Reference : DAC88AP
ISBN : B003X7VYRK
10/18 Broché D'occasion bon état 01/01/1971 150 pages
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
49 rue Gay Lussac
75005 Paris
France
01 43 29 11 00
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UGE, 1971, in-12, 312 pp, broché, bon état (Coll. 10/18). La page de titre donne le titre complet : « Indépendance » de l'économie nationale et interdépendances des nations.
Aubier-Montaigne. 1969. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos plié, Intérieur frais. 302 pages.. . . . Classification Dewey : 320-Science politique
Classification Dewey : 320-Science politique
Maspero, 1977, in-8 br., 377 p., 1ère édition, coll. "Textes à l'appui / série Histoire contemporaine", couverture à rabats, bon état.
Cet ouvrage interroge le sens et la réalité de la nation américaine, déjà bi-centenaire, en examinant ses origines. Comment les "Pères fondateurs", ces Pygmalion du premier État-nation délibérément constitué, ont-ils conçu leur création ? Alors qu’en 1789 la France révolutionnaire fonde l’État-nation des citoyens, les dirigeants et les idéologues américains se défendent de ne créer qu’une nation contractuelle : ils cherchent à la légitimer en lui donnant une tradition. Pour l’auteur, l’idéologie dominante de l’Amérique passée et présente prend sa source dans les mythes développés par le discours des Fondateurs. Ce n’est pas vraiment la tradition libérale — héritée des lois britanniques et de la philosophie des Lumières — ou celle du "consensus" — dont on prétend qu’elle aurait assuré la permanence nationale — qui sont les fils conducteurs de la continuité historique des États-Unis, c’est plutôt une idéologie nationaliste, celle-là même qui est destinée à réaliser le "consensus". Cette idéologie, profondément intériorisée, est remarquablement masquée par la pluralité des mythes qui la composent. L’auteur analyse l’élaboration et la portée de ces mythes : mythes de fondation, où s’exaltent les commencements absolus, le culte des pionniers, l’intangibilité des textes constitutionnels ; mythes de tradition et de continuité, où les conquérants de l’Amérique se font les porte-flambeaux de la civilisation et assument la tâche d’anéantir la sauvagerie et les sauvages ; mythes justificateurs d’une communauté exclusive, où l’homofaber anglo-saxon impose ses normes face à la "primitivité" des peuples d’Amérique et d’Afrique. Ces mythes modernes qui soutiennent et justifient la nation volontairement construite des Fondateurs établissent l’universalisme proclamé (et trompeur) d’une collectivité qui se dit élue par la Providence et que son élection disculpe des actes délibérés d’exclusion et de génocide. Des mythes à l’idéologie nationaliste, le pas est franchi en 1800 lorsque Thomas Jefferson, l’un des principaux idéologues de l’indépendance, est élu troisième Président des États-Unis. Désormais, l’État assume les mythes et les utilise pour cimenter la nation. Voir le sommaire sur photos jointes.
François Maspero , Textes à l'Appui Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1976 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture à rabats éditeur blanche, illustrée d'une aquarelle en couleurs, Miss Liberty grand In-8 1 vol. - 377 pages
1ere édition, 1er tirage, 1976 "Contents, Chapitres : Introduction - 1. La Nation comme création : La récréation du monde : La rupture avec l'histoire - Le temps de la Nation - La finalité de la Nation, mission universelle et création unique - Les fondements institutionnels, l'Etat-Nation - 2. La Nation organique : La Nation américaine dans la bipolarisation du monde, civilisation et sauvagerie, les américains face au monde sauvage - La Nation participe de la pureté sauvage - Les fondements ethniques et sociaux, une Nation blanche - Cultures nationales et classes sociales - Une nation parmi les autres - Conclusion : De l'idée de nation au nationalisme - Bibliographie - Élise Marienstras est une historienne française née en 1932, professeur émérite de l'université Paris-Diderot où elle a enseigné de 1968 à 1999. Elle est notamment spécialiste une des pionnières en France de l'histoire des États-Unis, plus particulièrement de la Jeune République américaine et de l'histoire des Amérindiens, sur lesquelles elle a publié plusieurs ouvrages. - Au cours de ses recherches, Élise Marienstras a été guidée par son intérêt pour les idéologies nationalistes, notamment pour le rôle de ce type d'idéologie dans la naissance des États-Unis et de leur politique impériale et ethnocentrique ultérieure6. Proches des historiens ""radicaux"" dans les années 1960-1980 notamment Alfred F. Young, Herbert Gutman, Eric Foner, Ira Berlin , elle a adopté les méthodes et l'approche de la nouvelle histoire ""from the bottom up"" qui s'est développée aux États-Unis à la fin des années 1960. La version radicale de cette histoire par le bas mettait en avant le rôle des gens du peuple comme des minorités, parallèlement à ou contre celui des élites blanches et WASP, dans la révolution américaine et dans la création des États-Unis à la fin du XVIIIe siècle. Élise Marienstras inaugura une orientation originale en faisant porter l'attention sur le processus de construction nationale d'un État-nation fédéral singulier et de la religion civique qui lui a permis de naître et de se propager. Ses écrits mettent au jour ""les ambivalences américaines"" y compris du point de vue religieux et permettent de saisir le phénomène national sur la longue durée, depuis l'ère coloniale, qui voit le territoire des autochtones envahi par les colons européens et habité par des individus libres et non libres, jusqu'à celle de la jeune République américaine, lorsque s'élabore une idéologie nationaliste et expansionniste, et qu'est consolidée l'institution esclavagiste, puis, au-delà, alors que perdure l'influence des mythes fondateurs. L'histoire des États-Unis est abordée sous l'angle du collectif comme de l'individuel, des discours comme des pratiques, de la communauté dominante comme des groupes dominés, de l'intérieur comme de l'extérieur. Le récit s'inscrit dans l'histoire atlantique. Il est par ailleurs ancré dans l'histoire impériale. Le choix du terme ""pré-industriel"" qui qualifie le champ d'études du CRHEU entend définir les États-Unis naissants comme une société agrarienne non dépourvue de conflits de classe, sans toutefois que soit ignorée la persistance d'une société traditionnelle tout au long du xixe siècle, voire du xxe siècle dans le cas des autochtones. Les travaux d'Élise Marienstras ont largement contribué au renouvellement de l'historiographie de la Jeune République. Ils dépassent le champ strictement américain et, grâce à une perspective volontiers comparatiste, offrent des pistes de réflexion multiples sur notre monde contemporain. (source : Wikipedia)" couverture un peu jaunie, intérieur propre, papier légèrement jauni, cela reste un bon exemplaire - nb : grand format de la 1ere édition de 1976, il ne s'agit pas d'une édition en poche
Editions Le Communiste. Non daté.. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos fané, Papier jauni. 75 pages. Rousseurs. Coins frottés.. . . . Classification Dewey : 962-Egypte et Soudan
Sommaire: L'Egypte révolutionnaire et socialiste- La lutte pour l'indépendance économique- La lutte pour la Nation arabe- L'Union Socialise Arabe- Gamal Abdel Nasser, la philosophie de la révolution, extraits des principaux discours- etc. Classification Dewey : 962-Egypte et Soudan