Reference : ASI16AP
ISBN : B003B3JA7C
"P U F "" Que sais-je ? "" 183 Broché D'occasion bon état 01/01/1972 150 pages"
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
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75005 Paris
France
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Robert Laffont, collection Bouquins, 1983. 2 forts volumes in-2 (1187 et 1273 pages, toute de même…), couvertures décorées. Menus défauts.
"C'est à Rome, le 15 octobre 1764, alors que je méditais dans les ruines du Capitole et que les moines chantaient vêpres, pieds nus dans le Temple de Jupiter, que l'idée d'écrire l'histoire du déclin et de la chute de la Ville éternelle se fit jour en moi pour la première fois. C'est par cette simple mais célèbre phrase que Gibbon relate dans ses Mémoires les instants d'inspiration qui devaient décider de sa vie d'historien. Son grand thème, c'est en effet Rome, la Ville éternelle où l'on peut contempler non pas les reliques de la superstition mais celles de l'empire ; c'est aussi la dégénérescence d'institutions exemplaires sous le double effet du despotisme et de la superstition ; c'est la victoire de l'Eglise sur l'empire ; c'est enfin les grandes leçons de l'histoire qui se méditent silencieusement quand les ténèbres gagnent les ruines où reste ensevelie une civilisation entière. Tout cela, Gibbon le dit en écrivain autant qu'en historien. En poète même. Il érige à la gloire de Rome un livre aussi rigoureusement équilibré qu'un temple antique ; mais en même temps, il laisse se noyer d'ombre les vastes portiques qu'il édifie. C'est sa façon de partager le goût du temps pour la mélancolie des ruines ; mais cette tentation ténébriste, il s'en sert pour exprimer son pessimisme dans l'avenir de la civilisation des Lumières, menacée, comme jadis celle de Rome, par la montée de masses humaines qui feront désormais l'histoire. Son livre s'en trouve approfondi, amplifié, et il élargit l'arène de l'histoire à des dimensions jusque-là insoupçonnées. Oeuvre unique dans la littérature historique du XVIIIe siècle, cette histoire de Rome jette les derniers feux de la clarté classique alors que s'allongent déjà les ombres du romantisme. "
A Londres et se trouve à Paris (Stuart) /Amsterdam (Tudor-Plantagenet), Veuve Desaint / Nyon (Stuart) / sans nom (Tudor-Plantagenet), 1788 (Stuart) / 1769 (Tudor) / 1769 (Plantagenet). 17 (sur 18 hélas) volumes in-12, demi-veau moucheté à coins, dos lisses ornés de filets et roulettes dorées, pastilles de tomaison et pièces de titre ocres, signets. Menus frottements aux reliures, rousseurs plus ou moins importantes selon les volumes.
Tomaison continue, manque le volume 9, à savoir le volume III de la Maisons de Tudor.
Genève, Slatkine, 2009. Grand in-8 broché, couverture couleurs illustrée par Exem. Abondamment illustré en noir et en couleurs. En belle condition.
"Sur l'aile d'une assiette, éditée en 1919 lors du choix du siège de la Société des Nations, on peut lire : «Genève, capitale du monde». La ville jouissait certes d'une notoriété enviable sur le plan intellectuel et grâce à ses productions de luxe. Pourtant, elle avait perdu la bataille du rail au XIXe siècle. Bien que passionnés d'innovations scientifiques et techniques, d'automobiles et d'avions, les Genevois y voyaient davantage le côté sport et loisirs. Quelques passionnés et quelques visionnaires ont su gagner, pour Genève, la bataille de l'air. L'histoire de l'aéroport raconte ce combat mené durant près d'un siècle pour faire de Genève un aéroport intercontinental. De la piste en herbe au tarmac en béton, il a fallu se battre contre les sceptiques, les égoïstes, les adversaires du progrès technique, les défenseurs d'une Genève passéiste, mais aussi contre ceux qui oubliaient l'exiguïté du territoire ou les nuisances diverses. Parmi les personnalités qui se sont engagées en faveur du désenclavement de Genève figure Louis Casaï, souvent décrié de son vivant, mais dont la stature était celle d'un homme d'Etat par sa vision du futur. Vouloir un aéroport dans le marasme de la Seconde Guerre mondiale, alors que tout le trafic aérien était interrompu, il fallait le faire ! Mais, en 1945, Genève était prêt, seul aérodrome international de Suisse. L'histoire s'est prolongée jusqu'au XXIe siècle, par le vote de crédits renouvelés pour des infrastructures toujours plus performantes. Trois personnes en 1920 ; plus de 8 000 en 2009 travaillent dans le périmètre de Cointrin. Par trois fois : en 1971 modestement, en 1991 largement, et en 2007 de façon écrasante, le peuple a ratifié le choix de ses autorités. L'aéroport a permis le maintien des organisations internationales et l'établissement de nombreuses multinationales. Son histoire est aussi l'histoire de l'envol d'une ville, à la rencontre de son destin."
Annales valaisannes - 2e Série, tome quatorzième, 1966. Grand in-8 broché, couverture décorée, défraîchie (plis et quelques frottements) - intérieur frais, non coupé. Illustrations en noir.
La Société d'Histoire du Valais romand de 1915 à 1965. Réflexions pour un cinquantenaire - Liste des communications présentées à la Société d'Histoire du Valais romand, avec leur bibliographie - Georges Ozaneaux, Lettres sur la Suisse (1820), avec 27 dessins inédits de l'auteur - Etat du conseil municipal et du conseil bourgeoisial des chefs-lieux de district du Valais Romand (1848-1965) - Répertoire des articles publiés dans les tomes I à VII de la première série et dans les tomes I à XIV de la seconde série des Annales valaisannes.
Genève, Slatkine, 2007. In-4 de 379 pages, cartonnage couleurs. En belle condition.
"Dans l'histoire artistique de Suisse romande, l'aura de l'Histoire du soldat est exceptionnelle : les circonstances de sa création, à laquelle ont concouru des figures majeures, ont fait l'objet de commentaires et d'anecdotes multiples ; la fortune internationale de l'oeuvre, dont la circulation reste intense depuis un demi-siècle, a achevé de lui conférer un statut de production hors norme. De traduction en adaptation, de lecture en reprise, l'Histoire n'a-t-elle pas, dès lors, rejoint depuis longtemps ces classiques auxquels on se réfère volontiers, mais dont le moindre détail a été livré au public ? Philippe Girard et Alain Rochat démentent par leur ouvrage cette idée reçue. Grâce à la découverte de plusieurs sources inédites, en particulier des versions antérieures du texte, minutieusement analysées et mises en perspective, ils lèvent le voile sur des aspects jusque-là inconnus d'une aventure musicale et littéraire dont ils mettent également en évidence les implications - et les complications - matérielles. Le parcours systématique qu'ils proposent, jalonné d'un grand nombre de documents reproduits pour la première fois, a de quoi modifier en profondeur la perception d'un moment clé de notre patrimoine culturel. En combinant la chronique, le commentaire et l'image, leur livre donne ainsi agréablement accès à une Histoire du soldat que l'on ne pourra désormais plus lire et écouter comme avant."