Reference : DJH18GM
ISBN : B00275ONI6
Gallimard Nrf Relié D'occasion bon état 01/01/1963 150 pages
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
49 rue Gay Lussac
75005 Paris
France
01 43 29 11 00
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Paris, Louis Billaine, 1667. In-4 de (12)-506-(30) pp., table, veau brun, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Première édition française, traduite de l’espagnol par Abraham de Wicquefort ambassadeur de Brandebourg à la Cour de France († 1682) de l'un des premiers livres sur la Perse, contenant l'une des plus anciennes descriptions de Persépolis. Envoyé en ambassade par Philippe III auprès du Chah Abbas Ier, García de Silva y Figueroa (1550-1624) arriva à Goa en octobre 1614. Mais le vice-roi, mécontent de sa nomination, lui refusa tout financement, et il ne parvint en Perse qu’en octobre 1617. Au cour de son ambassade, il visita Chiraz, Ispahan, Qom, Quasvin (où il rencontra le Shah), puis de nouveau Ispahan où il fit un long séjour avant de rejoindre Ormuz à la fin de l’année 1618. Il fut le premier voyageur à identifier les ruines de Chehel Minar comme celles de Persépolis.Ses mémoires contiennent une grande quantité d’informations détaillées sur la géographie de la Perse, l’histoire et la cul- ture, et sont considérés comme une source importante sur l’Iran du début du XVIIe siècle.Palau, 313613 ; Boucher de La Richarderie, IV, 449 ; Wilson, 70. « Cat 2 n°25 21504 /3 124 » (cote à l'encre du temps sur le contreplat supérieur).
Londres, Moses Pitt, 1686. In-folio de (10)-349-(5) pp., veau havane marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Première partie seule publiée. L'édition des quatre volumes initialement prévus, fut interrompue en raison notamment des difficultés pour Chardin à obtenir des illustrations gravées satisfaisantes.L'ouvrage est illustré d'un titre-frontispice, d'une vignette allégorique portant le buste du roi d'Angleterre à qui l'ouvrage est dédié, deux autres vignettes d'en-tête, seize planches gravées hors texte dont 12 dépliantes (dont une carte de la Mer Noire) ; lettrines et culs-de-lampe gravés en taille-douce.Jean Chardin (1643-1713), fils d'un riche joaillier protestant, pour satisfaire son goût des voyages, se lia avec un marchand de Lyon et partit avec lui, en 1665, pour la Perse et l'Inde. En Perse, il bénéficia de la protection du sh h ‘Abb s II. Il rentra en France en 1670 et l'année suivante, il publia le Récit du couronnement du roi de Perse Soliman III. Au mois d'août 1671, il se mit à nouveau en route pour la Perse, passant cette fois par Smyrne, Constantinople, la Crimée et le Caucase. Chardin atteignit I fah n au mois de juin 1673, passa quatre ans en Perse, visita de nouveau l'Inde et rentra en France par le cap de Bonne-Espérance en 1677. Pendant son séjour, il apprit la langue et la culture perses et devint plus tard plénipotentiaire de la Compagnie anglaise des Indes auprès des États de Hollande de 1683 à 1712. En 1681, les persécutions contre les protestants le contraignirent à s'installer à Londres où il devint joaillier de la cour et fut fait chevalier par Charles II.Bel exemplaire. Défauts sur la planche du Sépuchre de Abas second. Le portrait manque.Brunet, I, 1802 ; Chadenat 546 ; Atabey, 218 ; Hage Chahine, 909.
Paris, Denis Du Pré, 1586. Petit in-8 (115 x 170 mm) de 83-(1) ff. (sign. A-K8, L4), manchettes, maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet à froid d'encadrement sur les plats, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure du XIXème siècle).
Deuxième édition très rare, revue et corrigée l'année de sa mort de la paraphrase en vers décasyllabiques de Guillaume Durand des six satires de Perse, avec la version latine commentée en regard. La version de Durand est le second essai de traduction en langue française du chef-d’œuvre de Perse. Poète parisien, Guillaume Durand était conseiller du roi au présidial de Senlis ; il a fait publier un recueil de vers – Enchiridion – par le même imprimeur en 1582.Belle impression de l'imprimeur-libraire Denis Du Pré (†1596), libraire juré de l'université de Paris. Natif de Beauvais, il succède en 1565 rue des Amandiers aux libraires Mathieu David et Pierre II Lebert ; il est écroué en 1567 pour vente de livres prohibés. Provenance : Gustave Mouravit (cachet ex-libris au titre répété p. 152) ; monogramme "TR" (mention ms.).Bel exemplaire dont la reliure est attribuée à Joseph-François Dubois d'Enghien (1841-1923), célèbre relieur bruxellois ; cet artisan ne signait que rarement son travail.Brunet, IV, 522 ; Catalogue de la bibliothèque de M. Gustave Mouravit (1938), n°704.
Paris, Ducrocq, [1860]. In-8 deXXVII-368 pp., portrait, demi-chagrin vert, dos à nerfs, tranches dorées (reliure de l'époque).
Nouvelle édition augmentée d'une notice biographique par M. Sédillot. Relation du voyage fait en Arménie et en Perse en 1805-1806 par l'interprète, orientaliste et diplomate Pierre-Amédée Emilien Jaubert. Élève d'Antoine-Isaac Silvestre de Sacy, Pierre-Amédée Emilien Jaubert (1779-1847) fut adjoint en 1798 à l'expédition d'Egypte comme premier secrétaire interprète : il traduisit les proclamations, la correspondance avec les chefs du pays, tous les discours, toutes les réponses du général en chef ; il rédigea les traités conclus par la République avec les peuples du Liban et les capitulations des places conquises. Nommé successivement en 1800 et 1801 secrétaire interprète du gouvernement et professeur de turc à l'école des langues orientales vivantes, il repartit en 1802 pour l'Orient avec le colonel Sebastiani puis en 1804 à Constantinople pour la négociation relative à la reconnaissance de Napoléon comme empereur par la Porte Ottomane. « Revenu après le succès, il reçut, au commencement de l'année suivante (1805), une mission en Perse, où il devait négocier un traité avec le chah. Arrêté près de Bayazid par le pacha de cette ville, et dépouillé des riches présents qu'il portait, il fut jeté au fond d'une citerne desséchée, où il resta prisonnier plus de quatre mois avec un fidèle serviteur. La mort du pacha spoliateur lui rendit la liberté. On lui remit ses présents, et après mille dangers, il put parvenir auprès d'Abbas-Mirza, héritier du trône de Perse, et enfin auprès de Feth-Ali-Chah, qui le reçut avec beaucoup de distinction, et s'entretint, dit-on avec lui sans interprète » (Hoefer). A la Restauration, Jaubert se consacre à l'étude et à l'enseignement. Il est élu membre de Académie des inscriptions et belles-lettres en 1830. Il est professeur de persan au Collège de France en 1838, professeur de turc à l'Ecole des langues orientales, dont il devient directeur en 1838. Il est nommé pair de France et conseiller d'État en 1841.Bon exemplaire. Quelques rousseurs.
Amsterdam et Paris, Daniel Horthemels, 1686. In-12 relié en plein veau d'époque, dos à nerfs, pièce de titre, 3 ff. avec déchirures marginales sans perte, 12 ff., 432 pp., 4 ff., illustré d'un titre frontispice, du portrait de Chardin, de 3 vignettes de chapitres, d'une carte dépl. du Pont-Euxin, et de 15 pll. (dont 13 dépl.). Les plans suivants sont incomplets (Téflis, Festin de Téflis, Kachan, Caravansérail de Kachan, Kom), trace d'adhésif sur une planche, mors fendu, épidermures, coiffe de tête arasée, cachet.
Première édition in-12 paru en même temps que l’édition de Londres. Jean Chardin, diamantaire français, connu pour sa relation de ses séjours en Perse et en Orient à la fin du XVIIe , Fils d’un bijoutier protestant, il se rend en Perse et en Inde en 1665 pour y faire le commerce des diamants. Il plaît au roi de Perse, Shah Abbas II, qui le nomme son marchand. De retour en France en 1670, il publie "Le couronnement de Soleïmaan troisième, roy de Perse". Puis il repart pour la Perse en août 1671, en faisant cette fois-ci un long périple qui le mène à Smyrne, à Constantinople, en Crimée, dans le Caucase et en Géorgie. Il arrive à Isfahan en juin 1673, reste quatre ans en Perse et retourne en Inde avant de revenir en Europe en 1680 en passant par le Cap de Bonne-Espérance. Constatant à son retour que les Protestants sont persécutés en France, il se rend en 1681 en Angleterre, où Charles II le fait chevalier et le nomme bijoutier de la cour. Il s’y marie et devient membre de la Royal Society en 1682. Chardin se rend ensuite en Hollande en tant que représentant de la Compagnie anglaise des Indes orientales et c’est à Amsterdam qu’il publie en 1686 la première partie des "Voyages de monsieur le chevalier Chardin en Perse et autres lieux de l’Orient". Cet ouvrage, qu’il ne complète qu’en 1711, peut-être avec l’aide de François Charpentier, est salué par les philosophes et reçoit les éloges de Montesquieu, Rousseau, Voltaire et Gibbon. La majorité a été dessinée par Guillaume-Joseph Grelot, un artiste peintre qui accompagnait Chardin lors de ses voyages en Perse. M3-Et4