Couverture souple. Broché. 223 pages.
Reference : 75093
Livre. Editions Pierre Seghers (Collection : Poètes d'aujourd'hui N° 21), 1953.
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s.l. s.d. [1853], 13,5x8,8cm, une feuille.
Billet autographe signé de Gérard de Nerval adressé à son ami Georges Bell, quatre lignes rédigées au crayon de papier et signées de son prénom "Gérard". Trace de tampon au verso. Deux petits trous d'épingle sans atteinte au texte, deux traces transversales de pliure inhérentes à la mise sous pli du billet. Ce petit mot a été rédigé lors de l'avant-dernier séjour de l'écrivain chez le Docteur Blanche en 1853. Ce billet a été retranscrit dans le tome 3 desOeuvres complètesde Nerval à la Pléiade. Gérard de Nerval fit la connaissance de Joachim Hounau,connu sous lenom de plumeGeorges Bell, chez Joseph Méry, à Marseille en 1843, au retour de son voyage d'Orient. Bell fut un très proche ami de Gérard de Nerval qui, agonisant, l'appelera à son chevet. Les autographes de Gérard de Nerval sont très rares. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris 11 février 1844, 10,4x13,6cm, quatre pages sur deux feuillets.
Trois lettres autographes signées par Gérard de Nerval (2 pages signées «?Gérard?»), Théophile Gautier (1 page) et un troisième scripteur qui n'a pas signé (1 page), adressées à Louis Desessart. La troisième lettre a été rédigée par un certain «?Robert?» (cf. la lettre de Nerval) Louis Desessart, éditeur attitré de Théophile Gautier, publia avec Barba la pièce Léo Burckart de Nerval en 1839. À la suite d'ennuis financiers, il fut contraint de se réfugier «?dans cette triste et charmante ville de Bruxelles?». Les trois amis rédigent ce courrier à Paris, où ils se sont retrouvés au retour du long voyage en Orient qu'entreprit Nerval?: «?J'ai vu l'Égypte 6 mois?; puis j'ai séjourné en Syrie 3 mois - à Constantinople 4 mois le reste en route. C'est assez beau. Je ne m'amuse plus qu'en voyage et je vis double autant que je puis.?» Ce voyage force l'admiration de Théophile Gautier qui ne se rendra que des années plus tard en Turquie et en Egypte?: «?Je suis à Paris et voudrais être au Caire d'où Gérard arrive.?» L'exotisme des voyages lointains contraste ici violemment avec la tristesse et l'austérité de l'Europe?: «?Quelle tristesse que Paris quand on revient des pays éclairés du soleil.?» (Nerval) D'autant plus que, loin des rêves d'évasion, Paris rime avec travail et mélancolie?: «?Nous sommes comme les gens malades qui ne se trouvent bien nulle part. Je crois que le bon temps est passé et que les bonnes heures d'autrefois où nous disions tant de sages folies ne reviendront plus. À quoi sert de vivre puisqu'il faut travailler et qu'on ne peut ni voir ses amis ni leur écrire ni rien faire de ce qu'on voudrait??» (Gautier) Les deux écrivains sont très compatissants quant à l'exil belge de leur ami, Bruxelles apparaissant ici comme la capitale du spleen?: «?Quoi?! Vous êtes encore dans cette triste et charmante ville de Bruxelles?! [...] Bruxelles est encore plus noir, pauvre garçon?!?» (Nerval) Cette triple lettre a en réalité été rédigée à l'initiative de «?Robert?»?: «?N'est-ce pas, mon cher ami, que je suis habile à faire oublier mes torts? [...] je trouve le moyen en compensation, de t'envoyer ces autographes de deux de tes [...] camarades, de tes plus doux souvenirs, de deux célébrités qui malgré toutes leurs sympathies, toute leur affection pour toi, ne t'eussent jamais écrit un mot, si je ne leur avais pas taillé leurs plumes, affrété leur papier, comme à de petits enfants boudeurs, et si je ne leur eusse dit?: écrivez tout de suite, tout de suite à l'exilé que vous aimez le mieux.?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris s.d. (avril 1841), 13,5x21cm, une page sur un feuillet.
Lettre autographe signée de Gérard de Nerval adressée à Hippolyte Delaunay rédigée à l'encre noire.Nom du destinataire de la main de Nerval au dos du feuillet. Une pliure centrale inhérente à la mise sous pli. Cette lettre a a été retranscrite dans lesOeuvres complètesde Nerval à la Pléiade. Gérard de Nerval est enfin «libre et sorti de la maison Blanche» après y avoir séjourné des suites de sa crise du début printemps 1841. Il ne s'agit toutefois pas d'une sortie définitive mais probablement d'une permission accordée par le docteur Blanche à son patient, ce dernier ne sortira définitivement qu'en novembre 1841. L'écriture, difficilement lisible par endroits, montre la fébrilité de Gérard de Nerval, qui cherche à renouer avec le milieu littéraire: «J'apporte des masses de copie, pour vous et trois ou quatre autres journaux.» Hippolyte Delaunay fut rédacteur en chef de la revue L'Artiste dans laquelle Nerval publia le 11 avril de la même année un article intitulé «Mémoires d'un Parisien, Sainte-Pélagie 1832». - Photos sur www.Edition-originale.com -
1948 S.l.n.d. (ca 1948), ensemble de 28 ff. (270 x 210 mm) manuscrits à lencre noire, dune écriture très lisible, quelques ratures.
Lensemble nest pas signé mais la première partie du manuscrit, Une escale rue Richelieu : Gérard de Nerval à Cythère, est parue dans la Revue dhistoire littéraire de la France, 48e année, pp. 296 à 308, larticle étant signé de Gilbert Rouger.Gilbert ROUGER (1903-1978), professeur agrégé, auteur douvrages à caractère pédagogiques. Grand amoureux et spécialiste du poète, il a établi et annoté une édition des Voyages en Orient (P., Imprimerie Nationale de France, 1950, 4 vol.) ; il est lauteur de lavertissement dune édition des Voyages en Orient (P., Club des Libraires de France, 1955, 2 vol.) ; il est lauteur dune notice biographique, une notice historique et littéraire, des notes explicatives, des jugements, dun questionnaire et des sujets de devoirs pour Pages choisies de Gérard de Nerval (P., Classiques Larousse, 1936) ; et enfin lauteur de lintroduction et la présentation des uvres de Nerval (P., Editions Alpina, 1958).
s.l. [1837 ou 1849], 13,4x9,4cm, un petit billet.
Reçu autographe signé "Gérard" : "J'ai reçu de M. Rouy la somme de 10F à compte. Gérard. Ce 27". Daniel Rouy était gérant et caissier du journalLa Presse. Deux traces de pliure transversales. Cette reconnaissance de dette, simplement datée "ce 7" pourrait avoir été rédigée en août 1849, si l'on se réfère à unelettre à Ernesta Grisi, compagne de son ami Théophile Gautier, dans laquelle, le poète évoque une telle créance : "Je n'ai pu toucher l'argent qu'aujourd'hui mercredi. M. Rouy n'y était pas. J'y suis allé 4 fois aujourd'hui..."(Pléiade, tome 1, lettre 143 du 30 août 1849). CependantMichel Brix, auteur de Nerval, Glanes et miettes de presse et membre de l'Académie Royale de Langue et de Littérature Françaises de Belgique, nous a très obligement fait remarquer que Nerval signait "Gérard" plutôt entre1837 et 1840 et qu'en 1849, il signait ce genre de billets "Gérard de Nerval". - Photos sur www.Edition-originale.com -