Reference : DDH13GM
ISBN : 9782732437293
Editions de la Martinière Broché D'occasion bon état 06/03/2008 413 pages
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
49 rue Gay Lussac
75005 Paris
France
01 43 29 11 00
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Bar-le-Duc, Typographie des Célestins, 1875. 415 g In-8 broché, 298 pp.. Petit points de rousseurs sur la couverture mais bel exemplaire. . (Catégories : Voyages, Chine, Religion, )
Remarquable exemplaire relié avec faste par Mercier et parfaitement conservé. Paris, L. Curmer, 1838. Grand in-8 de 1 frontispice, lvi pp., 458 p., (7) ff., 1 carte coloriée à pleine page et 35 gravures à pleine page protégées par des serpentes. Maroquin bleu à grains longs, plats richement décorés d'un large encadrement formé d'une frise des même fers, avec plusieurs encadrements de filets dorés et à froid, et fleurons angulaires, dos lisse, titre et date dorés, décor en long formé de petits fers répétés, bordés de filets dorés multiples et d'un filet à froid, double filet doré aux coupes, contreplats bordés de maroquin orné de 9filets dorés, doublure et garde de satin moiré rose, tranches dorées sur témoins, chemise, étui. Mercier successeur de Cuzin. 240 x 157 mm.
« La perle des livres illustrés du XIXe siècle ». (Brivois). Remarquable exemplaire relié avec faste par Mercier et parfaitement conservé. Un des très rares exemplaires du tirage de tête sur papier de Chine. Il n'y en aurait eu que 15, ou 20, selon les deux prospectus consultés par Brivois. Magnifique édition considérée comme l'une des plus belles productions de l'époque romantique. Elle réunit Paul et Virginie et La Chaumière indienne, précédés d'une étude de Sainte-Beuve sur Bernardin de Saint-Pierre. L'illustration, due aux plus célèbres dessinateurs et graveurs du temps, comprend 29 planches sur Chine appliqué, dont le frontispice, et environ 450 vignettes dans le texte dessinées par Tony Johannot, Français, Meissonier, Paul Huet, Isabey, Marville, Steinheil et d'autres et gravées sur bois par Lavoignat, Brévière, Porret, O. Smith, Hart et d'autres, 7 portraits hors texte gravés sur acier par Cousin, Pelée, Pigeot et Revel d'après Lafitte, Johannot et Meissonier, et une carte coloriée de l'Île de France (actuelle Île Maurice) gravée par Dyonnet. Il a été joint un tirage volant de la page 417-418, comportant le portrait de madame Curmer (dit : « La bonne femme »), qui n'avait pas été imprimé dans les tout premiers exemplaires. Curmer ayant tiré Paul et Virginie à grand nombre, a employé une grande quantité de papier vélin, non collé, pour obtenir un tirage brillant de ses gravures sur bois. Dans l'ensemble de cette fabrication ou de ces fabrications il a été fait usage de feuilles de papier de force variable plus ou moins collées. C'est ainsi que les gravures sur acier et les grands bois hors texte sur chine ont été appliqués sur des papiers plus forts et sans colle qui se sont outrageusement piqués. Dans la livraison 29 se trouvait encarté un prospectus sur papier lilas annonçant 15 exemplaires sur chine à 500 francs, alors que la couverture de la 1ère livraison des portraits annonce l'ouvrage à 37fr.50, prix qui sera porté à 45 francs à la mise en vente, ainsi que 20 exemplaires sur chine à 300francs seulement l'exemplaire. Il existe des exemplaires sur chine avec le titre de la rue Saint Anne et d'autres avec l'adresse de la rue Richelieu. Le fait que Curmer a dépensé 3 335 francs en achat de papier de Chine, somme énorme pour l'époque, prouve, malgré l'emploi qui en a été fait pour le tirage des grands bois et des portraits, qu'il se rendait compte de la beauté des épreuves sur ce papier et qu'il comptait l'utiliser pour un tirage de luxe ; d'autre part, le nombre des exemplaires connus laisse supposer que le tirage du livre sur chine a sans doute été de 15 plus 20, soit 35 exemplaires au bas mot. L'éditeur qui vendait rarement un exemplaire sur chine le livrait avec le titre tantôt à sa première, tantôt à sa seconde adresse. Quelques exemplaires ont été complétés avec de grands bois hors texte portant Typ. Plon frères. « Presque tous les exemplaires reliés de leur temps sont très piqués, surtout les gravures hors texte, et ces taches d'humidité sont la cause que les amateurs, avec raison d'ailleurs, préfèrent constituer un bel exemplaire en reliure moderne avec toutes les herbes de la saint Jean ». L. Carteret. Précieux exemplaire sur Chine cité et décrit par Carteret. Sur les cinquante années qui vont de 1912 à 1962, Carteret cite 5 exemplaires sur Chine. Celui-ci atteint l’une des plus hautes enchères: de Montgermont ……………………………….... 4500 F V. …………………………………………..…… 9300 F Tristan Bernard, 1923 ………………………….….. 3600 F Renevey, 1924, le présent exemplaire.…………….. 8200 F Descamps. Scrive, 1925 ………………………..….. 17000 F Depuis 1967, Carteret cite un seul exemplaire sur Chine : Roudinesco, 1967 ; puis Esmérian (11 décembre 1973, n° 108) 41 270 FF soit 6 310 €. L’exemplaire sur Chine relié pour Ferdinand Philippe d’Orléans fut vendu 120 000 FF (18 350 €) le 5 juin 1987 (Réf : Livres Précieux, n° 219). Superbe exemplaire sur Chine de la bibliothèque Eugène Renevey (vente 1924, n° 141) avec ex-libris gravé sur Chine volant.
Association des amitiés franco-chinoises. 1982. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 46 pages agrafées - nombreuses illustrations en noir et blanc dans le texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Occidentaliser la Chine - entretien avec Jacques Huntzinger - la chine et le monde - chine/urss du conflit à la tolérance - chine/usa - chine/moyen orient - chine/japon - l'armée chinoise - la chine et la paix - la chine et l'espace - la chine et l'antarctique - a propos du 12e congres du p.c.c. - maintenant une politique exterieur independante - la physiognomonie - l'évolution de la mode - visite à de jeunes délinquants. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sans lieu, sans mention d'éditeur, 1932. 1 fort volume in-4, 175-71-36-63-45-84-124-81 pp., broché, couvertures souples légèrement tâchées, bon état intérieur.
Sommaire: La xénophobie chinoise: Le mépris et la haine des étrangers, fondements de la politique étrangère traditionnelle de la Chine - Examen des divers cas où la xénophobie latente des Chinois se traduit en actes - La Révolution Nationaliste et le mouvement xénophobe - Influence de la Troisième Internationale sur la politique étrangère du Gouvernement Nationaliste - Le rôle des étudiants dans le mouvement xénophobe - La xénophobie est dirigée contre tous les pays - Education xénophobe - La méconnaissance des traités, manifestation du sentiment xénophobe chinois - Le boycottage des produits étrangers comme instrument de politique anti-étrangère - Xénophobie chinoise et utilisation par la Chine d'une tierce Puissance - Les mouvements chinois anti-étrangers et l'extrême habileté de la propagande chinoise - Le mouvement xénophobe chinois comme moyen de représailles ou de politique nationale - Illégalité du boycottage - Conséquences pour le Japon du mouvement xénophobe chinois - Relations entre le mouvement chinois anti-japonais et le droit à l'existence du Japon - Les relations spéciales du Japon avec la Mandchourie et la Mongolie le font considérer ces régions comme distinctes de la Chine proprement dite . Deuxième Partie: Le manque d'unité de la Chine et l'état chaotique du pays. Exposé sommaire des guerres intestines de la Chine depuis 1911 - Inexistence historique d'un Etat chinois unitaire et unifié - Pourquoi l'unité chinoise ne peut pas se faire? - Manque d'unité de la Chine et despotisme des chefs des clans militaires - Le régime des troupes personnelles des généraux chinois - Le despotisme des généraux et le désordre politique en Chine - Les exactions des généraux chinois - La mauvaise administration du Gouvernement des Tchang - Luttes personnelles des généraux et guerres civiles en Chine - Relations entre les guerres civiles et les agissements des bandits - La difficulté de distinguer les soldats réguliers des bandits - Les bandits mandchous - Les bandits de la Province de Kouang-Tong - Les dommages causés par les bandits à des étrangers autres que les Japonais au cours des dernières années - Répercussions que peuvent avoir les brigandages sur les relations internationales - L'anarchie et l'incohérence en Chine et le sort de celle-ci - Le Japon et le maintien de l'ordre et de la sécurité en Mandchourie et en Mongolie.
Cette carte murale de la Chine est extrêmement rare. Elle fut exécutée par un maître zen de Shaolin. Datée : 寛延庚午, Kanen, année du cheval = Kanen 3, 1750. Édité par l'érudit de la dynastie Qing Lu Yunhan, 呂君翰, publié par Suwaraya Mohei, 須原屋茂兵, à Edo. Couverture originale en papier bleu, conservée dans un étui à décor floral [21 x 30,5 cm]. 181,5 x 168,5 cm
[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2023/11/copy_C560960A-B293-4B37-A744-83E1788964DD.mp4"][/video] Cette grande carte dépliante très rare est dans un excellent état de conservation. Un exemplaire a été ramené en Europe par Siebold et se trouve à la bibliothèque de l'université de Leyde, aux Pays-Bas. Deux autres exemplaires sont connus dans des collections occidentales : A. dans une bibliothèque allemande décrite par Eva Kraft en 1982 et B. dans la collection Beans de l'Université de Colombie-Britannique à Vancouver, Canada (voir bibliographie). L’unique carte originale imprimée de Lu Junhan est beaucoup plus petite que notre carte, 136 x 124 cm et datée de 1679, elle n'est aujourd'hui connue que par l'exemplaire de la Bodleian Library d'Oxford. Notre carte est complète des diverses divisions administratives. Elle peut être considérée comme un document historique de grande valeur, constituant une source de référence précieuse pour l'étude de la géographie historique à la fin de la période Ming, 1368 - 1644, et du début de la période Qing, 1644 - 1912. Elle est finement illustrée des deux capitales impériales de la Chine : Pékin, 北京, la capitale du nord, et Nanjing, 南京, la capitale du sud, ainsi que des treize provinces et de la Grande Muraille (littéralement "Muraille de dix mille milles", 萬里長城) en pointillés, des deux grands fleuves, le Yangzi, 長江et le fleuve Jaune ou Huanghe, 黃河 ainsi que leurs affluents, du lac Dongting, 洞庭湖, dans la province du Hunan, de la plus grande source d'eau douce de Chine, du Grand Canal, 京杭大運河, de la plus longue voie d'eau artificielle du monde, construite vers le début du VIIe siècle, reliant les villes de Pékin et Hangzhou, 杭州, distantes de 1700 km, ainsi que des montagnes sacrées taoïstes et bouddhistes. Le lieu de naissance de Confucius (Kong Zi en chinois, 孔子) 551 - 449 avant J.-C., Qu Fu, 曲阜, est clairement indiqué dans la province de Shandong. Les longitudes et latitudes ne sont cependant pas apparentes. Après le séjour de Matteo Ricci à Pékin, entre 1600 et 1610, quelques cartes réalisées par des érudits chinois ont été dessinées avec des méridiens et des latitudes, mais ces auteurs n'en comprenaient pas pleinement le contenu scientifique. Les déplacements au cours de la période concernée s'effectuant principalement par le biais du réseau fluvial, les routes commerciales ne sont pas représentées sur la carte. Le long texte au bas de la carte décrit les deux capitales et les treize provinces de la Chine, avec leurs noms, la production de riz, de blé, de soie brute et transformée, de coton, de cuivre, de fourrage pour chevaux, de sel, etc. ainsi que les distances entre les provinces. L'illustration de l’embouchure du fleuve jaune sur cette carte est particulière intéressante. Ce long fleuve, berceau de la civilisation chinoise, a changé plusieurs fois de tracé au cours des deux derniers millénaires. Actuellement, il coule vers l'est au nord de Jinan, 濟南, la capitale de la province de Shandong, 山東, et se jette dans la mer de Bohai, 渤海. Notre carte illustre l'embouchure du fleuve plus au Sud, dans la province de Jiangsu, 江苏. Plutôt qu'une erreur cartographique, le tracé du fleuve résulte de ses fréquents changements spectaculaires. Le fleuve a pris son cours actuel dans la seconde moitié du XIXe siècle. Sur le bord est de la carte, de longs textes sont consacrés à la description de l'histoire du Japon, 日本, et de la Corée, 朝鮮. Réimpression japonaise d'une carte imprimée au Henan en 1679, elle mesure 21 x 30,5 cm, gravure sur bois. Cette carte murale de la Chine est extrêmement rare. Elle fut exécutée par un maître zen de Shaolin. Le Shaolin Xi [monastère/temple] est un temple bouddhiste Chán [Zen] situé à Song Shan, près de la ville de Zheng Zhou, dans la province du Henan, à Dengfeng, en Chine. Il était dirigé par le vénérable abbé Shi Yongxìn. Fondé au Ve siècle, le monastère est célèbre pour son association avec les arts martiaux chinois et en particulier avec le Shaolin Kung Fu. Il s'agit également d'un monastère bouddhiste mahayana, plus connu du monde occidental. Le monastère de Shaolin et sa célèbre forêt de pagodes ont été inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2010 dans le cadre des monuments historiques de Dengfeng. Edition rare : réimprimée et publiée au Japon par Katsuragawa Hosan en 1750, d'après l'original chinois de Kangxi 27 [1679]. L'édition chinoise originale est très obscure et impossible à trouver depuis plus de deux cents ans et on pense qu'elle est maintenant perdue pour la postérité. Technique de papier et d’impression : Cette carte fut imprimée à la main sur du papier Washi, également fabriqué à la main. Vue endémique de la Chine ancienne : Cette superbe œuvre à grande échelle couvre un très grand espace, convenant à l'encadrement et à l'exposition. La carte montre une vue complète de toute la Chine, depuis la Grande Muraille au nord, Shanghai, la côte Est, jusqu'aux océans au sud et à l'île de Hainan, et les côtes le long des côtes orientales. Il s'agit d'un ouvrage spectaculaire, montrant chaque province avec ses contours, un grand nombre de noms de lieux, les rivières et les principaux cours d'eau et les montagnes (nommées et localisées pour montrer toutes les terres connues considérées comme faisant partie de la Chine, délimitant le pays et ses frontières extérieures). Le Japon et les autres îles ne sont pas représentés, mais des encadrés avec des notes en chinois sur leur existence et leur emplacement sont bien documentés. La partie inférieure contient un texte sur la population des différentes provinces et d'autres notes. Les régions situées au-delà des lignes traditionnelles de la Chine, c'est-à-dire au nord de la Grande Muraille et à l'Est, sont également représentées. Rareté de la carte et de ses auteurs : Cette carte à grande échelle et véritablement spectaculaire est pratiquement introuvable sur le marché. Les moines du monastère de Shaolin sont les fondateurs de la célèbre école de kung-fu, située dans la province du Henan. Ces prêtres étaient légendaires et les plus craints pour leurs prouesses martiales. Egalement très discrets, il exerçaient cependant une forte influence politique en Chine. Coutumes légendaires du Shaolin Si [temple/monastère] : Les prêtres ayant atteint le niveau le plus élevé de l'art martial du kung-fu étaient invités à participer à une cérémonie de reconnaissance. Ils étaient autorisés à se marquer eux-mêmes en prenant un brasero en fer chauffé au rouge, dont les côtés étaient ornés de longues décorations de dragons du temple. Le marquage était réalisé en serrant le brasero entre leurs avant-bras jusqu'à ce que l'image du dragon soit marquée sur eux. Le Jieba est une autre pratique ancienne, il s'agit d'une cérémonie ancienne au cours de laquelle neuf marques sont brûlées sur la tête à l'aide de bâtons d'encens. En 2007, le gouvernement chinois a partiellement levé l'interdiction qui pesait sur le Jieba depuis 300 ans, permettant ainsi aux personnes mentalement et physiquement préparées de participer à cette ancienne tradition. L'encens ou le moxa est utilisé sur le crâne rasé et brûlé lors d'une cérémonie de dédicace au Si [temple/monastère] de Shaolin par les artistes martiaux les plus habiles. Bibliographie : Kerlen, Catalogue of Pre-Meiji Japanese Books and Maps in Public Collections in the Netherlands, Gieben, Amsterdam, 1996, p. 543, n°1320. Li Xiaocong, Catalogue of pre-1900 Chinese maps seen in Europe, Beijing International Culture Press, 1996, pp.158-159. Kraft, Japanische Handschriften und Traditionelle Drucke aus der Zeit vor 1868, Wiesbaden, 1982, vol. 1.