‎Collectif‎
‎Balboa. conquistador du pacifique.‎

‎Balboa, Conquistador du Pacifique.‎

‎ Plon, 1961, in-8°, xvi-423 pp, traduit de l'américain, biblio, reliure pleine toile havane, pièce de titre chagrin carmin, couv. et dos conservés, bon état‎

‎C'est à Vasco Nunez de Balboa, conquistador du XVIe siècle que l'on attribue, avant Magellan, la découverte du Pacifique. — "Mme Romoli a tracé cette biographie du célèbre Conquistador du Pacifique avec une intelligence exceptionnelle. Se servant de toutes les sources connues, retenant ou rejetant ce qu'on peut accepter et ce qui est sujet à caution, examinant les documents du temps, les registres, les lettres, les témoignages, Mme Romoli nous a donné un travail remarquable sur la colonisation espagnole dans le nouveau monde. Le récit débute en l'an 1509 à Darien, premier établissement espagnol sur le continent américain. Balboa vit dans l'île d'Hispaniola lorsque on lui donne l'occasion de prendre part à l'expédition chargée de reconnaître les mines d'or d'Uraba. L'expédition trouve les colons espagnols engagés dans des luttes intestines féroces et plongés dans une misère atroce. Balboa prend alors la tête du mouvement des mécontents. Le roi le nomme gouverneur du Darien. Pendant quatre ans il dirige la colonie assailie par des difficultés de toutes sortes avec beaucoup d'habilité et fermeté. Des chefs indiens lui ayant révélé l'existence d'un océan de l'autre côté de l'isthme, Balboa, après vingt-huit jours de marche dans les sierras, au mois de septembre 1513, découvre enfin les eaux du Pacifique. Bientôt les dissensions entre les colons provoquent la chute de Balboa. Malgré la destitution, il poursuit ses explorations, pourtant toutes ses tentatives pour atteindre les îles des Perles se soldent par des échecs. Dénoncé comme conspirateur, Balboa est décapité en janvier 1519. Sa mort marquera la fin de la colonie de Darien. Mme Romoli a su raconter avec beaucoup d'intelligence et de goût les étapes de cette vie fertile en rebondissements. Sa biographie de Balboa présente l'alliance fort rare d'une érudition très solide et d'un indiscutable talent littéraire." (G. Busino, Revue suisse d'histoire, 1961) ‎