‎Barthelme Donald‎
‎Le roi‎

‎Premier voyage en Europe du roi Chulalongkorn (1897). Correspondance royale et autres écrits au cours de son voyage en Europe.‎

‎Bangkok Université Chulalongkorn 2003 1 vol. relié in-4, cartonnage sous jaquette illustrée, 278 + CXXIV pp., nombreuses illustrations. Très bon état.‎

‎Mémoires de M. le Marquis de Feuquière, lieutenant-général des armées du Roi ; Contenant ses Maximes sur la Guerre, et l'application des Exemples aux Maximes.‎

‎Londres et Paris, Ch. Ant. Jombert, 1775 ; quatre tomes, in-12 ; plein veau fauve marbré, dos décorés et dorés, pièces de titre grenat et de tomaison havane, filet sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque) ; (2), CCVIII (Avertissement et Vie de M. le marquis de Feuquière), 226 pp., (1) f. bl. ; (1) f. bl., (2), 402 pp., (1) f. bl. ; (1) f. bl., 387 pp., (1 bl.) ; (2), 444 pp. et en tout 13 planches dépliantes hors-texte dont 2 cartes et 11 plans de batailles.‎

‎Bel exemplaire (petit manque à deux coiffes supérieures et trois mors juste fendillés ; quelques petites restaurations discrètes), très frais, de cet ouvrage célèbre, véritable traité de l'art de la guerre pendant la seconde moitié du XVIIe siècle. Né à Paris (1648 - 1711), Antoine de Feuquières consacra toute sa vie à la carrière militaire et, d'après Saint-Simon, c'était un homme très intelligent, d'une rare bravoure, l'un des grands hommes de guerre de son temps. Entré très jeune, à 12 ans, dans l'armée, comme volontaire dans le Régiment du Roi - infanterie, il devait participer à nombre de campagnes, toujours s'y illustrer et gravir rapidement les échelons de la hiérarchie ; il participa à la Guerre de Dévolution, aux sièges de Douai, Tournai, Courtrain, Audemarole et blessé à celui de Lille ; aide de camp du maréchal de Luxembourg puis colonel d'un régiment de cavalerie allemande, il accompagna celui-ci en Hollande et en Franche-Comté. Il servit successivement sous les ordres du Maréchal de Créqui ; sous le marquis de Monclar, il eut l'occasion de couvrir la retraite du quartier-général du Roi bien aventuré ; puis ce furent les campagnes de la ligne d'Augsbourg où, à la tête d'un millier de cavaliers, il réussit un immense raid sur Augsbourg et Pforhyheim, incendiant et rançonnant les villes allemandes et rapportant au Roi deux millions de numéraires, etc. ‎

‎Le Roi Candaule. Drame en trois actes.‎

‎Paris Editions de la Revue Blanche 1901 1 vol. Broché in-8, broché, VII + 108 pp. Édition originale [Naville 44], ornée du trèfle vert à quatre feuilles propre aux éditions originales de Gide. Imprimé en mars 1901, le livre détaille d’ores et déjà la distribution de la pièce dont la première (et unique représentation !) aura lieu le 9 mai 1901 avec Lugné-Poe dans le rôle-titre.Le Roi Candaule est une œuvre déroutante qui illustre les ambitions et les échecs de Gide au théâtre. Il y recompose à sa manière un récit d’Hérodote consacré au roi de Lysias pour en tirer une pièce à la fois philosophique et vaudevillesque sur les thèmes du bonheur, de l’amitié et du partage.Candaule possède le pouvoir, la richesse et la plus belle des femmes. Est-il pour autant heureux ? « Mon bonheur semble puiser sa force et sa violence en autrui » ; « c’est surtout lorsque vous profitez de ma richesse que je la sens ». « Généreux jusqu’au vice », selon la formule de Nietzsche, il offre au pauvre Gygès, non seulement des vêtements et des bijoux, mais aussi d’admirer en secret la reine nue, grâce à une bague qui rend invisible. Gygès va même jusqu’à la posséder. Pour le plus grand désarroi de Candaule, sa femme lui déclare le lendemain qu’elle n’eut jamais de nuit d’amour plus belle avec lui... Sitôt que Nyssia apprend qu’elle a été abusée et trompée, elle ordonne à Gygès de tuer Candaule... Alors que son « amant » résiste, exaspéré elle s’exclame ; « Oh mais il faut pourtant que l’un de vous soit jaloux » (p. 103). Gygès finit par s’exécuter en s’excusant auprès de son ami Candaule, et lui succède sur le trône. Alternant farce et réflexions morales, cette pièce aussi déconcertante que savoureuse illustre le rapport ambigu de Gide à la richesse. ‎

‎Carte de la France divisée en 83 départemens suivant le Décret de l’Assemblée Natle. sanctionné par le Roi. ‎

‎Paris, Esnauts et Rapilly, 1791 ; carte dépliante entoilée entièrement aquarellée de diverses couleurs (522 x 783 mm), constituée de 24 feuillets ; “Chronologie des Rois de France depuis Pharamond jusqu’à Louis XVI actuellement régnant” sur les colonnes à gauche et à droite avec les 66 portraits gravés sur bois ; cartouche en bas à gauche décoré d’un soleil irradiant portant “La Nation La Loi Le Roi” avec deux soldats en armes debout, tendant le bras droit vers le soleil, et Table alphabétique des Départements de la France juste au dessus.‎

‎Très belle carte en couleurs, probablement une des premières cartes de France des départements depuis leur création, validée par le Roi le 4 mars 1790. Très Rare, le seul exemplaire qui semble être recensé par le CCFR est celui de la bibliothèque des Fontaines, des Jésuites de Chantilly (aujourd’hui à la Bibliothèque Municipale de Lyon), qui est abimé (3 panneaux de portraits des Rois sont partiellement arrachés et la couleur verte qui borde les côtes et certains départements s’est oxydée). Il existe un étui décoré qui est absent ici. ‎

‎Histoire de Charles XII, roi de Suède. Nouvelle édition, avec des corrections de l'auteur. ‎

‎Genève, Frères Cramer, 1776 ; 2 tomes reliés en un volume in-12, veau raciné, dos lisse à faux nerfs décoré et doré, pièce de titre grenat (reliure XIXe) ; [3] ff., XXIV, 182 pp. ; [2 ff.], 192 pp., portrait de Charles XII gravé en frontispice. (Bengesco, 1280)‎

‎Reliure aux armes des Bourbons exécutée pendant la première restauration ; trois fleurs de lys dorées, livre de prix offert à Joseph Frédéric Bergier de Lyon, "le 13 octobre, en 1814 de la rentrée des Bourbons en France". Quelques petits frottements ; exemplaire en bon état général. ‎