITZER, Wencelas Pantaléon] III. [ANDRADE, Antonio de]
Reference : LCS-8124
Rare réunion de trois lettres jésuites écrites d’Ethiopie, de Chine et du Tibet. Exemplaire d’une grande pureté conservé dans son vélin de l’époque. Paris, Sébastien Cramoisy, 1629.Soit 3 ouvrages reliés en 1 volume in-8 de : I/ (4) ff., 262 pp. mal chiffrées 252, (1) f.bl. ; II/ (2) ff., 102 pp., (1) f.bl. ; III/ (4) ff., 104 pp. Plein vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 168 x 108 mm.
I/ Première édition de la traduction française de ces relations écrites par les jésuites Gaspar Paez (pour 1624 et 1625) et Alphonse Mendez (pour 1626) envoyés en mission en Éthiopie. Sommervogel, Bibliothèque de la compagnie de Jésus, V, 258 ; Carayon 906. Inconnu à Chadenat, Brunet et Barbier. II/ Première édition de la traduction française de ces lettres adressées de la Chine au Père Mutio Vitelleschi, général de la Compagnie de Jésus. Cordier, Bibliotheca Sinica, 815 ; Chadenat 4896. En raison du soutien qu’il apporte aux missions jésuites en Extrême-Orient, c’est pendant le « mandat » de Vitelleschi que les jésuites connaissent leur âge d’or en Chine. Les lettres présentes dans ce recueil, rédigées par un religieux, exposent ce qui s’est passé dans les missions jésuites en Chine en 1624. L’auteur de cette relation est probablement Wencelas Pantaléon Kirwitzer car il a signé la dernière des lettres. Mais le présent ouvrage a parfois été attribué au Père Darde ou au Père Jean-Baptiste Machault. Les deux premiers chapitres donnent une vision globale de la situation politique de la Chine et des progrès de la religion chrétienne dans ce pays à l’époque. Les autres lettres témoignent de la situation des diverses missions établies à travers tout le pays. Kirwitzer est un astronome et un mathématicien qui entra chez les jésuites en 1606. Il partit en mission en Asie avec d’autres jésuites en 1618, séjourna à Goa et en Chine, où il mourut en 1626. « Curieux et rare recueil » (Chadenat). « Je crois pouvoir attribuer cette traduction au Père Darde… Elle pourrait cependant être du P. J.-B. de Machault » (Sommervogel). III/ Première édition française de la lettre écrite du Tibet par antonio de Andrade, datée du 15 août 1626. Streit V, 310; Cordier BS 2901. Antonio de Andrade, né en 1580 à Oleiros (Portugal) et mort (empoisonné) le 19 mars 1634 à Goa était un prêtre jésuite portugais, missionnaire en Inde et au Tibet. « Il se fit remarquer dès l’origine par la finesse de son esprit et la maturité de son jugement ; c’est du moins ce que nous dit Barbosa. Bientôt il passa dans les missions de l’Inde, et il arriva à Goa dans la première année du dix-septième siècle. Nommé supérieur de la résidence du Mogol, il apprit là qu’il existait au Thibet certains vestiges du christianisme ; ou plutôt il eut connaissance de ces formes extérieures du culte de Boudha, qui ont frappé d’une surprise si grande plusieurs voyageurs par leur analogie avec notre culte. Antonio de Andrade n’hésita pas à entreprendre un voyage immense ; et, revêtu de l’habit mogol, il se dirigea vers le Thibet. Ce qu’il eut à souffrir de privations dans ce voyage difficile serait trop long à raconter : il suffira de dire que, dans les contrées montueuses qui séparent l’Inde du Thibet, il eut à braver un froid assez vif pour que les doigts de ses pieds fussent gelés complètement. Il parvint enfin à Caparanga en 1624, cité qui était alors la résidence du chef militaire du Thibet. On affirme qu’il y prêcha l’Evangile, et qu’il put même édifier un temple à la Vierge, dans la construction duquel les grands de la cour se faisaient un devoir de l’aider : ce qu’il y a de certain, c’est qu’il retourna dans le Mogol, qu’il y alla chercher de nouveaux ouvriers évangéliques, et qu’il pénétra une seconde fois au Thibet, où il fut reçu avec autant d’empressement qu’il l’avait été la première fois. Ce fut alors qu’il fut élu provincial de la résidence de Goa, puis député du saint office. Barbosa prétend que les juifs de Goa lui administrèrent un poison subtil, dont il mourut. » (Biographie générale, II, 545). Antonio de Andrade fut donc le premier européen à traverser l’Himalaya, en 1624. Il faudra attendre deux siècles avant qu’un autre européen pénètre à nouveau dans la ville de Caparangue. Il fonda en 1626 la mission jésuite au Tibet et édifia alors la première église chrétienne du Tibet. Il date sa relation du 26 août 1626, date à laquelle la construction de l’église fut achevée. Il décrit dans son récit les mœurs religieuses et sociales du Tibet de l’époque, ainsi que les cérémonies bouddhistes. Carl Ritter écrivait dès 1833: "Special value attaches to the artless and candid narrative from the fact that the book is rare, that the enterprise was remarkable, and that this geographical source has been left unused for two hundred years; it opened up a mountain region, which recently has had to be scientifically rediscovered." (Die Erdkunde von Asien).Précieux exemplaire de cette réunion de trois lettres jésuites de la plus grande rareté, écrites Éthiopie, de Chine et du Tibet, conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.
ARCHEOLOGIA. 1973. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 81 pages - nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 930.1-Archéologie
Sommaire : L'Ethiopie avant l'histoire une trace vers les premiers hommes - le mégalithisme en Ethiopie - Yeha berceau d'une civilisation - découverte d'un art étonnant les eglises éthiopiennes du Xe au XVIe siècle - Notre Dame de Dalon abbaye cistercienne oubliée - découverte d'un curieux dispositif de signalisation de la navigation antique - Région Rhone Alpes fouille de la chapelle Saint Gérald à Givord (Rhône) - les gravures préhistoriques de Bitzar (Cameroun) - l'archéologie au musée d'art et d'histoire de Luxembourg. Classification Dewey : 930.1-Archéologie
La Haye ; la veuve Le Vier, & Pierre Paupie, 1739 ,1 volume In-12° , 7ff.-402pp. ,relié plein basane époque , dos lisse orné , illustrée d'1 frontispice gravé et d'1 figure gravée sur cuivre dans le texte représentant 1 pièce de monnaie (p.340) ,manque la page de titre , défauts de reliure , une charnière fendue , frottements , coiffés et coins usés.
Édition en 4 parties , sur le monophysisme , le christianisme d’Éthiopie et d’Arménie , on y trouve le voyage du Joao Bermudez surnommé le Patriarche d'Abyssinie ou du Prêtre Jean , médecin ayant suivi en 1520 , Francisco Alvarez , l'ambassadeur du roi du Portugal en Abyssinie et demeuré 30 ans sur place , la mort de Christophe de Gama ,lors des guerres adalo-éthiopienne ,y est relatée. Mathurin Veyssière de la Croze fut bibliothécaire de l'électeur à Berlin et s'occupa en même temps de l'éducation du margrave de Schwedt. Son ami Leibniz le fit nommer professeur à l'université de Helmstadt. Plus tard, il devint l'éducateur de la princesse royale qui lui procura la chaire de philosophie au collège français. P1-2L