Reference : AFC5550
ISBN : 9789594280036
Swedenborg Society Londres Broché D'occasion bon état 01/01/1938 112 pages
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
49 rue Gay Lussac
75005 Paris
France
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Imprimé et vendu par R. Hawes, Londres 1782, In-8 (12,5x21,7cm), xx, 211pp., relié.
Edition originale française, rare, après la première parue à Londres en latin en 1758. Reliure en plein veau blond marbré et glacé d'époque. Dos lisse orné à la grotesque. Pièce de titre en maroquin rouge. Mors supérieur fendu en tête sur 8 cm. Mors inférieur fendu en tête et queue. Bien que cette oeuvre soit la plus célèbre de son auteur, en raison de son titre dont plusieurs églises ont pris le nom symbolique, elle n'est pas la première du genre et se trouve même être une réduction des Arcanes célestes, mais alors que les Arcanes sont une exégèse de la Genèse, La Nouvelle Jérusalem en est une de versets de L'Apocalypse de Saint Jean, dans laquelle Swedenborg, comme dans ses autres ouvrages livre une vision ultra rationnelle de la métaphysique et de la spiritualité. Scientifique de renom, Swedenborg connait une crise mystique à l'âge de 55 ans. Dieu lui parle et lui permet de communiquer avec les anges : "Je suis le Seigneur, Créateur et Rédempteur; je t'ai choisi pour faire connaître aux hommes le sens intérieur et spirituel des Saintes-Écritures. Je te dicterai tout ce que tu devras écrire." L'auteur connaîtra ainsi plusieurs visions qu'il transcrit dans ses livres. Swedenborg ne rompt nullement avec les doctrines de Luther dont il est issu mais il fonde la relation avec Dieu sur l'amour, et il donne une grande importance aux anges qui sont le fondement de l'existence du bien et du mal et à l'âme qui est une émanation de la divinité. Il fut rapidement considéré comme un génie universel, en atteste l'influence considérable qu'il eut, notamment en France sur les écrivains de la génération romantique, Balzac, qui le cite abondamment, et qui puisera en lui des aliments à sa théorie du désir, Baudelaire, Cazotte et ailleurs chez William Blake, Jung... et même au Japon, dans le livre : Le bouddha du nord. Ex-libris. Tampon Ernest Chausson. Grand compositeur et autodidacte, mort à 40 ans et qui a laissé des oeuvres impérissables dans le domaine notamment de la musique de chambre, dans le sillage d'un wagnérisme à la française, pénétrées d'une profonde douleur et mélancolie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Londres 1882 Un volume in 8 plein veau dos lisse orné, XX- 211 pages. Reliés en fin de volume : " Tableau analytique et raisonné de la doctrine céleste " Gosse, 1786, 257 pages et " Dialogues sur la nature, le but et l'évidence des écrits théologiques. " Gosse, 1790, XVIII- 142 pages. Coins et coiffes émoussés sinon bon exemplaire.
A Stockholm et se vend à Strasbourg, chez J. G. Treuttel, 1788. In-8 de LXXI-(1)-396 pp., basane havane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale établie par Dailland de la Touche. Emanuel Swedenborg (1688-1772) se fit d’abord un nom comme un des plus grands ingénieurs et naturalistes suédois de son temps. Pris de vertiges et de visions à partir de 1736, afrmant être en communication avec les esprits et les anges, il nit par abandonner sa carrière scientique en 1747 pour se consacrer exclusivement à la mission qu’il s’assigna de révéler le sens spirituel de la Création où seul compte l’Amour divin, de faire connaître le monde céleste, et de proposer une évolution rationnelle de l’humanité vers l’état de pur esprit. Habile à diffuser ses idées à travers ses publications, il acquit bientôt une célébrité européenne. Sa condamnation comme hérétique en 1769 n’empêcha pas la création d’une véritable « église » autour de ses idées, ni même, plus largement, une inuence sur les premiers mouvements romantiques. Caillet, 10490 : « Sinon le plus complet, du moins le plus facile des exposés de la doctrine de Swedenborg. Cet ouvrage, publié à Stockholm d'après le titre qu'il porte, me semble réellement paru à Strasbourg, si j'en juge par tout l'aspect typographique (Matter, p. 173) ».Bel exemplaire.Provenance : Stanislas-Xavier comte de Girardin ; né à Lunéville en 1762 et mort à Paris en 1827, il eut comme parrain le roi Stanislas et comme précepteur Jean-Jacques Rousseau. Élu député à l’Assemblée législative de l’Oise le 1er septembre 1791, il dut se cacher après le 10 août 1792. Découvert, il fut emprisonné jusqu’au 9 Thermidor. Après sa libération, il se lia avec Joseph Bonaparte qui venait d’acheter le château de Mortefontaine et il entra dans le cercle des Bonaparte. Nommé membre du Tribunat, il fut réintégré dans l’armée et partit, avec le grade de colonel, avec Joseph Bonaparte pour Naples et ensuite pour l’Espagne. Il fut premier écuyer du roi Joseph, et son épouse, dame d’honneur de la reine Julie. Rentré en France, il devint membre du Corps législatif en 1809, comte de l’Empire en 1810, préfet de la Seine-Inférieure en 1812, préfet de la Seine-et-Oise en 1815. Représentant aux Cent-Jours, inspecteur des haras, préfet de la Côte-d’Or, député en 1819 et 1824, il siégea jusqu'à sa mort dans l’opposition libérale. Louis-Stanislas avait épousé Jeanne-Victoire-Henriette de Navailles (morte en 1818). Il en eut une fille, Télésie, en premières noces Madame de Belle-Isle, en secondes noces comtesse de Ludre.
A Stockholm et se vend à Strasbourg, chez J. G. Treuttel, libraire, 1788, in-8vo, LXXI (+ 1 blanche) + 396 p., nos. ms. sur garde & nom ms. tracé en haut du titre, reliure en pleine basane d’époque, dos lisse avec pièce de titre en maroquin rouge, qqs filets dorés, bon exemplaire.
Edition originale établie par Dailland de la Touche. Emanuel Swedenborg (1688-1772) se fit d’abord un nom comme un des plus grands ingénieurs et naturalistes suédois de son temps. Pris de vertiges et de visions à partir de 1736, affirmant être en communication avec les esprits et les anges, il finit par abandonner sa carrière scientifique en 1747 pour se consacrer exclusivement à la mission qu’il s’assigna de révéler le sens spirituel de la Création où seul compte l’Amour divin, de faire connaître le monde céleste, et de proposer une évolution rationnelle de l’humanité vers l’état de pur esprit. Habile à diffuser ses idées à travers ses publications, il acquit bientôt une célébrité européenne. Sa condamnation comme hérétique en 1769 n’empêcha pas la création d’une véritable « église » autour de ses idées, ni même, plus largement, une influence sur les premiers mouvements romantiques. Caillet, III: 10490 : ‘Sinon le plus complet, du moins le plus facile des exposés de la doctrine de Swedenborg’.
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