Reference : 43151VCJF
ISBN : B003WVDB7S
La Baconniere Broché D'occasion bon état 01/01/1949 150 pages
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
49 rue Gay Lussac
75005 Paris
France
01 43 29 11 00
Par correspondance ou en librairie. Envoi possible par Mondial Relay (nous le signaler).
Glénat, 2004, Fondée en 1821 La Société de Géographie présente, in/8, reliure éditeur et jaquette en couleurs, 208 pages. Riche iconographie en noir en couleurs et en sépia. Une carte en double page en frontispice.
"Première expédition automobile transafricaine, la Croisière noire est un défi lancé par André Citroën à ses concurrents de l'époque. Déjà en 1923, la première traversée du Sahara en automobile avait permis de relier Touggourt à Tombouctou. La Croisière noire se révèle plus audacieuse encore que l'aventure saharienne. Au raid sportif se substitue une course de fond de 20 000 km à travers le continent africain, dont les buts, toujours plus ambitieux, seront au départ de sa renommée. La préparation de la Croisière noire se poursuit pendant plus d'une année durant laquelle des dépôts de carburant et de vivres sont installés sur le trajet, des améliorations techniques sont apportées aux chenilles. L'itinéraire propose une voie nouvelle à travers le Sahara pour relier les colonies du Niger, du Tchad et de l'Oubangui-Chari avant d'atteindre, à travers la forêt équatoriale, Stanleyville au Congo belge. Puis cap sur le lac Victoria où la mission éclate en quatre groupes pour rejoindre Madagascar après avoir traversé le Kenya, le Tanganyika, le Nyassaland, le Mozambique et l'Afrique australe anglaise. Chargée de missions par deux sociétés savantes, la Société de géographie et le Muséum d'histoire naturelle, la Croisière noire peut revendiquer le titre de mission économique, humanitaire, scientifique et culturelle."
Paris, E-Paul, 1908 in-8, VI-637 pp., index, broché. Ex-libris Roger Magadoux.
Les émigrés à cocarde noire répondent à la définition suivante : les exilés qui après Valmy accepteront d'être à la solde de l'étranger, soit dans le corps de Condé, soit dans les régiments que lèveront le roi d'Angleterre, l'Empereur, les Provinces-Unies. "On leur impose la cocarde noire... que les émigrés porteront comme un emblème de deuil et de servitude".L'ouvrage est divisé en deux parties : En Angleterre, dans les Provinces belges et en Hollande ; Quiberon. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
« Un best seller sous Louis XVIII » (Lucien Scheler in « Bulletin du Bibliophile », Paris 1988.) Paris, chez Ladvocat, libraire de Son Altesse Sérénissime Monseigneur Le Duc de Chartres, 1824. In-12 de 172 pp. Pte. déch. dans le coin sup. de la page 3 sans atteinte au texte.- [Accompagné de] : Edouard, par l’auteur d’Ourika.Paris, chez Ladvocat, libraire de S. A. R. Le Duc de Chartres, 1825. 2 volumes in-12 de : I/ (2) ff., 238 pp. ; II/ (2) ff., 225 pp., (1) f. de catalogue de l’éditeur, quelques rousseurs.Soit 3 volumes reliés en demi-veau rouge à petits coins, plats de papier rouge gauffré, dos lisses ornés de filets dorés hachurés, tranches jonquille mouchetées de rouge. Reliure de l’époque.172 x 99 mm.
Éditions parues la même année que les originales, publiées « au profit d’un établissement de charité ».Carteret, I, p. 250 ; Vicaire, III, 535 ; Clouzot, p. 114 ; Vicaire, 535 ; Barbier II, 31 ; Quérard, II, 723 ; Brunet, II, 908.Première édition dans le commerce de ces deux œuvres. L'édition originale d’Ourika fut publiée la même année sans page de titre, imprimée par l'Imprimerie royale en petit nombre (25-40 ex.) pour les amis de la famille. Au verso du faux-titre, on peut lire « Publié au profit d'un établissement de charité ». « La duchesse de Duras (1778-1828), fille d’un capitaine de vaisseau, le comte de Kersaint, mort sur l’échafaud, émigre avec sa mère à la Martinique, puis se fixe à Londres où elle épouse le duc de Duras, un autre émigré. Elle rentre en France après le 18 brumaire, mais, pendant tout l’Empire, vit retirée avec son mari dans son château de Touraine, où elle n’a de relations avec le monde des lettres que son amitié pour Chateaubriand, et surtout pour Mme de Staël. Avec la Restauration, le duc de Duras est nommé maréchal de France et la duchesse rentrée à Paris, tient un salon littéraire assez fermé, où c’est en quelque sorte une consécration mondaine d’être admis. Elle publie ce roman très bien accueilli du public. » (Dictionnaire des auteurs, II, 78).« Sous la Restauration, le salon de Mme de Duras était un des plus brillants. ‘Bientôt, dit Sainte-Beuve, il se forma dans les boudoirs aristocratiques une petite société d’élite, une espèce d’hôtel de Rambouillet adorant l’art à huis clos…’. ».L’esclavage étant interdit sur le territoire français, une mode étrange se répandit dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle : des négrillons arrachés d’Afrique, qu’on sauvait pour ainsi dire de l’esclavage des colonies, étaient offerts ça et là à de riches aristocrates et à des bourgeois qui en faisaient les délices exotiques de leurs demeures ou de leurs salons. C’est ainsi qu’une fillette emmenée du Sénégal recevra une éducation aristocratique et finira sa vie comme religieuse dans un couvent parisien au début du XIXe siècle.C’est de son couvent que la religieuse Ourika, malade, confie à son médecin le chagrin qui a ravagé sa vie et l’a conduite au bord de la tombe. N’est-il pas toujours vrai que pour nous guérir, les médecins ont besoin de connaître les peines qui détruisent notre santé ? Ourika raconte donc son arrivée en France à l’âge de deux ans, son éducation et sa formation intellectuelle auprès de Madame de B. qui « s’occupait elle-même de ses lectures, guidait son esprit, formait son jugement ». Mais, à quinze ans, elle prend brutalement conscience de sa couleur comme le signe par lequel elle sera toujours rejetée, le signe qui la séparait de tous les êtres de son espèce, « qui la condamnait à être seule, toujours seule ! jamais aimée ! » La voilà donc une étrangère parmi ses semblables. Dans sa douleur, la douce compagnie de sa maîtresse et de ses deux fils ne lui sont d’aucun secours.« Je fus rapportée du Sénégal, à l’âge de deux ans par M. Le Chevalier de B. qui en était gouverneur. Il eut pitié de moi, un jour qu’il voyait embarquer des esclaves sur un bâtiment négrier qui allait bientôt quitter le port : ma mère était morte, et on m’emportait dans le vaisseau malgré mes cris. M. de B. m’acheta, et, à son arrivée en France, il me donna à Mme la marechale de B. sa tante, la personne la plus aimable de son temps… »Le charme d’Ourika, c’est que pour la première fois dans la littérature européenne – comme l’a déjà remarqué un romancier anglais – un écrivain blanc pénètre dans une conscience noire avec élégance et sincérité au point de permettre à des lecteurs blancs de s’identifier au personnage. La parution d’Ourika en 1824 procura à la duchesse de Duras l’un des plus grands succès du roman féminin. Instantanément à la mode, cette nouvelle brossait avec finesse l’Histoire d’une jeune esclave noire éprise du fils de ses protecteurs.« Un best seller sous Louis XVIII ». [Lucien Scheler in Le Bulletin du bibliophile, Paris, 1988].La Duchesse de Duras acquit sa notoriété par de courts romans sentimentaux consacrés à des personnages marginaux et défavorisés par leur condition sociale, comme Edouard, amoureux de la fille de son protecteur.« Mme de Duras a construit un petit roman psychologique très fin et très gracieux, qui peut prendre place entre ‘Adolphe’ et ‘Dominique’ dans la tradition du roman psychologique français. La seule autre œuvre publiée de Mme de Duras est également une longue nouvelle ‘Ourika’ (1823). Ces deux petits chefs-d’œuvre sont injustement oubliés ». (Dictionnaire des Œuvres, II, 514-515).Bel exemplaire de cette réunion des deux grands textes de la Duchesse de Duras conservé dans une jolie reliure uniforme de l’époque.Provenance : ex-libris de la comtesse Victoire de Rigaud de Vaudreuil (1775-1851), épouse du gouverneur du Louvre et contemporaine de Mme de Duras.
Les éditions L'Inventaire, Cres, 1998, fort in/8 broché, 413 pages. Photographies en noir et blanc.
"Ces Souvenirs d'un Arménien du Caucase sont la très véridique et fantastique histoire d'un homme simple, Nikita Dastakian. Nikita Dastakian est né avec le siècle, dans la communauté arménienne de Transcaucasie. Ce nom sonne comme une musique et, pour quiconque n'y a pas été, il évoque un pays, beau, fabuleux, mythique. Mais la communauté arménienne, comme tant d'autres communautés porteuses d'une culture ancienne et précieuse, va être balayée par, selon l'expression d'A. Courhan, " la marée noire des sociétés modernes ". Le dix-neuvième siècle accouche du vingtième dans de grands soubresauts : l'Empire ottoman et l'Empire russe s'agitent et s'entrechoquent, les Arméniens sont massacrés et dispersés. Tout jeune, Nikita Dastakian participe à leur Diaspora, mais les remous colossaux qui agitent l'Occident dans cette première moitié du siècle vont, au travers des situations les plus extraordinaires, ballotter notre homme de Bakou, la " Ville Noire ", capitale du pétrole au début du siècle, en Europe et jusqu'en Sibérie. Voici, dans un parler où sonnent les langues et les souvenirs des peuples d'Occident et d'Orient, un témoignage sur cinquante ans d'histoire qui ont façonné la situation géopolitique actuelle de l'Europe et de l'ex-Union soviétique. Voici un document inestimable sur tout un pan du destin mal connu des Arméniens de Transcaucasie. Voici l'histoire d'une grande aventure personnelle où l'humour et le sage bienveillance du conteur relatent les faits les plus cocasses comme les plus terribles, sans ombre de rancune. Voici, enfin, un livre où vous verrez que le méchant ne saurait jamais tout à fait vaincre le bon, ni le grand écraser le petit. Ouvrez-le vite ! j. Merleau-Ponty"
Paris: Editions Revue Noire, 1994 gr. in-4, 64 pages, illustrations. Broché, coin corné, sinon bon état. Texte français et anglais.
Revue noire n° 12 mars-avril-mai 1994. Afrique méditerranéenne, Afrique noire. Art et littérature. (Paris: Editions Revue Noire, 1994) [M.C.: revue, Afrique noire, Afrique du Nord, art contemporain, litterature]