Reference : AGH24RT
ISBN : 9782851996749
Henri Veyrier Broché D'occasion état correct 01/01/1974 150 pages
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
49 rue Gay Lussac
75005 Paris
France
01 43 29 11 00
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ALMANACH DU COMMERCE DE PARIS, des départements, de l'Empire français, et des principales villes du monde;
Reference : LCS-18198
L’Almanach du Commerce pour l’année 1812 relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de l’Empereur Napoléon Ier. Paris, chez J. de la Tynna, Propriétaire-Rédacteur, rue J. J. Rousseau, n° 20. In-8 de 1039 pp. Plein maroquin rouge, encadrement de filets et roulette dorés autour des plats, armoiries de l’Empereur Napoléon Ier au centre des plats, dos lisse richement orné, coupes décorées, doublures et gardes de tabis bleu, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 211 x 129 mm.
L’Almanach du Commerce pour l’année 1812 relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de l’Empereur Napoléon Ier. Il présente le « Tableau abrégé des principales productions et des principaux objets d’industrie de l’Empire français ; son étendue, sa population, etc. Paris : les manufacturiers, banquiers, négocians, marchands de tous états, agens de change, courtiers de commerce, libraires, journaux et feuilles périodiques, notaires, avocats, avoués, huissiers, etc., etc.; les Ministres, les grandes administrations, les tribunaux, la Banque de France, l’administration des postes, et les jours de départ des lettres pour la France et l’Étranger ; les messageries ; une liste particulière des principaux habitans de Paris ; enfin, les renseignemens les plus étendus dont la connaissance peut être utile au commerce, à l’industrie, aux arts et aux affaires. Départemens de l’Empire Français : l’étendue, les productions, la population, la désignation des préfectures, sous-préfectures, tribunaux, conservation des hypothèques ; les grandes routes, rivières et canaux navigables ; les manufacturiers, banquiers, négocians, libraires, agens de change, courtiers de commerce, principaux marchands, notaires, avoués et huissiers ; les chambres et bourses de commerce ; les chambres consultatives de manufactures, fabriques, arts et métiers ; les consuls et les vice-consuls des puissances étrangères ; les foires principales, etc. Les principales auberges ; les principaux cafés ; les curiosités des grandes villes les édifices publics remarquables par leur antiquité ou leur architecture ; les salles de spectacles, promenades , etc. Principaux états et principales ville du monde : l’étendue, les principales productions, la population, l’industrie, les principaux négocians et banquiers, etc., etc. Liste des brevets d’invention accordés pendant l’année 1811. Les journaux, ouvrages et feuilles périodiques. Annonces de livres nouveaux relatifs au commerce, à la banque, à l’industrie et aux arts. Une table générale et détaillée, contenant, par ordre alphabétique, tous les noms des villes et tous les principaux articles compris dans l’ouvrage. » On y apprend par exemple que l’Empire de la Chine « occupe une superficie de près de 830,000 lieues carrées », que « sa Population est évaluée à 100,000,000 d’habitants, dont 30,000,000 appartiendraient au Thibet, à la Corée, et aux autres contrées du Nord et de l’Ouest, réunies maintenant à cet empire ». Que ses productions principales sont le Riz, le froment, le millet, les légumes, les fruits, la soie, le coton, la laine, le thé, le miel, la cire, le tabac, la rhubarbe, la camphre, le musc, l’ambre, l’or, le cuivre, le fer, l’acier, l’étain, le bois d’aigle, le bois de fer, le bambou, etc. Concernant le commerce de la Chine : « le commerce intérieur est très florissant ; mais à l’exception du seul port de Canton, ou du seul article du thé le commerce extérieur, quoique assez étendu, n’est pas proportionné à la population de l’empire et à la richesse de ses productions. Le commerce avec Batavia et les Manilles a quelque activité ; celui avec le Japon n’est que toléré. Les Anglais et les Américains sont à peu près les seuls peuples occidentaux qui fassent maintenant le commerce avec la Chine. On y porte de l’argent en piastres et en barres, des draps d’Europe, des vins, des dents d’éléphant, des ouvrages d’horlogerie, etc. On en tire du thé, des étoffes de soie, du coton en bourre ou filé, des toiles de coton et de chanvre, de l’or très fin, du cuivre jaune, de la porcelaine, des ouvrages en vernis, de l’encre, de la gomme lacque, de la soie blanche… et par les caravanes qui traversent les provinces russes, du thé et des étoffes de soie. On consomme annuellement en Europe et aux Etats-Unis, vingt-sept millions de livres de thé, dont plus de la moitié en Angleterre. » Ou encore, qu’aux Etats-Unis d’Amérique, la Population est constituée de : - hommes libres……………..…. 5,156,000 - esclaves…………………...…...1,024,900 - Hommes de couleur, libres…... 131,000 Soit un total de : …………....…6,311,900 habitants, etc. Fort bel exemplaire relié à l’époque aux armes de l’Empire Napoléon Ier. Napoléon Bonaparte, deuxième fils de Charles-Marie et de Marie-Laetitia Ramolino, naquit à Ajaccio le 15 août 1769 ; promu sous-lieutenant en 1785, il monta rapidement en grade et était déjà général de division en 1795 ; le 9 mars 1796, il épousait Marie-Joséphine-Rose Tascher de la Pagerie, veuve du Vicomte de Beauharnais, quelques jours après avoir été nommé commandant en chef de l’armée d’Italie ; ayant renversé le Directoire par le coup d’état du 18 brumaire an viii (9 novembre 1799), il se fit nommer premier consul pour dix ans (24 décembre 1799), puis consul à vie le 2 août 1802 ; il fut proclamé empereur des Français par le sénat en 1804, et fut sacré à Notre‑Dame sous le nom de Napoléon Ier par le pape Pie vii, le 2 décembre de la même année ; en 1805, ayant érigé en royaume la république cisalpine, il se fit couronner roi d’Italie à Milan ; un an après en 1806, il prit le titre de protecteur de la Confédération du Rhin. Les campagnes toujours victorieuses de Napoléon contre les puissances de l’Europe coalisée, valurent à la France un agrandissement exagéré ; les pays voisins étaient gouvernés par des frères de l’empereur qui épousa le 2 avril 1810, l’archiduchesse Marie-Louise-Léopoldine-Françoise-Thérèse-Josèphe-Lucie d’Autriche, fille de l’empereur François Ier, après avoir fait casser pour cause de stérilité son mariage avec l’impératrice Joséphine le 16 décembre 1809. Mais l’ambition de Napoléon causa sa perte et les armées de l’Europe soulevée tout entière contre lui envahirent la France et le forcèrent à abdiquer à Fontainebleau le 11 avril 1814 en faveur de son fils et à accepter l’île d’Elbe en toute souveraineté (3 mai 1814). Les fautes de la Restauration l’incitèrent à rentrer en France (1er mars 1815) ; il reprit le pouvoir après un retour triomphal (20 mars), mais il fut aussitôt mis hors la loi par l’Europe ; battu à Waterloo le 18 juin 1815. Napoléon, après un règne de Cent jours, abdiqua une seconde fois en faveur de son fils le 22 juin 1815, se rendit à Rochefort et chercha un refuge sur le navire anglais « le Bellérophon ». Le cabinet anglais, abusant de la situation, le considéra comme prisonnier et le fit transporter à l'île de Sainte-Hélène (17 octobre 1815) où il mourut le 5 mai 1821.
Edition originale rare de cette analyse des campagnes de Frédéric II jugées par le célèbre tacticien français Jacques-Antoine-Hippolyte Guibert, ouvrage qui eut une grande influence sur les conceptions militaires de Napoléon. Londres, 1787.In-8 de 304 pp. Conservé dans sa brochure d’origine de papier orangé, pièce de titre de papier en tête du dos, non rogné. Brochure de l’époque.212 x 137 mm.
Edition originale rare de cette analyse des campagnes de Frédéric II jugées par le célèbre tacticien français Jacques-Antoine-Hippolyte Guibert, ouvrage qui eut une grande influence sur les conceptions militaires de Napoléon.Jacques-Antoine-Hippolyte Guibert est un général et auteur militaire français né le 12 novembre 1743 à Montauban et mort le 6 mai 1790 à Paris.« Le 1er juin 1772, M. de Guibert avait fait parvenir au Roi, par l’entremise de d’Alembert, son ‘Essai général de tactique’ ; il arriva lui-même à Postdam le 14 juin 1773, et écrivit à Frédéric une lettre. Aux pages 215 et suivantes, M. de Guibert parle de la conversation qu’il eut avec le Roi le 17 juin, et de son séjour à Postdam. Dans le second volume de son ‘Journal’, il parle des manœuvres et des revues auxquelles il avait assisté en Silésie, aux mois d’août et de septembre 1773. Son séjour à Berlin, à Postdam et en Silésie, ses conversations avec Frédéric, et la connaissance assez intime qu’il avait faite avec M. de Catt, l’abbé Bastiani, le colonel Quintus Icilius, les généraux d’Anhalt et de Rossières, et avec beaucoup d’autres personnages très capables de le mettre au fait de l’histoire de la Prusse et du caractère de Frédéric, lui donnèrent l’idée et lui fournirent les moyens d’écrire ‘l’Eloge du roi de Prusse’. A Londres (Paris), 1787, 304 pages in-8. Cet ouvrage a été souvent réimprimé ; il a été traduit deux fois en allemand, et en italien. On en trouve une critique sévère dans la ‘Lettre du comte de Mirabeau à M. le comte de... sur l’Eloge de Frédéric, par M. de Guibert’, 1788. Il est souvent fait mention de M. de Guibert dans la correspondance de Frédéric. » (Œuvres de Frédéric le Grand). Guibert entre en 1756, à l'âge de treize ans, au régiment d'Auvergne avec le grade de lieutenant. Il devient capitaine en 1758 et prend part à la guerre de Sept Ans. Il y accompagne son père, Charles-Benoît, comte de Guibert. Il est décoré de la Croix de Saint-Louis lors des opérations en Corse. À l’issue de la campagne, il est nommé colonel et reçoit le commandement de la Légion corse à sa création. Il publie à Liège son Essai général de tactique, accompagné d'un Discours où il se propose « ...de tracer le tableau politique et militaire de l’Europe » et en particulier de sa Nation. Par prudence, il se retire en Prusse en attendant de voir l'effet que son ouvrage aura sur l'opinion : c’est ainsi qu'en 1773, Frédéric II le Grand reconnaît en lui un grand tacticien avec lequel il conversera souvent sur les questions militaires. Sa Défense du système de guerre moderne mettait en lumière les méthodes de défense raisonnée et scientifique utilisées par l'armée prussienne. Ce fut la base de son travail lorsqu'en 1775 il coopéra avec le comte de Saint-Germain dans une série de réformes de l'armée française.Il est élu à l'Académie française le 15 décembre 1785. À la veille de la Révolution, il est rappelé au conseil de l’administration de la guerre en 1787. En 1788, il est nommé maréchal de camp et inspecteur divisionnaire d'infanterie de l'Artois. Il est emporté par une courte maladie le 6 mai 1790. L’œuvre de Guibert a eu une grande influence sur les conceptions militaires de Napoléon, qui avait lu et médité ses écrits. « Traditionnellement, on présente Napoléon comme l’héritier direct de Guibert et de ses théories. Jean Tulard n’émit pas en 1977 un avis différent dans son fameux Napoléon ou le mythe du Sauveur : « Les idées stratégiques de Napoléon n’étaient pas neuves ; elles venaient tout droit de Guibert et du principe divisionnaire ». Dans le très bon ouvrage de vulgarisation de Thierry Lentz, Napoléon : « Mon ambition était grande », publié en 1998, à la page 71, sur la page de présentation du chapitre IV intitulé « Le Dieu de la Guerre (1800-1810) », nous avons droit à une photographie de la trousse de campagne de l’Empereur, mise en valeur par un montage photographique avec deux livres grands ouverts. Sur la page droite du livre aux dimensions les plus réduites, nous pouvons lire ce titre : Essai général de tactique. Ce joli montage est en parfaite adéquation avec ce que Thierry Lentz écrit à la page 86, affirmant que ‘jeune, il avait découvert le fondement de sa stratégie dans les commentaires de Guibert sur les campagnes de Frédéric le Grand’. »Bel exemplaire conservé broché et à toutes marges.
1883 Paris, Dentu, 1883, in 8° broché, 201 pages ; importantes rousseurs, petite rongeure marginale aux derniers feuillets ; la couverture manque. Exemplaire à relier.
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L’un des rarissimes exemplaires de luxe contenant les 29 figures gouachées tirées sur vélin des Amours de Daphnis et Chloé, l’un des plus célèbres livres illustrés du XVIIIe siècle. Paris, de l’Imprimerie de Monsieur, 1787. Petit in-folio de (1) f. bl., viii pp., (1) f., 175 pp., 29 planches hors-texte en couleurs numérotés, protégées par des serpentes. Maroquin rouge, filet et guirlande dorés encadrant les plats, dos lisse finement orné, pièce de titre de maroquin vert, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Etui. Reliure de l’époque. 319 x 240 mm.
Très belle édition du plus célèbre livre illustré français du XVIIIe siècle, imprimée sur la presse privée de Monsieur, comte de Provence, frère de LouisXVI, futur LouisXVIII, ornée de 29 copies au trait des figures originales du Régent, gravées par Martini. Un des rarissimes exemplaires de luxe contenant les 29 figures gouachées tirées sur vélin. Les peintures sont d'une extrême fraîcheur. «L’éditeur Lamy fit gouacher des suites de ces gravures au trait tirées sur vélin et les inséra dans des exemplaires de luxe.» (Cohen, 655). L'imprimerie de Monsieur était dirigée par Pierre-François Didot (dit Didot jeune) depuis 1779. Dans ce roman grec de Longus (fin du IIe siècle après Jésus-Christ), l’auteur raconte l’histoire de l’amour simple et naïf de Daphnis et Chloé, deux pauvres enfants abandonnés. La particularité de l’ouvrage de Longus, par comparaison avec les autres ouvrages du même genre c’est d’avoir laissé les péripéties au second plan, et d’avoir donné tout le relief aux aventures sentimentales des protagonistes. Daphnis et Chloé ont découvert, en une lente progression, leur sexualité, et le roman s’achève précisément sur l’accomplissement de l’acte charnel. Le roman célèbre Éros, bien sûr, mais aussi Pan et les Nymphes. Ce livre, traduit dans toutes les langues, fut remis au goût du jour en France par le Régent, Philippe d’Orléans et connut plusieurs belles éditions illustrées tout au long du XVIIIe siècle. La présente édition offre une traduction nouvelle par de Bure Saint-Fauxbin. Superbe exemplaire dont l’ensemble des gravures ont été gouachées à l’époque et rehaussées d’un double cadre peint en saumon et noir, conservé dans sa première reliure en maroquin de l’époque. Ce précieux exemplaire a appartenu à Napoléon III, comme en atteste son ex libris apposé au contreplat de la reliure. Charles-Louis-Napoléon Bonaparte, troisième et dernier fils de Louis, roi de Hollande, et Hortense-Eugénie de Beauharnais, et neveu de Napoléon Ier, naquit à Paris au château des Tuileries, le 20 avril 1808 et devint le 22 juillet 1832, à la mort du duc de Reichstadt, le représentant direct de la dynastie napoléonienne; d’abord fixé en Suisse où il fut nommé capitaine d’artillerie, à Berne en 1824, il essaya en 1836 à Strasbourg, de renverser Louis-Philippe dans un mouvement militaire; arrêté et envoyé aux Etats-Unis, il fit en août 1840 à Boulogne une seconde tentative qui échoua et qui lui valut l’emprisonnement perpétuel, mais il réussit à s’enfuir du fort de Ham le 26 mai 1846 et à gagner la Belgique; de retour en France lors de la révolution de 1848, il fut élu député en juin 1848, puis président de la république le 10 décembre de la même année. Le coup d’Etat du 2 décembre 1851 qu’il fit contre l’Assemblée législative lui donna la présidence pour dix ans; enfin, proclamé empereur à la suite d’un plébiscite des 21-22 novembre 1852, le 1er décembre 1852, Napoléon III épousa le 29 janvier 1853, Marie-Eugénie de Gusman, comtesse de Téba, seconde fille du comte de Montijo. Sous son règne la France jouit d’une grande prospérité industrielle et commerciale due en partie à nombre de mesures d’utilité publique prises par le gouvernement, tandis qu’à l’extérieur, une suite de guerres, dont la fin de la conquête de l’Algérie, nous donnait la Savoie, le comté de Nice et la Cochinchine. A la suite de la défaite de Sedan où l’empereur avait été fait prisonnier, la république fut proclamée à Paris le 4 septembre. Napoléon III mourut en exil à Chislehurst, en Angleterre, le 9 janvier 1873. (Olivier Pl. 2659, 15).
P., Maison de la Bonne Presse, sans date, grand in 8° relié pleine percaline rouge décorée de l'éditeur, 12 "fascicules" de 16 pages chacun, avec un portrait ; menus défauts.
Louis Bonaparte, roi de Hollande, par J. de Beaufort. - Hortense de Beauharnais, reine de Westphalie, par J. de Beaufort. - Jérome Bonaparte, roi de Westphalie, par J. de Beaufort - Le Cardinal Fesch, archevêque de Lyon, par J. Bouillat - Eugène de Beauharnais, vice-roi d'Italie par Gerbal - Elisa Bonaparte, princesse de Lucques et de Piombino, par J. de Beaufort - Caroline Bonaparte (Mme Murat), reine de Naples, par J. de Beaufort - Pauline Bonaparte, princesse Borghèse, par J. de Beaufort - Napoléon III, par Jean de Lanville - Louis-Napoléon, prince impérial, par E. et J. Franceschini. ...................... Photos sur demande ..........................
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