Couverture rigide. Cartonnage de l'éditeur. 254 pages. Sans Jaquette.
Reference : 74348
Livre. Editions Gautier-Languereau (Collection : Familia), 1936.
Librairie et Cætera
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192 PAGES-PETIT IN 8-LETTRE-PREFACE DU GENERAL GIRAUD-ILLUSTRATIONS DE A. VERDIER-ENVOI DE L'AUTEUR SUR 4 LIGNES-(23F)
FARRE ET FREULON COUVERTURE SOUPLE ETAT TRES BON
Gautier-Languereau-Collection Familia.. 1929. In-12. Cartonnage d'éditeurs. Bon état, Couv. convenable, Dos fané, Intérieur frais. 254 pages.. . . . Classification Dewey : 843-Littérature populaire
Roman. Disponible édition 1931 (dos fâné, couverture légèrement passée). Classification Dewey : 843-Littérature populaire
Gautier-Languereau. 1931. In-12. Relié. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos frotté, Quelques rousseurs. 254 pages. Couverture détachée. Etiquette (Croix de Lorraine) en page de garde.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Coll. Familia. Roman. Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
F. Patrice. Lettre Préface du Général Giraud. Illustrations de A. Verdier.
Reference : 66517
(1947)
Cholet., Farré et Freulon, 1947, in-8, broché, 185 pages. Envoi de l'auteur. Bon exemplaire.
Cholet, Farré et Freulon, 1947, in-8°, 185 pp, une photo de l'auteur en frontispice, lettre-préface du Général Giraud, illustrations de A. Verdier, broché, bon état. Peu courant
Marcel Bernard, en religion frère Patrice (Frère de Saint-Gabriel), est originaire de Soullans. Professeur à Saint-Laurent-sur-Sèvre, il est mobilisé en 1939 dans le 41e R.I., puis fait prisonnier en juin 1940. Prisonnier, blessé, il est envoyé dans un hôpital à Betburg-Hau en Allemagne. Il s'en évade le 13 avril 1941 et, exténué, rejoint ses parents le 7 mai suivant. Il se cache ensuite à l'école d'agriculture de La Mothe-Achard jusqu'à la fin de la guerre. C'est son aventure qu'il raconte dans ce livre. Le récit nous présente un prêtre courageux et aventureux, loin des images que l’on pourrait attendre de pieux et méditatifs ecclésiastiques. — "Marcel Bernard, religieux de la confrérie de Saint-Gabriel sous le nom de « Frère Patrice », débute ce récit empreint d'une veine romanesque marquée en évoquant la farouche résistance qu'il opposa aux Allemands avec ses camarades du 41e régiment d’infanterie en juin 1940. Acculés par un ennemi en surnombre, les soldats sont contraints de se rendre le 7 juin. Après une marche difficile qui le mène dans un camp de prisonniers situé sur le territoire belge, Marcel Bernard, atteint de dysenterie, est évacué vers un hôpital militaire allemand. Son statut de religieux lui permet de rester en ce lieu où il devient infirmier, apportant un soutien d'importance aux grands blessés de guerre dont il a la charge. Ardent patriote, il parvient avec la complicité de médecins français à prolonger le séjour de convalescence de prisonniers de guerre malades. Le quotidien de cet hôpital militaire est exposé à l'aide d'anecdotes parfois surprenantes, et c'est non sans humour que Marcel Bernard livre les portraits des infirmières et médecins allemands qu'il côtoie et qui, s'ils témoignent la plupart du temps d'une « sécheresse du cœur » (46) découlant de leur adhésion aveugle à l'idéologie nazie, font parfois preuve d'une désarmante humanité. Reste que tous les prisonniers français n'ont qu'une idée en tête : s'évader. C'est le 13 avril 1941, jour de Pâques, que Marcel Bernard décide sur un coup de tête de tenter sa chance à la nuit tombée. Débute une échappée qui le conduit jusqu'en Hollande où un prêtre lui vient en aide. Il sera ensuite secouru par plusieurs personnes bienveillantes. Parvenu en Belgique, c'est encore auprès de religieux que Marcel Bernard obtient de l'aide, bénéficiant en outre du soutien de nombreux civils belges. Une fois sur le sol français il parvient avec plus de difficultés à rejoindre ses parents en Vendée, sa région natale, au cours du mois de mai 1942." (Manuel Valls-Vicente, « Ecrits de Guerre et d’Occupation » EGO 1939-1945)