Couverture souple. Broché. 220 pages. Couverture défraîchie. Manque en angle au premier plat.
Reference : 88156
Livre. Editions Flammarion (Collection : Les grands coeurs), 1933.
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Magnifique exemplaire, assurément l’un des plus beaux connus, revêtu d’éblouissantes reliures en maroquin de l’époque signées de Lefebvre, bien complet des Mémoires de Coulanges. Paris, J.J. Blaise, Libraire de S.A.S. Madame la Duchesse d’Orléans, 1818. 12 volumes. - Mémoires de M. de Coulanges, suivis de Lettres inédites de Madame de Sévigné, de son fils, de l’abbé de Coulanges, d’Arnauld-d’Andilly, d’Arnauld de Pomponne, de Jean de La Fontaine… Paris, J.J. Blaise, Libraire de S.A.S. Madame la Duchesse d’Orléans, 1820. 1 volume. Soit 13 volumes in-12, maroquin bleu nuit à grain long, roulette à fond perlé sertie de filets droits autour des plats, dos lisses ornés d’un décor doré à fond criblé, damiers dorés en pied, chaînette intérieure dorée, doublures et gardes de tabis parme, tranches dorées. Riche reliure de l’époque signée Lefebvre. 162 x 98 mm.
Précieuse édition collective originale de format in-12 des « Lettres de Madame de Sévigné ». Première édition critique des Lettres de Madame de Sévigné, établie par Louis-Jean-Nicolas Monmerqué (1780-1860). Parues en 1818, en 10 volumes in-8, chez J.J. Blaise, celui-ci en donna la même année cette édition en 12 volumes in-12. Les Mémoires de M. de Coulanges parurent simultanément en 1820 dans les deux formats. Tchemerzine loue grandement la première édition critique de Monmerqué imprimée en 1818. « Les éditions les plus complètes et les meilleures de Mme de Sévigné sont les éditions du XIXe siècle. La première édition critique est celle de Monmerqué [Paris, Impr. De P. Didot l’aîné : J.J. Blaise, 1818-1819, 10 vol. in-8] ; elle contient près de cent lettres inédites et plus de trois cents fragments également inédits. » (Tchemerzine, V, 829). « L’édition Monmerqué de 1818 est la meilleure que l’on eût jusqu’alors de cette immortelle correspondance (elle est ornée ici de 4 portraits, 6 fac-similé et une planche de monnaie). Il est convenable de réunir à cette édition le volume intitulé : Mémoires de M. De Coulanges ; suivis de Lettres inédites de Mme de Sévigné, de son fils, de l’abbé de Coulanges… Paris, Blaise, 1820, in-8 ». Brunet. Ces deux volumes sont ici réunis. « M. de Monmerqué a fait jouir le public du véritable texte de madame de Sévigné, par une édition augmentée de quatre-vingt-quatorze Lettres inédites, de deux cent quarante-six Lettres auxquelles il a restitué des passages également inédits, et de deux cent cinquante-six Lettres, ou qui n’avaient pas été réunies à la collection, ou dans lesquelles il a été rétabli des passages imprimés en 1726, en 1734, mais retranchés ensuite par des considérations qui n’existent plus. En conférant les diverses éditions originales, en méditant les mémoires du temps, il a rétabli une foule de passages omis ou altérés, et il a résolu des difficultés sans nombre. Les avantages d'un travail aussi précieux sont développés par l’éditeur dans une Notice bibliographique ; et M. de Saint-Surin y a joint une Notice fort étendue sur madame de Sévigné, sur sa famille et ses amis. Cette édition est le résultat de tant de recherches, qu’on peut la considérer comme la source où puisent avec plus ou moins de liberté tous ceux qui réimpriment les Lettres de notre inimitable épistoliaire ». Le dernier volume est terminé par une table analytique et alphabétique. Quelques exemplaires de luxe furent imprimés sur papier vélin. Magnifique exemplaire, assurément l’un des plus beaux connus, revêtu d’éblouissantes reliures en maroquin de l’époque signées de Lefebvre, bien complet des Mémoires de Coulanges. Neveu par alliance de Jean-Claude Bozérian, Lefebvre travailla un temps avec son oncle, avant de reprendre son atelier lorsque celui-ci se retira vers 1810. Il exerça jusque vers 1831. Le vocabulaire ornemental utilisé ici est d’un grand raffinement, en particulier le damier doré repris en pied de chaque volume. Exposition : Culot (P.), Relieurs et reliures décorées en France aux époques Directoire et Empire, Bibliotheca Wittockiana, 16 sept. 2000 - 10 févr. 2001, Bruxelles, n°85, avec reproduction.
Lettres de Madame de Sévigné de sa famille, et de ses amis, avec les notes de tous les commentateurs, 12 tomes COMPLET chez Sautelet, Libraire-Éditeur en 1826. Le livre est illustré de 2 frontispices. Le livre mesure 14x21 cm et pèse 6,700 kg (c) pour 255 463 460 464 462 462 462 463 464 455 471 395 pages. Reliure d'époque cartonnée. Le livre est en très bon état, rousseurs claires peu présentes.
AVERTISSEMENT. Après un grand nombre d'éditions, ce n'est que très récemment que les Lettres de ma dame de Sévigné ont été imprimées dans toute leur intégrité, et que les endroits susceptibles de mettre en défaut la pénétration du lecteur ont été éclaircis par des notes intéressantes, fruit de longues et judicieuses recherches. Le talent épistolaire de madame de Sévigné fut d'abord révélé au public par un petit nombre de lettres à son cousin Bussy, insérées dans les mémoires et dans la correspondance de ce dernier, qui parurent en 1696 et 1697. Elles furent remarquées des gens de goût; Bayle particulièrement en porta le jugement le plus favorable. Trente ans après, un des fils de Bussy fit paraître à La Haye, en deux volumes in-12, d'après un recueil manuscrit que lui avait remis madame de Simiane, une suite de lettres écrites par madame de Sévigné à ma dame de Grignan, sa fille. On en publia dans la même année (1626) deux autres éditions, l'une à Rouen, l'autre à La Haye. Madame de Simiane n’avait probablement pas eu l'intention de livrer au public la correspondance domestique de son aïeule. Dans sa famille, on voulait, disait-elle, avoir de l'esprit impunément. Ces deux volumes furent lus avec avidité; mais un grand nombre de réclamations s'étant élevées sur plusieurs passages de ces lettres, qui présentaient soit des faits soit des opinions peu favorables à quelques personnes très connues, madame de Simiane s'empressa de désavouer cette publication. Le succès croissant d'une autre édition, donnée en 1733, en trois volumes in-12, détermina la famille de madame de Sévigné à en faire paraître une nouvelle, où d'importantes augmentations compensaient en quelque sorte la suppression des passages qui avoient excité des plaintes. On y retranchait aussi quelques phrases qui donnaient lieu de penser que l'harmonie n’avoir pas constamment régné entre la mère et la fille. Cette édition, préparée par le chevalier de Perrin, vit le jour en 1734, en quatre volumes in-12. Elle fut augmentée de trois volumes en 1737. En 1754, après la mort de madame de Simiane, le chevalier de Perrin en donna encore une en huit volumes in-12, qui offrait à-la-fois des additions et des suppressions nou...
8 forts volumes in-8 (22,3 x 13,7 cm) de (6)-CLXIV-XXXV-334 ; (4)-479 ; (4)-478 ; (4)-494 ; (4)-480 ; (4)-447 ; (4)-527 et (4)-636-(2) pages. 2 portraits hors-texte d'après Chasselat (Madame de Sévigné et Madame de Grignan). Suite de 20 portraits historiques (suite Renouard). Cartonnage plein papier caramel de l'époque, pièce de titre et tomaison de maroquin rouge à long grain et ornée de filets dorés. Ensemble collationné complet du texte et des gravures. Cartonnages d'origine bien conservé avec quelques usures aux extrémités des coiffes et coins, quelques mors fendus (papier uniquement). Non rogné. Intérieur très frais, pratiquement sans aucune rousseurs pour le texte. Quelques pâles rousseurs sur les portraits. Bien complet du fac-similé dépliant. EXEMPLAIRE DU RARE TIRAGE SUR GRAND PAPIER VÉLIN AVEC LES DEUX PORTRAITS AVANT LA LETTRE. Quérard, dans la France littéraire, donne le détail du tirage de cette édition : Papier d'Auvergne (48 francs). Papier d’Angoulême (54 francs). Papier vélin ex. cartonnés à la Bradel (92 francs). Il n'y a pas le nombre d'exemplaires de chacun des papiers, mais les exemplaires sur papier vélin étaient les plus chers et par là même les plus rares (sans doute une centaine d'exemplaires ou moins sur ce papier). Notre exemplaire possède comme il se doit les deux portrait de la mère et la fille en épreuves avant la lettre, ainsi que la suite de portrait publiée séparément par Renouard. Le fac-similé replié est également présent en tête du tome premier et imprimé sur papier bleuté. "Aux Lettres imprimées dans les précédentes éditions, Grouvelle en a ajouté d'autres. Celles de madame de Grignan et du marquis de Sévigné. Celles de Bussy-Rabutin, de Coulanges, de Corbinelli, forment, par les différences de leur style, des contrastes piquants et une agréable variété. L'idée d'avoir classé dans l'ordre de dates où elles furent écrites toutes les Lettres indistinctement, qui jusqu'alors formaient autant de recueils séparés, qu'il y avait de correspondances particulières, est très-heureuse ; elle ôte les lacunes où, pendant la réunion de la mère et de la fille, on les perdait totalement de vue : mais par ce moyen, depuis l'âge de vingt-deux ans jusqu'au moment de sa mort, on suit tous les instants de cette femme intéressante, et le recueil de ses lettres devient presque l'histoire de sa vie. C'est à l'ancien bibliothécaire de Napoléon et du conseil d'État, A.-A-Barbier, que Grouvelle était redevable du plan de son édition ; notre érudit bibliographe avait indiqué ce plan dans le Magasin encyclopédique. Une autre idée non moins heureuse est celle d'avoir fait graver quelques fragments d'une de ces lettres d'après un original qu'à force de soins on est parvenu à se procurer à l'imitation exacte des caractères nous met pour ainsi dire en plus intime connaissance avec l'auteur. Les notes sont beaucoup plus exactes que celles des précédentes éditions ; elles servent de complément à ce que les lettres ne laissent quelquefois qu'entrevoir, et elles lèvent l'anonyme des noms qui n'étaient auparavant indiqués que par des initiales. Une amélioration non moins importante est une table des matières très-étendue." (Quérard). La première édition des lettres de Mme de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXe siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale, celle que nous proposons ici, l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent très difficilement. La plupart des exemplaires que l'on peut rencontrer se trouvent reliés en plein maroquin du XIXe siècle (période Second Empire et ultérieurement). Dans les Bulletins de la Librairie Morgand on peine à en trouver quelques exemplaires seulement (par ex. n°10664 - mar. bleu de Cuzin - coté 300 fr. - novembre 1886). Cette édition fait concurrence en terme de rareté à celle publiée la même année à La Haye chez Gosse et Neaulme (édition que nous proposons également en condition d'époque - voir notre catalogue). Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères. Seule l'édition de La Haye, très rare, apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1736 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres. Les éditions de 1806 (Grouvelle), l'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. Référence : Quérard, La France Littéraire, Tome IX, p. 103. "Bonne édition plus complète que les précédentes." ; Lettres de Madame de Sévigné, Édition des Grands Écrivains de la France, Tome XI, p. 435 et suiv. RARE EXEMPLAIRE SUR PAPIER VÉLIN. TRÈS BON EXEMPLAIRE DANS SON FRAGILE CARTONNAGE DE L'ÉPOQUE, BIEN CONSERVÉ.
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Les lettres de Madame de Sévigné sont une collection de lettres écrites par Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, à sa fille, Françoise-Marguerite, entre 1675 et 1696. Ces lettres sont célèbres pour leur style épistolaire élégant et leur contenu riche en observations sur la vie à la cour de Louis XIV, les événements de l'époque, les personnalités de la noblesse française, et la vie quotidienne. Les "Voyages 1675-1696" font référence à une période particulière de la correspondance de Madame de Sévigné pendant laquelle elle relate ses voyages et ses séjours dans différentes régions de la France et de l'Europe. Elle était une observatrice aiguisée et ses lettres fournissent un aperçu précieux de la société et de la culture de son temps. Parmi les événements notables de cette période figurent les déplacements de Madame de Sévigné entre Paris et ses différentes résidences en France, ainsi que ses voyages à Vichy, en Provence et en Bretagne. Elle a également écrit sur des événements historiques majeurs, tels que la guerre de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697). Les lettres de Madame de Sévigné sont aujourd'hui considérées comme une œuvre littéraire précieuse et un témoignage historique important de la France du XVIIe siècle. Elles sont également appréciées pour leur style et leur vivacité, ce qui en fait un exemple classique de la correspondance épistolaire en français. Tome III ( dernier), comprenant une jolie carte des environs de Vitré, pour servir de séjour de Madame de Sévigné aux rochers. vol. petit in-12, 130x90, relié pleine basane époque, accrocs, solide, 230pp Paris, chez Mademoiselle Charaux, An XI. ( 1803)
Paris, Rollin, 1751 In-12 de (10) ff., 499, (4) pp., veau marbré, filet à froid en encadrement sur les plats, dos orné de caissons de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
"Édition originale de ce recueil publié par les soins du chevalier de Perrin. Il réunit 123 lettres. C'est à travers la publication des Mémoires puis des Lettres de son cousin Bussy-Rabutin, que le public découvrit pour la première fois en 1695 et 1696, le talent d'écriture de Madame de Sévigné (1626-1696) qui venait tout juste de s'éteindre au château de Grignan. Après plusieurs éditions subreptices parues en 1725 et 1726, et reprises jusqu'en 1733, à partir d'un recueil qu'elle avait communiqué à son cousin Amé-Nicolas de Bussy-Rabutin, fils de l'auteur de l'Histoire amoureuse des Gaules, la petite fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, confia au chevalier Denis-Marius de Perrin (1681-1754) le soin d'établir une véritable édition à partir des manuscrits originaux. Celle-ci parut pour la première fois à Paris, de 1734 à 1737, en 6 volumes in-12. En 1751, une série de lettres supplémentaires fut publiée chez Rollin quai des Augustins, sous le titre de Recueil de Lettres Choisies. L'ouvrage fut annoncé en mars 1751, dans le Mercure de France, comme le septième volume de l'édition parisienne donnée une quinzaine d'années auparavant par le même ""galant homme"". Il rassemble d'une part 25 lettres inédites de Mme de Sévigné écrites aux Coulanges, à Madame de La Fayette, au marquis de Sévigné et au duc de Chaulnes ; et d'autre part 98 missives adressées à Mme de Sévigné par le cardinal de Retz, le duc de La Rochefoucauld, Mme de La Fayette, Mme et M. de Coulanges, et sa fille Mme de Grignan. Deux éditions ayant la même collation ont paru simultanément en 1751 chez Rollin : l'une de l'imprimerie de ""Claude Simon père"" († 1752) avec une approbation signée Nicolas Trublet datée du 2 juillet 1750 et l'autre de l'imprimerie de ""P.[ierre] G.[uillaume] Simon"" (1722-1787) avec une approbation du même censeur du 4 juillet 1750. Elles se différencient également par leur matériel typographique (fleuron de titre, bandeau, culs-de-lampe), leur liste d'errata et l'ordre de répartition des lettres. C'est ici la seconde de ces deux impression que nous proposons. Tchemerzine, Editions originales et rares XVe - XVIIIe siècles, V, 825."