Reference : AED4935
ISBN : 9782904184253
Londreys Broché D'occasion bon état 01/01/1985 342 pages
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
49 rue Gay Lussac
75005 Paris
France
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P., F. Juven, s.d. (1897), in-12, vii-316 pp, broché, état correct. Peu courant
"... En 1894, la Section de statistique, chargée non seulement de l’espionnage mais également du contre-espionnage, compte, en tout et pour tout, 5 officiers et 4 auxiliaires, ce qui n’est pas vraiment considérable. À la même époque, l’Allemagne met en œuvre des services qui comprennent plusieurs centaines d’agents. La chose est d’ailleurs parfaitement connue et une thèse sur l’espionnage, par un capitaine d’infanterie, ne fait aucune difficulté pour reconnaître que “nos voisins, en cette matière, sont devenus de véritables maîtres et nous ne pouvons méconnaître leur immense supériorité”. La première loi pour réprimer l’espionnage en temps de paix ne date que de 1886 ! Les études techniques sur le renseignement restent rares : L’Espionnage (1888), du capitaine Numa de Chilly, l’Étude pratique du service des renseignements, du capitaine de Rudeval (s.d.), L’Espionnage militaire (s.d., 1897), du lieutenant A. Froment. La France, une fois de plus, est très lente à s’adapter au nouvel environnement et à se doter des moyens pour faire face à l’espionnage ennemi. Elle y arrive de temps en temps, et l’un des premiers succès du contre-espionnage français sera de prendre “la main dans le sac”, en 1890, l’attaché militaire américain, qui essayait de monter un réseau d’espionnage..." (Hervé Coutau-Bégarie, Le Renseignement dans la pensée militaire française) — "Un livre vient de paraître, signé du lieutenant A. Froment, portant le titre de « l'Espionnage militaire » et traitant à fond cette question si grave, dont dépend souvent la fortune des batailles. On trouve de nombreuses leçons, des faits, dans cet ouvrage, qui montre, une fois de plus, combien, à cet égard, l'organisation allemande est supérieure à la nôtre, ce qui tient, en grande partie, au caractère chevaleresque français. Notre nation voit dans l'espionnage en temps de paix quelque chose de déloyal ; et elle ne s'en sert qu'à regret, sans se dire assez que, vis-à-vis d'adversaires dénués de scrupules, on joue un rôle de dupes. Or, le service des renseignements militaires ne s'improvise pas. Il ne porte ses fruits qu'au bout de longues années. L'organisation officielle d'un service de renseignements date, en France, de 1870. Jusque-là, les attributions de ce bureau étaient disséminées, et comme personne n'en avait la responsabilité directe, tout le monde, ou à peu près, s'en désintéressait..." (Le Petit Parisien, 1897)
Casterman, 1976, gr. in-8°, 256 pp, annexes, biblio, index, broché, couv. à rabats, bon état
"Lors de son service militaire en 1922, le milicien Joseph Doudot fut, en raison de sa parfaite connaissance de la langue allemande, mis à la disposition des services spéciaux de l'armée française. Il devait y rester pendant quarante ans. À la section du contre-espionnage, son action devint si efficace que Pierre Nord a pu écrire : « Le colonel Doudot ramassait les espions allemands à la pelle. » Comment s'y prenait-il ? C'est ce que nous dévoilent les souvenirs qu'il a confiés à son ami Henri Koch-Kent, journaliste luxembourgeois dont il avait pu apprécier l'action entreprise à titre privé, dès 1933, contre les agissements allemands au Grand-Duché. Ces souvenirs sont d'autant plus précieux que le narrateur a voulu démystifier une image par trop romanesque d'un métier ingrat. Il aime rappeler la phrase d'un de ses chefs : « Si James Bond avait été affecté à nos services, il aurait été flanqué à la porte au bout d'un mois. » La grande spécialité de celui que P. Nord considère comme « un des maîtres du contre-espionnage français » était l'intoxication et la pénétration des services allemands. « Doudot, alias Toussaint, alias Gaston, alias Carlier, et j'en passe, écrit Nord, réussit avant la guerre à se faire recruter sous des identités différentes par trois postes de l'Abwehr à qui il se fit un devoir de livrer de faux renseignements. À leur réunion annuelle de 1968, les anciens de l'Abwehr rendirent d'ailleurs hommage à Doudot en l'invitant en Allemagne. Avoir appartenu, en même temps, à trois postes de l'Abwehr sans éveiller les soupçons était à leurs yeux un exploit qui méritait un coup de chapeau. » Le présent ouvrage ne se borne pas à nous montrer en action les méthodes originales, les astuces, les audaces d'un officier du contre-espionnage, exemplaire au témoignage de ses chefs le général Rivet et le colonel Paillole comme à celui des services américains et britanniques avec lesquels il a travaillé à partir de la libération de l'Afrique du Nord en 42; il situe aussi les faits dans leur cadre politique et stratégique. Avec Doudot, c'est tout un aspect mal connu de la guerre 39-45 et de ses prodromes qui nous est révélé."
1934 Paris, Payot, 1934, in 8° broché, 303 pages ; couverture légèrement fanée.
Tome premier seul. ...................... Photos sur demande ..........................
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Tallandier, 1974, in-8°, 231 pp, reliure toile brique de l'éditeur, titres en noir au 1er plat et au dos, jaquette, bon état
WikiLeaks : le “Guardian”, le “New York Times”, le “Spiegel”, le journal “Le Monde” en parlent : Jacques Bergier pourtant nous mettait en garde dans son livre "L'Espionnage politique, des tables d'écoute au chantage" dès 1973... — "Il n'y a pas de vie privée. Bientôt, il n'y aura plus de liberté. Dans tous les pays, quelles que soient leurs structures politiques apparentes, toutes les ressources de l'espionnage ont été tournées par les gouvernements contre les citoyens. La vie privée de ceux-ci est espionnée, surveillée, manipulée. Ouverture du courrier, écoutes téléphoniques, surveillances par microphone et télévision, constitution de dossiers utilisés pour le chantage ou la manipulation : tel est notre monde moderne. L'auteur décrit ces phénomènes en prenant comme exemple principal l'affaire Watergate dont il dévoile les ressorts secrets, jusqu'à présent inconnus en France. Mais ce livre ne se borne pas à cette affaire. Il décrit également l'espionnage politique dans tous les pays du monde et il pose la question : si cela continue, qu'allons-nous devenir ?"
Albin Michel, 1973, in-8°, 231 pp, broché, bon état
WikiLeaks : le “Guardian”, le “New York Times”, le “Spiegel”, le journal “Le Monde” en parlent : Jacques Bergier pourtant nous mettait en garde dans son livre "L'Espionnage politique, des tables d'écoute au chantage" dès 1973... — "Il n'y a pas de vie privée. Bientôt, il n'y aura plus de liberté. Dans tous les pays, quelles que soient leurs structures politiques apparentes, toutes les ressources de l'espionnage ont été tournées par les gouvernements contre les citoyens. La vie privée de ceux-ci est espionnée, surveillée, manipulée. Ouverture du courrier, écoutes téléphoniques, surveillances par microphone et télévision, constitution de dossiers utilisés pour le chantage ou la manipulation : tel est notre monde moderne. L'auteur décrit ces phénomènes en prenant comme exemple principal l'affaire Watergate dont il dévoile les ressorts secrets. Mais ce livre ne se borne pas à cette affaire. Il décrit également l'espionnage politique dans tous les pays du monde et il pose la question : si cela continue, qu'allons-nous devenir ?"