Reference : CZI58RT
ISBN : 9782840460237
In Fine Broché D'occasion bon état 01/11/1993 150 pages
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
49 rue Gay Lussac
75005 Paris
France
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Luxueuse édition typographique sur papier vélin, imprimée sous la direction de Pierre-François Didot, avec les nouveaux caractères de sa fonderie. Paris, De l’imprimerie de Monsieur, 1785. 2 volumes grand in-4 sur papier vélin de: I/ (5) ff., 309 pp., 49 planches et 12 titres gravés; II/ (2) ff., 1 frontispice, 297 pp., (1) f., 48 planches et 12 titres gravés. En tout 1 titre-frontispice gravé par Montulay, 72 gravures d'après Monnet gravées par Tilliard et 24 planches ornées de culs-de-lampe contenant les sommaires. Sur les titres sont les armes de Monsieur, gravées sur bois d'après Choffard. Sont en outre reliées les 24 superbes gravures de Moitte gravées au lavis par Parisot. Plein maroquin rouge à grain long, triple filet et roulette dorés en encadrement sur les plats, dos lisses richement ornés, roulette sur les coupes, tranches dorées, roulette intérieure dorée. Reliure de l’époque. 324 x 237 mm.
Luxueuse édition typographique sur papier vélin, imprimée sous la direction de Pierre-François Didot, avec les nouveaux caractères de sa fonderie. Dans l'avertissement joint à quelques exemplaires de ce livre, l'éditeur indiquait que « la suite des figures de Monnet gravées par Tilliard n'étant point tirée sur le même papier et la nuance et le grain du papier étant si opposés... ils en ont fait dessiner d'autres par Moitte, gravées au lavis par Parisot et tirées sur même papier vélin que l'ouvrage. » « C'est dès 1771 que Monnet fit pour le graveur Tilliard sa belle illustration de Télémaque dont les dessins furent exposés en partie à l'exposition de l'Académie de cette même année, et dont la série de gravures se vendait séparément. Voici du reste, quelques extraits de l'annonce qui fut faite, en janvier 1773, dans le Mercure de France, au sujet de ces figures : « Aventures de Télémaque. 72 estampes, in-4. Les sieurs Monnet, peintre du roi, et Tilliard, graveur, ont cru devoir réunir leurs talents pour en présenter au public les traits les plus intéressants, ils se proposent d'en former une suite d'estampes exécutées d'une manière nouvelle, et propre à orner les cabinets ou à joindre aux différentes éditions qui ont été faites de cet ouvrage. » Les libraires profitèrent de l'occasion, comme le prouve le passage suivant, pour lancer une nouvelle édition de luxe du Télémaque, dans laquelle on pût insérer facilement ces estampes : « Comme l'imprimerie et la gravure sont deux arts qui se tiennent et que les amateurs pourront souhaiter de joindre aux estampes le texte même de Télémaque, les libraires associés qui en ont le privilège annoncent qu'ils se disposent d'en faire une édition in-quarto, dans le même format, dont ils se flattent que l'exécution, pour le papier et la partie typographique, répondra aux soins des artistes pour la gravure , ainsi il ne restera rien à désirer dans une pareille entreprise. La première suite, qui se publie actuellement, est de la plus grande beauté ; les dessins sont parfaitement composés et les gravures sont faites avec beaucoup d'art, de soin et de goût. » Baron Roger Portalis, Les dessinateurs d'illustrations au XVIIIe siècle. Les Aventures de Télémaque sont une œuvre de circonstance dans toute l'acception du terme. En effet, en 1689, Fénelon devint le précepteur des trois fils du grand dauphin. Il dut s'occuper surtout du Duc de Bourgogne, le plus difficile d'entre eux, qui se trouvait être en même temps l'héritier de la couronne. Précieux et rare exemplaire contenant les deux suites d’illustrations, celle d’après Monnet gravée par Tilliard et celle, superbe, de Moitte gravée au lavis par Parisot, soit un total de 121 estampes ainsi qu’une intéressante lettre autographe de Fénelon au marquis de Risbourg ayant trait à la princesse Christine de Salm signée «Cambray, 6 décembre 1713». «Monsieur, Je me trouve bien flatté par les marques de confiance, dont il vous plaît de m’honorer. Je voudrais bien les mériter par mes soins, et j’espère que Madame la Marquise de Risbourg vous répondra de mes bonnes intentions. J’ai pris la liberté d’écrire selon les vôtres, et selon les siennes, mais il faut un peu de tems pour calmer les esprits – vôtre prudence, vos insinuations, et un procédé conforme aux règles, que vous connaissez sans doute parfaitement, pourront applanir les difficultez pour Madame la princesse Christine de Salm, il y a bien des années que j’ai l’honneur d’être connu d’elle. Elle m’a toujours paru équitable, modérée, et d’un très bon esprit dans les affaires très épineuses qu’elle avait autrefois à Paris. Ainsi, Monsieur, j’apprécirois que vous trouveriez de quoi parvenir a une bonne conclusion si vous pouviez traiter avec elle l’affaire que vous avez avec sa maison. Je lui ai représenté ce que les règles peuvent demander, et je la crois trop éclairée pour refuser de les suivre. Rien n’est plus sincère que le zèle, avec lequel je suis pour toujours très parfaittement. Votre très humble, et très obéissant serviteur Duc de Cambray. A Cambray, 6 décembre 1713.» La lettre de Fénelon, écrite deux ans avant sa mort, la même année que Louis XIV, renvoie à la fin de vie désabusée de l’écrivain, bloqué politiquement après la dispute sur le quiétisme où il avait affronté Bossuet et son réseau d’amitiés; et surtout, après la publication à son insu du Télémaque en 1699, que le roi avait perçu comme une critique de l’autorité monarchique et dont il avait suspendu l’impression. Bel exemplaire avec la suite des lavis de Parisot gravée pour quelques exemplaires de cette édition. Des bibliothèques M. Rosenbaum et Charles Hayoit avec ex-libris.
Paris, Villet, 1825. In-12, XVI-343 pp. 3 pl., maroquin rouge, frises dorées et à froid en encadrement sur les plats ornés de fleurons et pointillés dorés, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, bordure intérieure de même peau ornée de dentelle dorée, tranches dorées (rousseurs).
Jolie édition de ce livre de prière orné de 3 planches hors texte dont un portrait de l'auteur gravé d'après Colin. Belle reliure. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Broché, 23X15 cm, 1976, 293 pages, éditions Klincksieck. Bon état.
Tours, Alfred Mame et Fils, 1873. In-4, (4)-XIII-(3)-401-(3) pp., modeste reliure moderne bradel demi-toile, tête dorée (quelques très rares rousseurs sinon intérieur de toute fraîcheur). Ex-libris (gravé par G. Noyon) portant la devise Utile Dulci.
Complet des 14 gravures à l'eau forte (frontispice et 13 bandeaux). Tirage limité à 332 exemplaires, ici UN DES 21 SUR CHINE (n°10 ; après 1 peau de vélin). * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
François de Salignac de la Mothe-Fénelon, dit Fénelon, Les aventures de Télémaque. Londres, White, Cochrane & Co, 1812. 2 volumes in-8, LXXI-289p & [2]-434p. Nouvelle édition illustrée d'un frontispice d'après Vivien et de 24 planches par Manceau. L'exemplaire est enrichi de 39 gravures supplémentaires, dont 1 frontispice et 25 planches gravées par Robert de Launay d'après les dessins de Charles Monnet (une deux états, avant et après la lettre - T.II, 269 -, planches contrecollées sur vergé fort), 12 planches par Clément-Pierre Marillier et un portrait en médaillon par E Desrochers. Exemplaire imprimé sur beau papier vélin. Exemplaire enrichi de deux rares L.A.S. de Fénelon offertes par Jules Van Praet à Ferdinand Baeyens en 1880 (l'exemplaire contient la lettre de Van Praet jointe aux lettres de Fénelon et une lettre explicative de Baeyens) : .21 septembre 1703 : 2p in-4 avec adresse et cachet de cire aux armes au dos du 2e feuillet. Adressée au chanoine Philippe-Charles Robert, chanoine de Leuze à Mons (Belgique), ami de Port-Royal. Intéressante lettre dont une partie concerne la conduite des supérieurs envers les inférieurs et des inférieurs envers les supérieurs. « Je n'aime que la douceur et je voudrais n'employer que les moyens de persuasion ». La seconde partie mentionne, sans le nommer, le père Quesnel. « On a compris par les lettres que votre ami devait me venir voir ». En effet, ce projet de rencontre, qui s'était su, avait provoqué une enquête à laquelle Fénelon avait aussitôt réussi à mettre fin, peut-être grâce à son sermon du 31 juillet 1703. « On m'a demandé ce que c'était, et j'ai répondu ingénument d'une manière qui décharge pleinement sur ce point vous et vos amis ainsi ce n'est plus un mystère ». Il invite donc à nouveau Robert à Cambrai, en octobre. Cette lettre est fameuse et est éditée depuis longtemps dans les ouvres et correspondances de Fénelon (mal datée toutefois - 2 septembre au lieu de 21 septembre). On la retrouve ainsi dès 1787 (Ouvres, Tome I, p.566), en 1827 (Correspondance, T.II, p.454, lettre n°90), en 1837 (La vraie et solide vertu sacerdotales recueillie des ouvres de Fénelon par Dupanloup, p.629). Elle porte aujourd'hui le n°935 de la correspondance. Provenances : M. Dubois (vente Charavay, 1866, n°59) ; Laurent Veydt (1800-1877) (vente Charavay, 1878, n°420) ; Jules Van Praet (1806-1887) ; Ferdinand Baeyens (1837-1914). .10 décembre 1711 : 1p in-4. Adressée au prieur des Augustins d'Enghien, vraisemblablement Jacques Ignace van Bossuyt (1669-1727). La teneur de la lettre pourrait laisser supposer que le prieur ne l'est que depuis peu et on sait jusque que Bossuyt devient prieur avant 1715. Elle ne porte pas de numéro dans la correspondance, marquée uniquement « p.m. » (entre n°1510 & 1511). A propos d'un jugement que Fénelon ne peut empêcher. Il va écrire au doyen de Chevres (?) afin que son correspondant puisse s'accommoder avec le doyen d'Enghien pour un « salut [du Saint Sacrement] avec l'exposition du S. Sacrement ». Provenances : Laurent Veydt (1800-1877) (vente Charavay, 1878, n°424) ; Jules Van Praet (1806-1887) ; Ferdinand Baeyens (1837-1914). Reliure signée Paul-Joseph Claessens (1861-1909), relié selon toute logique pour Baeyens, plein maroquin vert bouteille, dos à nerfs très décoré, triple filet sur les plats, double filet sur les coupes, dentelle en bordure des contreplats, tranches dorées, étui papier. Rousseurs claires, mors supérieur du tome 1 craquelé sur 1 cm. Magnifique exemplaire enrichi de deux très rares lettres.
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