Reference : CJC15RT
ISBN : B006BQOYH2
Générique Broché D'occasion bon état 01/01/1930 150 pages
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
49 rue Gay Lussac
75005 Paris
France
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GRASSET.. 1931. In-8. Broché. Etat passable, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Rousseurs. 298 pages. Couverture souple illustrée. Tampon sur la page d'introduction. Sur l'un des ouvrage manque le premier plat de couverture.. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
Traduit de l'anglais par ALICE TURPIN. Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
MARIE FEODOROVNA (Sophie-Dorothée de Wurtemberg) princesse allemande qui devint en 1776 par son mariage, avec le futur tsar Paul 1er, impératrice de Russie sous le nom de Marie Féodorovna (née en 1759 et morte le 5 novembre 1828 à Pavlovsk).
Reference : 42gC27
Ces lettres datées du 3 août 1827 au 3 octobre 1828, comprenant la période de la guerre Russo-turque (1828-1829), sont les derniers témoignages avant sa disparition. Elles sont écrites en français, trois de ces lettres sont sans date, le billet est rédigé au crayon d’une écriture difficile. Belle et rare correspondance dévoilant un aspect de l’intimité des Romanov où l’on découvre la sensibilité d’une impératrice douairière, très proche de ses enfants et petits enfants. Elle est très attentive à la santé de l’impératrice Alexandra. « Nos deux lettres, chère Mademoiselle Wildermeth, se sont croisées de près et je vous remercie de tout mon cœur. Je suis persuadée que la saignée fera grand bien à notre chère Impératrice, elle se sentira défoulée, le mal passera et cela influera aussi sur la lourdeur des jambes … ». Elle la questionne de nouveau sur sa santé, en janvier 1827. « Je m’adresse à vous pour vous prier de me dire si notre chère Impératrice a passé une bonne nuit et si elle ne se désole pas de son mal de tête ; elle en soufrait hier, je le voyais quoiqu’elle eut voulu prendre sur elle. La promenade ne l’a-t-il pas augmenté… ». Pavlovsk, 9 Mai 1828, elle tient à informer la gouvernante du dernier voyage de l’impératrice, nouvelles qu’elle a reçues hier : « l’Imp. me parait satisfaite et de bonne humeur, elle me donne des détails de leur voyage… Elle me parle aussi d’une synagogue qu’elle a vue et de l’impression désagréable qu’elle lui a faite, tout comme à moi lorsque j’étais dans le cas d’un soir. Marie s’amuse beaucoup de ce voyage et écrit à sa sœur et à son frère… ». Elle lui demande également de communiquer ces nouvelles à « Guillaume », (Guillaume 1er, empereur allemand) ne pouvant lui écrire aujourd’hui, et lui raconte sa visite chez lui. Le souverain l’a trouvé « bien docile », entourée des petits enfants « qui faisait le train autour de moi ». Elle lui apprend que son fils Nicolas, arrive à Dresde le 11 mai (1828) et que l’impératrice espère le voir. Elle a supporté « admirablement bien le voyage », ainsi que la petite Alexandra. Le 16 juin 1828, de Pavlovsk, elle se sert « d’une main étrangère » pour lui annoncer sa grande peine, causée par la mort du Gand duc de Weimar, « en songeant que ce malheur accélère le départ de mes enfants, en m’ôtant en même temps l’espoir de les revoir ! Jugez de l’état de mon âme ». Toujours de Pavlovsk, le 27 juin 1828, elle lui apprend la reddition « de Brahilev » (pour Braïla), la forteresse de Matte Chine (pour Matchin), de Hirsova et finalement d’Anapa ». C’est l’impératrice qui lui a donné ces nouvelles, qu’elle avait appris par une lettre provenant « du même bâtiment à vapeur », qui avait permis l’acheminement du courrier et le débarquement de l’empereur Nicolas 1er. Sa joie est totale avec la soumission d’Anapa et lui annonce que c’est « une grande et importante nouvelle qui peut nous donner de grands résultats » 11 Juillet 1828, elle répond à son ancienne gouvernante qui l’avait félicité des succès de Nicolas 1er en Turquie. « Je vois que vous avez pris, ainsi que je l’ai prévu, beaucoup de part aux triomphes de l’Empereur… ». L’éloignement de l’Empereur concerné par cette guerre est bien pénible à Alexandra, très inquiète, le sachant « s’approcher toujours d’avantage des forces de l’ennemi ! La confiance seule dans la protection Divine, qui repose si visiblement l’Empereur peut seule donner des forces pour supporter une situation de l’âme aussi pénible… Que Dieu le protège… ». Saint-Pétersbourg, 15 septembre 1828. Au moment « même » de répondre à sa « chère Wildermeth », elle reçoit une lettre de l’impératrice qui lui précise la date de son départ. « Sa santé et celle de petite Marie (future Marie Nikolaïevna, grande duchesse de Russie qui épousa en 1839 Maximilien de Leuchtenberg) sont bonnes. Elle sera le 4 octobre à Gatchina où j’irai la recevoir avec le petit Alexandre… ». Elle attend des nouvelles de la chute de Varna « d’un moment à l’autre, c’est un temps d’angoisse et d’inquiétude, que les paroles ne peuvent dépeindre sur ce que l’âme l’éprouve trop vivement… ». Gatchina, 3 octobre 1828, l’impératrice est arrivée à Gatchina et elle a éprouvé un grand bonheur en retrouvant ses enfants. « Aujourd’hui nous allons en ville, où j’attends une nouvelle jouissance, celle de revoir chez nous son beau Constantin, avec son air de prospérité. Vous avez fait un des premiers sujets de notre entretien. J’ai parlé à l’Impératrice du plaisir que j’espérais avoir de vous revoir chez nous et elle le partageait vivement ». Elle lui recommande d’être prudente concernant sa santé, lors de sa venue, « mais je me dis quelque fois que le plaisir de revoir notre chère Alexandrine redonnera, je le crois certain et sera aussi d’un bien à votre santé et je me flatte que de vous embrasser ». Un mois après l’impératrice s’éteignait.
BUREAUX DE L'ADMINISTRATION. 1 MARS 1891. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 65 à 72. Quelques gravures en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.4411-Le petit journal / Le journal illustré
Sommaire : L'impératrice Frédéric par Henri Meyer, Le dixième crime de Whitechapel par Henri Meyer, L'ataman Atchinoff par Henri Meyer, La belle Séverine (suite) par Jean Barancy, La mendicité par lettre, La chemise rouge, Autour du monde (suite) par Edouard Carcenac Classification Dewey : 70.4411-Le petit journal / Le journal illustré
MECKLEMBOURG-STRELITZ (Georges de) prince de la Maison de Mecklembourg, qui régna sur le grand-duché de Mecklembourg-Strelitz de 1816 à sa mort. (1779-1860) Lettre autographe signée à Marguerithe de Wildermeth (1777-1839), dame des ordres impériaux et royaux de Sainte-Catherine, gouvernante de l’impératrice de Russie Marie Feodorovna (1777-1839), et de sa belle-fille Charlotte de Prusse, la fille ainée de Frédéric Guillaume III, future épouse de Nicolas 1er empereur de Russie, sous le nom d’Alexandra Feodorovna.
Reference : 28C22
Il faut savoir que la pierre malachite était utilisée communément en Russie par les tsars en tant que pierre de décoration, mais était surtout connue pour ses vertus protectrices, également pour lutter contre les énergies néfastes, notamment préconisée pour protéger les enfants contre les maladies mortelles. «…Aujourd’hui, où je me trouve enfin en possession de ces charmants petits objets, rien ne devra plus m’empêcher de laisser un libre cours à la joie que j’éprouve mais jamais je ne pourrais décider si c’est votre complaisante amitié, ou l’excellence de votre goût, que je dois admirer le plus. Croyez ma chère Wildermeth que je sais apprécier l’une et l’autre comme je le dois, et que par conséquent ma reconnaissance est extrême. Malgré tout cela vous ne serez pas surprise d’apprendre que les Malaquits n’ont fait que la partie inférieure de votre envoi et que ce qui l’emporte mille fois sur eux en prix et en agrément ». A propos de Charlotte, la future impératrice de Russie (en 1825), « C’est vraiment une bonne œuvre que vous avez faite ma chère Wildermeth que d’être entrée dans tous ces intéressants détails car quoique je savais Charlotte heureuse autant que je pouvais le savoir par des voies que vous connaissez, vous sentez bien que de telles données ne pouvaient me suffire. Soyez donc (vous qui savez combien j’aime Charlotte) de l’espèce de jubilation auxquelles je me suis livré en me disant que c’était vous qui m’apprîtes tout ce que je pouvais désirer à son sujet. Dieu vous le rende, ma chère Wildermeth et qu’il daigne continuer à bénir cette si digne Fille de la céleste Mère. J’imagine que votre solitude doit vous paraître bien douce, quand vous vous dites que c’est vous qui avez développé ce charmant naturel, qui l’avez préservé du souffle empoisonné du monde, qui avez dirigé enfin son esprit et son cœur de manière à en pouvoir trouver que le bonheur dans ce monde moins dans l’autre. Je vous en remercie pour ma part et au nom de celle que nous regretterons éternellement. Je vous dis cela bien du fond de mon cœur. Quand vous écrirez à Charlotte dite-lui mille choses tendres et affectueuses de ma part et parlez-lui de la satisfaction qu’à reproduit l’envoi des Malaquits. Elle m’a écrit une longue et délicieuse lettre peu de temps après votre départ, pour me féliciter de la bien heureuse naissance de mon fils […] Oui ma chère Wildermeth, il est le seul tyran qui me suffit, car depuis que Dieu m’a donné ce garçon je suis vraiment aussi heureux que l’on peut l’être ici -bas, et je sens vivement que jamais je ne pourrais mériter ce bonheur autant que je voudrais. Je n’ai plus qu’un seul vœu, c’est que Dieu me conserve ce qu’il m’a donné et tout autre vœu aussi serait le comble de la témérité et de l’indiscrétion… ». Il en arrive à parler de lui-même ainsi que sur la dame Marchetti, « et son ci-devant compagnon d’infortune. Comme cette bonne femme n’a jamais ambitionné un amant en forme et qu’elle avait grandement besoin d’en trouver un pour sa voix j’ai été vraiment enchanté d’apprendre que son bon génie le lui a fait rencontrer à Moscou, sans pourtant être tout à fait exempt de jalousie, vu que je suis également un de ses amants de ce genre et que par conséquent mon amour propre est très blessé, qu’elle n’a pas seulement voulu m’apprendre d’avoir trouvé ma pareille. J’espère de déterrer son adresse pour lui faire de tendres reproches… ».