Reference : CIC87AP
ISBN : B004JQY6Y2
Armand Colin Broché D'occasion bon état 01/01/1937 150 pages
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
49 rue Gay Lussac
75005 Paris
France
01 43 29 11 00
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, , 1848. LASALLE (Emile). Jean qui pleure et Jean qui rit. Paris, Goupil, Vibert (Imp. Lemercier, (1848). lithographie 42 x 58 cm, 28 , 42,5 cm.BILORDEAUX. A la Gloire de la République proclamée à Paris le 24 février 1848. Paris, Lith. de Cattier, (1848). 50 x 37 cm.NANTEUIL (Célestin). A tous les Peuples ! La Liberté dera le tour du Monde. Paris, Imp. Lemercier, (1848). 29 x 39 cm.ARNOUT (Jules)et Victor ADAM. Annales de la Révolution française.1848. Paris, Goupil, Vibert, (1848), 22 lithographies 27,8 x 39 cm.Les Membres du Gouvernement provisoire. Paris, Goupil Vibert, (1848). 38 x 60 cmADOLPHE. La Montagne. Paris, Goupil, Vibert, (1848). 38 x 60 cmLes Membres du Gouvernement interémiraire. Paris, Goupil Vibert, (1848). 52 x 38 cm.BILORDEAUX. A la Mémoire de Mgr Affre. Paris, Goupil Vibert, (1848). 50 x 37 cm.CHAPENTIER (Amédée) d'après Compte-Calix. Insurrection de Juin 1848. Paris, Goupil Vibert, (1848). 4 planches 29 x 42 cm.CHARPENTIER (Amédée). Les Accusés de Mai. Paris, Goupil Vibert, (1848). 28,5 x 40,5 cm.FELON (Joseph). La Jeune République. Dédiée aux travailleurs. Paris, Aubert, 1848. 33 x 20 cm.FOUSSEREAU et E. CHARPENTIER. Milices révolutionnaires. sous le Gouvernement Provisoire. Paris, Goupil Vibert, (1848). 1 titre en rouge et 12 planches coloriées 52 x 37,5 cm.RETHEL (Alfred). Le Socialisme, Nouvelle danse des morts composée et dessinée par Alfred Rethel, lithographiée par A. Collette. Paris, New-York, Goupil Vibert & C°; Londres Gambart, [1850]. Six planches, couverture bleue illustrée conservée.
À la fois marchand et éditeur d'art, Adolphe Goupil créa au XIXesiècle un véritable réseau de vente, d'achat et de reproduction d'oeuvres d'art de renommée internationale.Adolphe Goupil, né à Paris en 1806, s'associa en 1829, avec Henri Rittner pour se consacrer au commerce des estampes et lithographies à Paris. À la mort de ce dernier en 1840, Théodore Vibert, éditeur de gravures, lui succèda (société Goupil et Vibert). En 1846, la société, qui s'appelait Goupil, Vibert & Cie, connut une expansion extraordinaire. Elle possèdait quatre établissements à Paris, place de l'Opéra, rue Chaptal, boulevard Montmartre et rue d'Enghien, et ouvrit peu à peu des succursales à New York (1848), Londres (1848), Berlin (1852), La Haye (1861) et Bruxelles (1863). Spécialisé dans l'édition et le commerce d'estampes originales et d'interprétation, Goupil s'attacha le service de graveurs ou lithographes de renommée et édita des copies de maîtres anciens et des peintres contemporains. À partir de 1853, Goupil & Cie se lança dans la publication d'albums illustrés de photographies de monuments ou de reproductions d'oeuvres d'art. Sont ainsi édités les albums de Félix Teynard, Charles Nègre, Bisson Frères, Robert Bingham et Benjamin Delessert.
, , 1848-1850. 4 pièces reliées en 1 vol. in-12, demi-basane prune, dos lisse orné (reliure de l'époque). Petit accident à la coiffe supérieure.
LA HODDE (Lucien de). La Naissance de la République en Février 1848. Paris, chez l'éditeur, 1850. In-12 de 109-(1) pp. Deuxième édition publiée l'année de l'originale. Lucien de La Hodde a été attaché après la révolution de février 1848, à la préfecture de police ; accusé sur pièces authentiques d'avoir joué, au profit de la monarchie de juillet, le rôle d'espion et d'agent provocateur, il a dû quitter son emploi, et il s'est vengé de la réprobation dont il se trouvait l'objet en publiant des diatribes violentes contre les hommes de février et le gouvernement provisoire. Il est l'auteur de Histoire des Sociétés secrètes et du parti républicain de 1830 à 1848 Louis-Philippe et la Révolution de Février. Victor Hugo lui consacre dans Les Misérables une longue note. Il est l'auteur de Histoire des Sociétés secrètes et du parti républicain de 1830 à 1848 Louis-Philippe et la Révolution de Février. Bourquelot, IV, p. 547.GIRARDIN (Emile). Journal d'un journaliste au secret. Paris, Michel Lévy frères, juillet 1848. In-12 de 144 pp. Édition originale. Sur un ordre signé de la main du Général Cavaignac, Émile de Girardin fut arrêté le 25 Juin 1848 comme opposant et emprisonné à la Conciergerie. Son journal La Presse fut aussitôt suspendu. Il resta onze jours au secret, puis fut rendu à la liberté. Le journaliste le fit durement expier au général triomphant en publiant après sa sortie Le Journal d'un Journaliste au secret.BERGER (Louis). La confession d'un Républicain de la veille. Paris, Garnier frères, 1849. In-12 de 83 pp. Édition originale.DUCOS. Rapport de M. Ducos à l'Assemblée Nationale sur les comptes du gouvernement provisoire. Avec une préface de M. Alfred Nettement. Aux bureaux de l'opinion publique. In-12 de 89-(1) pp. Édition originale « L'histoire du gouvernement provisoire est tout entière dans l'examen des comptes du département de la Seine, tels que les présente M. Ducos. Quel curieux récit! quels portraits vivants des personnages principaux! Quelle peinture du temps! Chacun fait sa police personnelle, c'est-à-dire que chacun pourvoit à sa sûreté, comme au temps de la féodalité. Chacun a sa garde et sa forteresse. Mais de ces châtelains du 24 février, le plus redoutable, parce qu'il a la forteresse la plus inexpugnable et la mieux gardée en apparence, c'est le préfet de police (…) » (Revue des deux mondes, 1849).
, , 1848-1870. Ensemble 12 lettres manuscrites in-8 de une ou plusieurs pages.
Aimé Sureau (1809-1872) avait été condamné pour délit politique à trois ans de prison avant la Révolution de Février. Le 26 avril 1848, sur la place de Saint-Ouen, il demandait l'incorporation des ouvriers dans la garde nationale et leur armement. Selon l'accusation, le 27 avril, il aurait sonné la ralliement et promis des armes. Selon ses propres dires et selon de son ami Durand-Neveu, il aurait au contraire essayé d'empêcher le combat. Le 28 au soir, il se cachait. Sa condamnation aux travaux forcés à perpétuité le 7 décembre 1848 par la cour d'Assises de Caen fut moins déterminée par ses activité vraies ou supposées des 27 et 28 avril que par sa condamnation sous la Monarchie de juillet qui lui fut reprochée et par le fait qu'il était depuis la révolution de février président du club de Saint-André. Il fut condamné le 17 avril 1849 à la déportation en Algérie. Maitron, III, 422. D'Aimé Suireau on a 3 lettres autographes signées et datées Bicêtre 6 7bre 1848, 27 8bre 1848 et Alençon 13 mars 1850 puis 3 autres de Nougaret 19 7bre, 14 9bre , 15 9bre 1870, toutes adressées à Dalleine tailleur, auxquelles sont joints 1 billet sur papier bleu signé conjointement Dalleine et Suireau, 1 copie manuscrite de coupures de presse, 1 lettre de son frère Félix Suireau pour son avocat, 2 billets d'Henry Cellier adressés à Suireau, un billet anonyme commençant par ses mots si tu as besoin de témoins…Rare source manuscrite pour l'histoire ouvrière rouennaise.
Paris, Imprimerie Nationale, 1848. In-folio de (4)-127 pp. cartonnage bleu marine, dos lisse orné, encadrement de filets dorés avec fleurons d'angle sur les plats (reliure de l'époque).
Première édition de la Constitution de 1848. Exemplaire de « Delzons, représentant du peuple, Cantal » (inscription imprimée sur le premier plat). Notaire à Aurillac, Amédée Delzons (Aurillac 1808-1891) fut maire en 1848, conseiller général de 1846 à 1852 et député du Cantal de 1848 à 1849, siégeant avec les républicains modérés. Rallié au Second Empire, il devient juge au tribunal d'Aurillac, prenant sa retraite en 1878. Cette Constitution votée le 4 novembre 1848, celle de la deuxième république, introduit pour la première fois le suffrage universel masculin en France et abolit définitivement l’esclavage dans les colonies françaises. Elle a été abrogée le 14 janvier 1852 par la promulgation de la constitution de 1852, qui servit de base au Second Empire. Quelques pâles rousseurs, petites traces de frottement sur la reliure.
, , 1848.
Ordre de service difficilement lisible adressé au Citoyen Fayard le 26 juin 1848 inscrit et signé à l'encre du temps au verso d'un reste d'affiche (20 x 18 cm).« Le Citoyen Fayard (…) Nationale de Neufchatel est autorisé (…) neuf gardes nationaux Bataillon des Tuileries Paris le 26 juin 1848 ». Avc la dernière barricade du faubourg Saint-Antoine, la journée du 26 juin marqua la fin de la révolte débutée le 22 juin précédent du peuple de Paris pour protester contre la fermeture d la chutes Ateliers nationaux.