Reference : EKH38AP270
ISBN : B00YE48QT0
Hachette Broché D'occasion bon état 01/01/1946 396 pages
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
49 rue Gay Lussac
75005 Paris
France
01 43 29 11 00
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SEDES, 1994, in-12, 396 pp, 11 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Regards sur l'Histoire)
On peut s'étonner du choix du sujet traité ici : ordre intérieur et place en Europe. Ce libellé semble aller à contre-courant d'une historiographie qui, dans les trente dernières années, a privilégié l'étude des structures. Il ne saurait être question de traiter de la diplomatie et des guerres de Louis XIV suivant le seul schéma événementiel. La minorité de Louis XIV montre assez que l'ordre intérieur et la sûreté extérieure n'étaient pas assurés. Ils ne doivent pas être envisagés sous le seul aspect politique, et encore moins sous un angle moral. N'oublions pas à cet égard que l'homme du milieu du XVIIe siècle est fort différent de celui du XXe. Enfin, les grands faits politiques ne doivent pas être négligés. Si l'on ne devait retenir que trois dates dans événements internationaux qui ont marqué le règne personnel de Louis XIV, ce seraient probablement la défaite des Turcs devant Vienne en 1683, la révocation de l'Edit de Nantes en 1685 et la "glorieuse révolution" d'Angleterre en 1688. C'est dans cet ensemble de faits qu'il convient de replacer les efforts tendant à une plus grande centralisation, à une prudente unification du royaume et à la réalisation de l' "hexagone". — "A la lecture de ce cours d'agrégation d'histoire, on mesure les progrès accomplis depuis quelques années dans la connaissance de la France de Louis XIV, tant dans le domaine institutionnel que militaire : le temps des grands panégyriques est terminé. L'approche de l'auteur à partir des problèmes de la guerre et de l'armée, sa spécialité, ouvre des perspectives fructueuses pour la compréhension du grand règne. Le bilan qu'il en propose reste très nuancé : « faible » (en ce qui concerne l'étendue des conquêtes) « par rapport aux efforts considérables imposés au pays » (p. 344). L'hexagone français n'en est pas moins tracé pour l'essentiel dès la paix de Ryswick. Prenant acte des derniers travaux des démographes, l'auteur crédite, avec des réserves, le règne personnel du recul des trois grands fléaux de l'humanité : la guerre (du moins sur l'essentiel du territoire national), la peste, et, ce qui est moins évident, la famine..." (J. Boissière, Dix-Huitième Siècle, 1981)
Paris, éd. Club des Libraires de France, 25 novembre 1959, expl. n° 2287/4000 sur Bouffant, fort pt. in-8, cartonnage toilé blanc avec "médaillon" du portrait de Louis XIV au centre de la première de couv. auteur et titre dorés sur dons lisse éd., rhodoïd éd., 420 pp., ill. par de nb. reproductions de gravures anciennes, arbre généalogique des prétendants à l'héritage espagnol, bibliographie, table des documents, table des chapitres, Très bonne étude de la vie du Roi Soleil, Louis XIV. Belle documentation et très belle présentation de l'ouvrage. Pas courant Très bon état
A Paris, chez Volland / Coll. ''Vies des plus célèbres marins'', 1817. Un vol. au format pt in-12 (178 x 103 mm) de xii - 204 pp. Reliure de l'époque de pleine basane glacée et cailloutée brune, plats jansénistes, dos lisse richement orné de quintuples filets dorés, roulettes dorées, larges fleurons dorés, pièce de titre de maroquin ébène, titre doré, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, tranches jaspées.
Abraham du Quesne sert tout d'abord sous Louis XIII pendant la guerre de Trente Ans et se distingue en plusieurs occasions, notamment aux combats de Tarragone et du cap de Gata, mais doit quitter la marine en 1644 après avoir perdu un navire. Pendant les troubles de la minorité de Louis XIV, il obtient de Mazarin l'autorisation de servir dans la marine royale suédoise, en compagnie de son frère. Il prend part à la guerre de Torstenson qui oppose le royaume de Suède au Danemark et se distingue au combat de Fehmarn en prenant le navire amiral du commandant de la flotte danois Pros Mund. Rentré en France, il réintègre la Marine royale et est envoyé en 1669 au secours de Candie, assiégée par les Turcs. Il prend part à la guerre de Hollande (1672-1678) et combat à la bataille de Solebay (1672) et à Alicudi (janvier 1676), mais c'est à la bataille d'Agosta (avril 1676) et à celle de Palerme qu'il se distingue tout particulièrement. Il termine sa carrière avec le grade de lieutenant général des armées navales. Polak, Bibliographie maritime française, 8229. Angles et coiffe supérieure élimés. Début de fente - sans conséquence - affectant le mors supérieur. Petit manque superficiel en marge du second plat. Rares rousseurs dans le texte. Infime déchirure affectant un feuillet. Quelques autres présentent une petite plissure angulaire. Du reste, bonne condition.
Paris, Le Club du Meilleur Livre, 1956. 13 x 20, 317 pp., 18 planches en N/B, reliure d'édition pleine toile bleu + rhodoïd, bon état.
Les Indes savantes, 2012, gr. in-8°, 620 pp, préface de Robert Muchembled, graphiques et tableaux, 9 cartes, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Le livre, issu de la thèse de doctorat de l’auteur, décrit l’évolution de la maréchaussée et de la délinquance en Île-de-France de 1667 à 1770. L’auteur renouvelle les connaissances historiques à propos de la maréchaussée, et élargit la perspective au fonctionnement de la police sous Louis XIV et Louis XV, ainsi qu’au délicat problème de la construction de l’obéissance à l’Etat. La recherche est basée sur un important travail dans les archives, nourrissant plusieurs bases de données sur les milliers de délits et crimes pendant la période. Née au début du XVIe siècle, la maréchaussée de l’Île-de-France est créée pour combattre la grande criminalité et protéger les principaux chemins des environs de Paris. Sous le contrôle de Colbert depuis 1668, elle est divisée en brigades, puis sous Jérôme de Pontchartrain elle est mise au service d’une politique de sécurité publique et de la politique pénale du gouvernement. D’une compagnie auxiliaire de la justice prévôtale, spécialisée dans la sécurité des grands chemins, la maréchaussée de l’Île-de-France devient une compagnie de police du milieu rural francilien au cours du XVIIIe siècle. En 1741, face à la hausse de la criminalité contre les biens, la répression contre la marginalité connaît une nouvelle phase, accompagnée d’une plus grande rigueur pénale.