Reference : EEG51AP
ISBN : 9782010050220
Hachette Broché D'occasion bon état 01/01/1979 100 pages
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
49 rue Gay Lussac
75005 Paris
France
01 43 29 11 00
Par correspondance ou en librairie. Envoi possible par Mondial Relay (nous le signaler).
P., Librairie Hachette et Cie, 1905, in-4°, xv-249 pp, 12 planches hors texte gravées par Raymond d'après les aquarelles d'Alfred Paris et imprimées en couleurs, 6 gravures en-têtes et 6 culs-de-lampe gravés en noir dans le texte, 2 portraits d'Adrien Bourgogne, reliure percaline rouge décorée noir et or, dos lisse orné en long, tranches dorées (rel. de l'éditeur), coiffe sup. arrachée, sinon bon état (Tulard, 208)
Célèbres mémoires relatifs en particulier à la Campagne de Russie. Première édition illustrée de ces extraordinaires mémoires publiés pour la première fois en 1896-1897 dans la Nouvelle Revue Rétrospective. Ils appartiennent aux récits populaires mythiques de ces épopées, au même titre que ceux de Parquin ou de Coignet La relation de la campagne et surtout de la retraite-de Russie par ce simple sergent est particulièrement saisissante. Tulard (208) termine sa notice sur Bourgogne par ces mots : "Mais quelle vie !" — Le 22 juin 1812 commence la campagne de Russie, l'une des plus mémorables des temps modernes. Une armée de 650.000 hommes se lance à la conquête d'un immense empire. Six mois plus tard, à peine en revint-il un sur dix. Adrien Bourgogne, sergent vélite de la Garde impériale, fut de ceux qui, à pied, parcoururent ces milliers de kilomètres et furent de tous les combats. Borodino, l'incendie de Moscou, la retraite et le passage de la Bérézina, il y était, et il raconte l'horreur à nu. Son témoignage, d'une extraordinaire intensité de vie, représente le point de vue du soldat sur cette épopée qui tourna au désastre. — "Le sergent Bourgogne est le premier à convenir que ses mémoires sont mal écrits : le style fourmille d’incorrections : la grammaire, la syntaxe sont souvent violées, et si l’orthographe paraît respectée, c’est que l’éditeur a eu soin de la rectifier quand il était besoin. Mais le sergent Bourgogne sait bien que malgré tout ses récits intéresseront le lecteur : il le dit et il a raison. Le directeur de la Nouvelle Revue rétrospective, M. Paul Cottin, qui les a publiés en 1896 dans sa Bévue, nous les donne aujourd’hui sous forme de volume. C’est bien, comme il le dit, une œuvre inédite. Il est vrai qu’un journal, L'Echo de la Frontière, les fit paraître en feuilleton, en 1857 ; mais la collection est si rare que M. Cottin n’en connaît qu’un seul exemplaire, celui de la bibliothèque de Valenciennes. Et puis le texte était si bien corrigé qu’il perdait sa couleur et son originalité. C’est une copie exacte, scrupuleusement respectée, qui nous est aujourd’hui présentée. A côté des mémoires militaires, dus à des officiers supérieurs, toute une littérature nouvelle a été dans ces dernières années exhumée par des chercheurs et par des érudits, celle des notes, souvenirs et carnets de simples soldats ou de bas gradés. Nul mieux qu’eux qui les ont vécus, ne pouvait nous dire les misères et les joies, les angoisses et les enthousiasmes, rabattement ou l’exaltation d’une armée en campagne. Et ces humbles, qui n’ont pas appris à écrire, racontent avec un tel accent de sincérité, avec un naturel, une spontanéité telle que souvent, portés par le récit même, ils atteignent sans la chercher la véritable grandeur, et leur simplicité revêt une éloquente beauté. Par le détail naïvement rapporté de ce qu’ils ont vu, de ce qui leur advint, sans rien cacher, sans rien embellir ni rien grossir, par des scènes amusantes ou par des épisodes d’une dramatique horreur, par des traits d’humanité ou par des actes infâmes, contés sans prétention, ils en disent plus long que les narrations savamment composées d’un homme instruit : par eux revit l'àme des régiments, Pâme d'armées entières. « Il fallait être de fer pour résister à tous les maux, à toutes les misères de la retraite de Moscou. » L’endurance des troupes nous parait dépasser la mesure des forces humaines. Ceux même qui y furent, comme le sergent Bourgogne, se demandaient parfois, longtemps après, si tout ce qu’ils avaient vu. enduré avec tant de patience et de courage dans cette terrible campagne n’était pas l’effet de leur imagination frappée : et il leur arrivait de ne croire à la réalité d’un passé invraisemblable, et pourtant bien vrai, que sur le témoignage, sur la continuation d’anciens militaires avant jadis partagé les mêmes infortunes. Si ces souvenirs étaient jugés exacts par ceux-là qui vécurent celte histoire, s’ils nous paraissent, après bientôt un siècle, dignes de crédit, c’est que le sergent Bourgogne les avait recueillis, alors que sa mémoire était fraîche encore : il écrivit des notes en 1813, pendant sa captivité en Allemagne : il les compléta à l’aide des lettres écrites à sa mère pendant la campagne, lettres qu’il s’était fait restituer. Dès ce moment le journal était rédigé : en 1835 il fut mis en ordre. Bourgogne avait alors repris du service, sous le drapeau tricolore, comme adjudant de place à Valenciennes. On aimera à placer les souvenirs d’un simple sergent à côté des mémoires du comte de Ségur ou de tout autre officier général." (Maurice Fallex, Revue internationale de l'enseignement, 1899)
1914 Librairie Hachette et Cie, Paris, 1914 in4 cartonnage éditeur, percaline rouge à décor floral filets or et à froid,tranches dorées,Ouvrage illustré de 24 gravures noir et couleurs - Nouvelle édition - Contient, in fine, une liste des Officiers, Sous-Officiers et Soldats mentionnés par le Sergent Bourgogne et une liste des Fusiliers-grenadiers formant la compagnie du Sergent Bourgogne à dater du 1er Juillet 1812 , 255 pages.
De juin 1812 à novembre 1813, le sergent Bourgogne, grenadier vélite de la Garde impériale, participe à la fameuse campagne de Russie. De l'incendie de Moscou à Elbing en passant par Smolensk, la Bérézina et Wilna, son journal est extraordinaire récit d'une des plus terribles tragédies de l'histoire militaire.Adoptant le point de vue des plus humbles, Bourgogne raconte dans sa vérité crue cette campagne jalonnée de souffrances inouïes qui, en quelques mois, coûta la vie à quatre cent mille soldats. bon état, cartonnage bien frais
P., Club Français du Livre (Série "Mémoires" n°7), 1952, in 8° relié pleine toile grège illustrée de l'éditeur, 275 pages.
Tirage limité et numéroté. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Le club français du livre. 1951. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 270 pages.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Introduction de P.Cottin - Exemplaire n°3577. Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Fernand Nathan. 1947. In-12. Cartonné. A relier, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Papier jauni. 188 pages. Adhésif au dos. Epidermures sur les plats. Coins frottés. Partiellement désolidarisé. Notes à l'encre et tampon en page de garde. Salissures et rousseurs.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Adaptation et préface par Louis Saurel. Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires