Reference : AAB237
ISBN : B003TM4Z5C
Hachette Broché D'occasion bon état 01/01/1959 150 pages
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
49 rue Gay Lussac
75005 Paris
France
01 43 29 11 00
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Hachette, 1959, in-8°, 406 pp, traduit de l'anglais, préface de René Lalou, notes, broché, jaquette, bon état
"James Boswell, écrivain anglais du XVIIIe siècle, né à Edimbourg en 1740 et dont le père était un haut magistrat d'Ecosse, a bénéficié d'un renouveau de célébrité à la suite de la découverte, il y a vingt cinq ans, de ses « Papiers », lettres et journal intime. Deux volumes, tirés de ces papiers, ont déjà paru en France (Hachette) ; “Amours à Londres” (1762-1763) et “Boswell chez les princes” (voyages en Europe, les cours allemandes, Voltaire, J.-J. Rousseau, 1764). Ce troisième volume est consacré aux années 1766-1769. M. René Lalou, dans une substantielle et élégante préface, retrace l'existence des plus curieuses de Boswell durant cette période. Boswell, qui se destinait primitivement à l'armée, avait poursuivi à Edimbourg et en Hollande ses études de droit et était devenu avocat ; c'est ainsi qu'il sera amené à avoir pour client le Corse Paoli. Sa vie se partage entre Edimbourg et Londres où il retrouve les écrivains en renom de son temps. On en connaît le détail par les lettres de Boswell adressées à Temple, son camarade d'études et son ami intime, qui deviendra pasteur, et par les pages sauvées de son Journal. Cet avocat songe beaucoup aux femmes tout en s'enivrant parfois, ce qui l'entraîne dans des aventures imprudentes et peu recommandables ; il entretient des liaisons éphémères et ne manque pas de s'étendre longuement sur les unes et les autres, ce qui ne l'empêche pas de songer au mariage. Il est d'un caractère à s'enflammer facilement, aussi le voit-on successivement éperdument amoureux d'une jeune servante, fille d'un jardinier, mais supérieure à sa condition par son esprit et ses manières, de Belle de Zuylen, Hollandaise qui deiendra Mme de Charrière, de miss Boisville, de miss Catherine Blair, de Marie- Anne Boyd, jeune et belle Irlandaise, enfin de sa propre cousine, miss Margaret Mongomerie. Après s'être plus ou moins fiancé avec l'une ou l'autre, c'est Margaret que finalement il épousera. Dans ces « Papiers », où Boswell ne dissimule rien de lui-même, revivent les mœurs de l'Angleterre du XVIIIe siècle." (Revue des Deux Mondes, 1959)