Reference : CSA58RT
ISBN : B00EU77CL4
Editions Tallandier Broché D'occasion bon état 28/02/2014 256 pages
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
49 rue Gay Lussac
75005 Paris
France
01 43 29 11 00
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LE ROY LADURIE Emmanuel et LIECHTENHAN Francine-Dominique
Reference : HISTOIRE985666714
(2014)
Paris, Tallandier, 2014, 14,5 x 21,5, 249 pages sous couverture illustrée.
Paris, Crochard [et] Compère jeune, 1824 et 1829, in-8, 2 ouvrages en 1 volume, XVI-654-[4] pp, 1 pl. ; [4]-129 pp, Demi-basane tabac de l'époque, dos lisse fileté et orné de fleurons à froid, tranches marbrées, Premières éditions de ces ouvrages, pionniers à différents égards, du naturaliste et ethnologue français William Edwards (1777-1842). Le premier a fait date dans l'histoire de l'écologie animale : l'auteur y traite de l'influence des facteurs environnementaux sur la vie animale ; il relate ainsi de très nombreuses expériences sur les effets de l'air, l'eau, la température, la lumière et l'électricité sur la vie organique. Il contient une planche en lithographie représentant des vues microscopiques du muscle sterno-pubien de la grenouille. Dans le second ouvrage, non moins célèbre, Edwards se confronte à la théorie des "races historiques" établies en 1828 par l'historien Amédée Thierry dans l'Histoire des Gaulois ; il tente ainsi d'établir des relations entre physiologie et histoire en supposant que les principaux caractères physique d'un peuple peuvent se conserver à travers les siècles. Ce travail est considéré comme l'acte de naissance des théories raciales modernes (Marie-France Piguet, "Observation et histoire", L'Homme, 153 | 2000, 93-106). Fils d'un riche planteur anglais, Edwards est né en Jamaïque ; il déménagea avec sa famille à Bruges, où il effectua sa formation médicale. Il travailla notamment en collaboration avec le célèbre physiologiste Magendie. Ex-libris de Jean Rouché. Bon exemplaire, bel état intérieur. Légers frottements au dos. DSB IV, pp. 285-286. Garrison & Morton n° 1991. Couverture rigide
Bon 2 ouvrages en 1 volume,
1666 Sans lieu, ni nom d'éditeur, (Elzevier), 1666, 1 volume (tome 1 seul sur 2), in-16 de (24)-488-(10) pp., page de titre en rouge et noir à la sphère, reliure de l'époque de plein maroquin rouge, dos à nerfs orné de caissons de filets dorés, encadrement de filets dorés sur les plats, tranches dorées, complet pour les textes de Gargantua et Pantagruel.
Tome I de la seconde édition elzévirienne "Augmentée de la vie de l'Auteur & de quelques Remarques sur sa vie & sur l'histoire. Avec l'explication de tous les mots difficiles".
Le miracle Rabelaisien. MDCLXXXXI (1691), Bruxelles. 2 tomes reliés en 4 volumes. I/ (12) ff., 230 pp., II/ pp. 231 à 488, (6) ff., III/ (1) f., pp. 489 à 696, IV/ pp. 697 à 946, (4) ff. Titles with woodcut globe device, title of volume one in red and black, third volume with brun-hole in one leaf causing loss of a few words, bookplate of the college of saint Augustine in Canterbury. In a contemporary binding of red turkey, by Queen’s Binder A (William Nott ?), the covers tooled with an elaborate design made of strapword, curved tools, dos, flowers, etc., within gilt ruled and dotted borders, gilt panelled spines decorated with corner tools so as to leave an unadorned diagonal stripe in a zig-zag. Dimensions des reliures : 127 x 70 mm.
Althougt slilghtly later than the usual accepted dates for the word of Queen’s Binder A (William Nott?), whose main output dates from the 1670s and 1680s, it seems almost certain that these volumes came from his bindery. They bear a close affinity to two bindings illustrated in the «fine» binding section of Howard Nixon’s Catalogue of Bindings in the Pepys Library, nos 43a and 43b, and a very similar tool can be seen on a binding featured in Maggs Bros. Catalogue 1212, Bookbinding in the British Isles, item no. 54. Le miracle Rabelaisien. « Parlons-en, à la manière du « miracle grec », rencontre entre la logique et l'art. Les « miracles » s'expliquent plus aisément que le banal et le quotidien. Le miracle rabelaisien vient de la rencontre unique entre le rire et le savoir. En ce sens, il réalise, en le dépassant, un grand rêve médiéval : la Gaie science, la jonction entre le Nord et la Méditerranée. La Gaie Science résulte de ce qu'à ce moment la vie populaire dans sa fraîcheur neuve et intacte présente à l'homme de génie les figures dont il pourra (lui seul) s'emparer pour dire ce qu'il peut et doit (lui seul) dire. » « Nous avons présenté Rabelais comme un grand penseur, comme un philosophe. Et que voulut‑il dire d'autre dans son fameux prologue, avec l'éloge de Sacrale ? Que signifie cet avertissement solennel: « A plus haut sens interpréter ce que par aventure cuidiez dict en gaité de cœur ». L'initiation au pantagruélisme va du rire à la sagesse sans que l'un efface l'autre. Il couvre l'intervalle entre la gauloiserie et la science : une totalité. Que fut-il donc ? Un mauvais moine, un curé anticlérical, un médecin ambulant ? Ce sont les aspects superficiels de sa biographie ! Un bon vivant ? un conteur populaire ? un publiciste de roi ? un primitif, un mage et un mystique ? un encyclopédiste ? Oui, tout cela, que les exégètes, commentateurs, historiens, biographes, érudits se sont partagé Et quelque chose de plus, qui lui appartient en propre : sa qualité unique. Comment voir son œuvre ? Un magnifique palais avec des recoins remplis d'ordures, comme l'a dit quelque part Anatole France ? une auberge de village, où l'on boit du petit vin blanc en joyeuse compagnie ? un paysage de vignobles, de champs et de prairies ? ou bien une montagne mystérieuse avec des temples païens en ruine, des châteaux du Moyen Âge, d'audacieux édifices modernes avec des gouffres et des sommets perdus dans les nuages ? Oui. Et quelque chose d'autre et d'unique qui lui appartient en propre et que nous définirions une fois de plus par la jonction entre la joie de vivre et la lucidité. On aimerait ici avoir la place déparier longuement de la cathartique par le rire et par le verbe, ainsi que de la pureté rabelaisienne. La chair la plus obscure fut illuminée et purifiée, une fois, dans une miraculeuse rencontre, par le Verbe. Et le Verbe se fit véritablement chair joyeuse. Mais ce sont choses qui se sentent mieux qu'elles ne se disent». (Henri Lefebvre). Rarissime Rabelais sorti à l’époque du célèbre atelier du «Queen’s Binder A».
Précieuse édition des Œuvres de François Rabelais, l’une des dernières parues au XVIIe siècle. S.l. [Rouen], 1659 (1669) [mais 1675]. 2 tomes reliés en 4 volumes in-12 de : I/ (12) ff., 262 pp. ; II/ pp. 263 à 488, (5) ff. de table ; III/ 210 pp. ; IV/ pp. 211 à 459, (9) pp. de table et 1 figure dans le texte p. 347. Maroquin brun olive, filet estampé à froid encadrant les plats, dos à nerfs, roulette dorée sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 151 x 85 mm.
Précieuse édition des Œuvres de François Rabelais, l’une des dernières parues au XVIIe siècle. « C’est une contrefaçon antidatée. Elle contient les mêmes pièces que les deux éditions précédentes, avec, en plus, une ‘Clef du Rabelais’, qui trahit la fausseté de la date. Cette ‘clef’, en effet, a paru pour la première fois en 1675. Dans le « Bulletin du bibliophile’ de juin-juillet 1851, M. J. Chenu a publié une note sur cette édition, qu’il croit véritablement imprimée par les Elzevir. La simple inspection de la sphère imprimée sur les titres démontre l’impossibilité de cette hypothèse. L’édition que nous décrivons – fort élégante, d’ailleurs, autant au point de vue typographique qu’à celui de la qualité du papier – nous parait avoir été imprimée à Rouen. Elle a été elle-même contrefaite plusieurs fois, probablement à Bruxelles. Nous en avons sous les yeux trois différentes imitations (avec la date de 1659 sur les deux tomes), mal imprimées et sur mauvais papier ». Plan, Les Éditions de Rabelais, 130. « C’est une contrefaçon du Rabelais Elzevir, qui est postérieure à l’édition de 1675. Elle a été elle-même contrefaite plusieurs fois sous les adresses de Bruxelles, Henri Prix, ou d’Amsterdam, Adrian Moetjens ». (Tchemerzine, V, 318). Elle est précédée d’une notice sur la vie de Rabelais. Le tome second comporte en outre un alphabet en 77 pages consacré à l’explication des termes utilisés par Rabelais dans ses Œuvres ainsi qu’une Clef. L’édition est ornée d’une figure à pleine page représentant la Dive bouteille. Les éditions anciennes des Œuvres de Rabelais sont toutes fort recherchées. Très séduisant exemplaire, d’une grande pureté, de cette élégante édition des Œuvres de Rabelais, conservé dans sa reliure en maroquin olive de l’époque, condition des plus rares pour les éditions anciennes de Rabelais.