Reference : CHF51GM
ISBN : 9782756400129
Pygmalion Broché D'occasion bon état 30/03/2006 240 pages
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
49 rue Gay Lussac
75005 Paris
France
01 43 29 11 00
Par correspondance ou en librairie. Envoi possible par Mondial Relay (nous le signaler).
Marie de Rabutin Chantal, marquise de Sévigné. Chevalier Perrin (éditeur).
Reference : AMO-3891
(1734)
Recueil des lettres de Madame la Marquise de Sévigné, à Madame la Comtesse de Grignan, sa fille. Tomes I à IV. A Paris, chez Nicolas Simart, 1734 4 volumes in-12 Suivi de : Recueil des lettres de Madame de Sévigné, à Madame la Comtesse de Grignan, sa fille. Tome V et VI. A Paris, chez Rollin fils, 1738 (de l'imprimerie de Cl. Fr. Simon fils, 1738) 2 volumes in-12 Soit un total de 6 volumes in-12 (17 x 10 cm) de XXXI-(1)-452 ; (2)-483-(1) ; (2)-479-(3) ; (2)-441-(39) ; XIV-482-(5) et (2)-504-(42) pages. Portrait frontispice de la marquise de Sévigné au tome I et Portrait frontispice de madame de Grignan au tome V. Collationné complet. Reliure strictement de l'époque plein veau brun, dos à nerds ornés aux petits fers dorés, tranches rouges mouchetées. Les 4 premiers volumes sont en reliure homogène. Les 2 derniers volumes sont en reliure homogène. Légère différence de fers entre les 4 premiers volumes et les 2 derniers, néanmoins reliures homogènes exécutées à la date d'édition, soit 1734 pour les 4 premiers volumes et 1738 pour les 2 derniers. Usures à l'extrémité des coiffes avec manques (voir photo). Quelques usures aux coins sans gravité, petits défauts d'usage, reliures solides et décoratives. Intérieur frais. Papier avec quelques rousseurs ou parfois un peu plus teinté. Petites taches d'encre dans la marge extérieure du tome IV, sans atteinte au texte. Edition en grande partie originale. Les 4 premiers volumes de 1734 sont en première édition. Les 2 derniers volumes sont en réimpression du premier tirage de 1737. On sait que la première édition des Lettres de la Marquise de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXè siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent difficilement. Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères citée plus haut. Seule l'édition de La Haye, très rare, apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1737 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres (614 lettres contre 134 en 1726). L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. Notre exemplaire se compose donc des 4 volumes de 1734 en première édition et des 2 derniers volumes en réimpression de 1738 (3 impressions des 6 volumes portant la date de 1738 ont vu le jour). Les 4 premiers volumes à la date de 1734 se rencontrent très rarement. L'ensemble est homogène, relié à l'époque et bien complet des portraits gravés de la marquise et de sa fille. Il s'agit de la première édition autorisée par la petite-fille de la marquise de Sévigné, la comtesse de Simiane. Pour plaire à la famille et respecter la mémoire de la marquise de Sévigné, le Chevalier Perrin pioche parmi les centaines de lettres qui sont mises à sa disposition ; il élague, remanie, supprime. L'ensemble qui en résulte n'apparaît pas de suite tant malmené, mais lorsque les véritables autographes (ou des copies) sont redécouverts ultérieurement, puis édités de manière scrupuleuse par les éditeurs suivants (Monmerqué notamment), puis grâce à la découverte de lettres inédites (manuscrit Capmas) à la fin du XIXe siècle, l'ampleur des malfaçons du Chevalier Perrin sont mises au jour. Néanmoins, pour être honnête, sans le Chevalier Perrin, sans doute la plupart des lettres de la marquise auraient-elles été détruites par ses descendants souhaitant garder le secret sur bon nombre de petites révélations ou avis de la désormais célèbre marquise. Perrin publiera un volume unique en 1751 intitulé Recueil de lettres choisies, pour servir de suite aux lettres de madame de Sévigné à madame de Grignan, sa fille, Paris, Rollin, 1751, in-12. Il contient 123 lettres, dont 25 de madame de Sévigné, 3 de madame de Grignan, 29 de Philippe-Emmanuel de Coulanges, 50 de madame de Coulanges, 14 de madame de La Fayette, une du cardinal de Retz et une de La Rochefoucauld. La seconde édition "Perrin" paraîtra en 1754 en 8 volumes in-12, reprenant l'édition de 1734-1737 et de 1751. Le texte de la première édition Perrin, moins remanié que celui de la seconde, est retenu plus volontiers par les éditeurs modernes. Nous connaissons aujourd'hui 764 lettres de madame de Sévigné à madame de Grignan. Pour la moitié d'entre elles, en l'absence d'autographes ou de meilleures copies, le texte connu reste celui des éditions Perrin. Référence : Lettres de Madame de Sévigné, Édition des Grands Écrivains de la France, Tome XI, p. 442-443 (notice n°8). Très bon exemplaire de ce monument de la littérature française.
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Sans lieu ni nom, 1733 3 tomes reliés en 2 volumes in-12 (16,5 x 9 cm - Hauteur des marges : 161 mm) de 264, 144 et 252 pages. Reliure plein veau brun de l'époque, dos ornés aux petits fers. Assez bon état de l'ensemble malgré la pièce de titre du premier volume manquante et de légères usures aux coins et aux coiffes. Reliures manipulées. Anciennes traces d'humidité en marge extérieure des feuillets au début et à la fin des deux volumes (le papier est légèrement fragilisé mais sans gavité). Cahiers légèrement déréglés (couture lâche). Sinon intérieur frais. Complet. L'UNE DES PREMIÈRES ÉDITIONS DES LETTRES DE LA MARQUISE DE SÉVIGNÉ. REPRODUCTION PRATIQUEMENT PAGE POUR PAGE ET LIGNE POUR LIGNE DE LA TRÈS RARE ÉDITION DE 1728. Cette édition est précisément décrite dans la Notice Bibliographique des éditions imprimées des Lettres de la marquise de Sévigné (Lettres de Madame de Sévigné, Édition des Grands Écrivains de la France, Tome XI, p. 441-442, n°7) : "Cette impression suit page pour page et à peu près ligne pour ligne (il n'y a que de rares et légères différences dans le contenu des lignes) l'édition de 1728. Elle sort des mêmes presses ; le caractère nous parait être identique ; il n'y a, outre la différence que nous avons remarquée ça et là dans la composition des lignes, d'autre variété que celle de quelques ornements, et d'un certain nombre de fautes typographiques que l'impression de 1733 ne reproduit pas ou qu'elle est seule à avoir. Une note de l'édition de Perrin de 1734 parle en ces termes de ces trois volumes de 1733 : "Il a paru, sur la fin de l'année 1733, une autre édition furtive des lettres de Mme de Sévigné, 3 vol. in-12, sans nom de ville ni d'imprimeur, où l'on a exactement copié les fautes des éditions de Rouen et de La Haye." La réimpression de 1738 ajoute : "Elle ne contient d'ailleurs que le même nombre de lettres." La critique de Perrin est fort juste ; mais c'est, nous l'avons vu, à l'impression de 1728 qu'elle doit remonter." Cette édition, comme celle de 1728 qu'elle reproduit donc, contient la Préface de M. de Bussy (p. 5 à 9), la Lettre de Madame la Marquise de Simiane, à Monsieur le Comte de Bussy (p. 10 à 14), les 4 lettres adressées à M. de Coulanges, LXXIII lettres pour le tome I, le tome II commence avec la lettre LXXIV (mal chiffrée LXXVI) et se termine avec la lettre CV, on trouve à la suite une lettre adressée à son fils, Charles de Sévigné ; le troisième tome contient un avertissement de l'éditeur (p. 3 à 9), puis les lettres CVI à CLXXXIV. Cette édition contient cinquante lettres tirées de l'édition de La Haye (Gosse et Neaulme, 1726, 2 vol. in-12), rangées dans un autre ordre. On sait que la première édition des lettres de Mme de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXè siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent difficilement. Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères citée plus haut. Seule l'édition de La Haye, très rare, apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1736 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres. L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. BON EXEMPLAIRE DE CETTE ÉDITION RARE DES LETTRES DE MADAME LA MARQUISE DE SÉVIGNÉ, EN CONDITION D'ÉPOQUE.
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comprend 891 lettres Tomes I-VIII et Tome IX, 80 lettres (1681-1737) nouvelles ou nouvellement recouvrées de la Marquise de Sévigné et de la Marquise de Simiane, sa petite fille, pour servir de suite aux différentes éditions + 11 lettres ( 1663-1664) à Monsieur de Pompone Nouvelle édition, complet 9 tomes, reliés pleine basane époque, frottements, 16x10, le tome I est de format différent, 15x7, 1763, bon état intérieur, 358, 316, 384, 494, 384, 288, 388, 312, 408pp. Une gravure en frontispice au tome V Amsterdam, par la Compagnie, 1715 Les lettres de la Marquise de Sévigné à Madame la Comtesse de Grignan sont une collection de correspondances célèbres qui témoignent de l'intimité et de l'affection entre une mère et sa fille. La Marquise de Sévigné, nommée Marie de Rabutin-Chantal, était une écrivaine et une épistolière française du XVIIe siècle. Elle est connue pour sa prose élégante et sa capacité à capturer les émotions et les événements de son époque. Madame la Comtesse de Grignan était la fille de la marquise et elle vivait en Provence, loin de sa mère. Les lettres de Sévigné à sa fille sont un témoignage poignant de l'amour maternel et de l'attachement entre les deux femmes. Elles abordent une variété de sujets, des potins de la cour aux événements politiques en passant par les préoccupations familiales. Ces lettres sont également considérées comme un chef-d'œuvre de la littérature épistolaire française. La plume de la Marquise de Sévigné était vive, spirituelle et pleine de sensibilité. Ses lettres reflètent son talent pour décrire avec finesse les personnages et les événements de son époque, ainsi que sa capacité à exprimer ses propres émotions et réflexions. Les lettres de la Marquise de Sévigné à Madame la Comtesse de Grignan ont été publiées pour la première fois après sa mort et sont devenues rapidement populaires. Elles ont été admirées par de nombreux écrivains et intellectuels français, et elles continuent d'être étudiées et appréciées aujourd'hui pour leur qualité littéraire et leur intérêt historique. ref/24/6
A La Haye, chez P. Gosse, J. Neaulme & comp., 1726. 2 volumes in-12 (16 x 11 cm environ) de (20)-344-(1) et (2)-298-(13) pages. Titres imprimés en rouge et noir. Reliures plein veau brun strictement d'époque, dos à nerfs ornés aux petits fers dorés, pièce de titre rouges, tranches mouchetées marron, doublures et gardes blanches. Petits manques à l'extrémité des coiffes supérieures, quelques usures sur les plats et aux coins sans gravité. Intérieur très frais. Les pages de titre ont été réenmargées en marge basse (10 mm environ), sans perte de texte. IMPORTANTE ÉDITION EN PARTIE ORIGINALE. TRÈS RARE ÉDITION HOLLANDAISE PARUE LA MÊME ANNÉE QUE L’ÉDITION ORIGINALE EN GROS CARACTÈRE PUBLIÉE A ROUEN, MAIS CONTENANT 43 LETTRES OU FRAGMENTS DE LETTRES DE PLUS. Cette édition, postérieure de quelques semaines ou quelques mois à celle de Rouen et à ses contrefaçons, contient 177 lettres ou fragments de lettres ; le tome 1 se termine par la lettre XCV. Les 4 lettres à Coulanges sont ici rejetées au tome II (p. 235 à 244). Cette impression reproduit, avec quelques variantes, la préface de l’édition de Rouen et la fait précéder d’un avertissement de 8 pages qui fait la critique de l’édition antérieure de la même année et relève les avantages de la nouvelle. La comparaison du contenu de l’une et l’autre des premières éditions (Rouen et La Haye) ne permet guère de douter qu’il y eût des copies diverses des originaux communiqués par Mme de Simiane. Cette édition de La Haye aurait été donnée par un certain J. J. Gendebien (d’après une note de l’exemplaire Walckenaer). On trouve à la fin du deuxième volume un important catalogue des livres en vente chez P. Gosse (compris dans la pagination et étrangement placé avant la table). On sait que la première édition des lettres de Mme de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXè siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent difficilement. Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères citée plus haut. Seule l'édition de La Haye, très rare (celle-ci), apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1736 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres. L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. Références : Tchémerzine V, 320 : « cette édition est d’une très grande rareté. » ; Edition des Grands Écrivains de la France, Lettres de Mme de Sévigné, tome XI. BEL EXEMPLAIRE DE CETTE TRÈS RARE ÉDITION PRIMITIVE DES CÉLÈBRES LETTRES DE LA MARQUISE DE SÉVIGNÉ, MONUMENT DE LA LITTÉRATURE FRANCAISE.
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S.l.n.n., 1726 [Rouen] 2 volumes in-12 (174 x 100 mm. - Hauteur des feuillets : 166 mm.) de (1)-381-(1) et (1)-324-(1) pages. Bien complet des 2 feuillets d'errata (1 feuillet relié à la fin de chaque volume). Reliure strictement de l'époque plein veau caramel, dos à nerfs orné aux petits fers dorés, pièces de titre et tomaison de maroquin rouge/brun, tranches rouges, doublures et gardes de papier peigne. Restaurations aux coiffes et coins. Intérieur frais. Quelques rousseurs. Exemplaire très grand de marges. Deux signets de soie verte tissée par volume (intacts). SECONDE ÉDITION ORIGINALE. PREMIÈRE ÉDITION DITE ÉDITION DE ROUEN EN GROS CARACTÈRES. Première édition que l'on puisse raisonnablement trouver sur le marché des éditions rares des Lettres de la marquise de Sévigné. La première édition des lettres de Mme de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXe siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale, celle que nous proposons ici, l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent très difficilement. La plupart des exemplaires que l'on peut rencontrer se trouvent reliés en plein maroquin du XIXe siècle (période Second Empire et ultérieurement). Dans les Bulletins de la Librairie Morgand on peine à en trouver quelques exemplaires seulement (par ex. n°10664 - mar. bleu de Cuzin - coté 300 fr. - novembre 1886). Cette édition fait concurrence en terme de rareté à celle publiée la même année à La Haye chez Gosse et Neaulme (édition que nous proposons également en condition d'époque - voir notre catalogue). Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères. Seule l'édition de La Haye, très rare également, apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1736 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres. L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. Référence : Lettres de Madame de Sévigné, Édition des Grands Écrivains de la France, Tome XI, p. 435-440, n°2. ; Un exemplaire de cette même édition relié au début du XXe siècle en plein maroquin janséniste de Mercier a été adjugé 6.000 euros (vente Binoche et Giquello, Paris, 8 novembre 2011, n°58) ; l'exemplaire du baron Alphonse de Ruble rélié à son chiffre en maroquin par Trautz-Bauzonnet (reliure milieu XIXe s.) a été adjugé 8.500 euros chez Sotheby's (vente Raoul Simonson etc. du 19 juin 2013, n°45). En 25 ans c'est le troisième exemplaire que nous avons en mains et le premier en reliure d'époque. BEL EXEMPLAIRE D'UN DES PLUS GRANDS CLASSIQUES DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE. PRÉCIEUX DANS SA PREMIÈRE RELIURE D'EPOQUE BIEN CONSERVÉE, BIEN COMPLET DES DEUX FEUILLETS D'ERRATA.
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