Couverture souple. Broché. 224 pages.
Reference : 5229
Livre. Préface de Georges Dupont. Editions Armand Colin, 1948.
Librairie et Cætera
Mme Sophie ROSIERE
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Il s’agit de l’un des très rares exemplaires sur papier de couleur, celui-ci sur papier beige. Paris, Madame Charles-Béchet, 1835. In-8 de 361 pp., (7) pp. Conservé broché, non rogné. 217 x 146 mm.
Rare exemplaire sur papier de couleur, broché, à toutes marges, avec sa couverture d’origine. Vicaire I, p. 196 ; Clouzot p. 21 ; Carteret, I, 68-69; Talvart, I, 153. Edition originale de La Fleur des Pois. Il s’agit de l’un des très rares exemplaires sur papier de couleur, celui-ci sur papier beige. Des douze volumes des Etudes de mœurs « ont été tirés quelques exemplaires sur papier de couleur, que l’on rencontre séparément et qui sont fort recherchés » (Clouzot). La Fleur des Pois : Le Contrat de mariage, sous son titre initial La Fleur des pois a été imaginé, écrit, composé, corrigé, imprimé et mis en vente entre août et novembre 1835. Le manuscrit et les épreuves sont conservés dans la collection Lovenjoul. La conception de l'ouvrage date d'août 1835, si l'on en croit la lettre du 24 août à Mme Hanska, qui comporte la première trace écrite de l'intention de l'auteur. La Revue étrangère de Saint-Pétersbourg publie les bonnes feuilles entre octobre et décembre 1835. L'édition originale est publiée par Madame Charles-Béchet. Une deuxième édition est publiée chez Charpentier en 1839. Lassé de la vie parisienne et des cours d'Europe, le comte Paul de Manerville retourne dans sa province natale, à Bordeaux, avec l'intention de se marier et de mener une vie de gentilhomme. « La Fleur des Pois » est le surnom que reçoit le dandy Paul de Manerville à son arrivée à Bordeaux. Il ne tarde pas à tomber amoureux de la jeune fille la plus à la mode de la ville, Natalie Evangelista, dont le père était autrefois très riche. Il demande bientôt sa main mais découvre assez vite que Mme Evangelista tente, avec la complicité de sa fille, de lui subtiliser sa fortune. La Paix du ménage : Le manuscrit complet est conservé dans la bibliothèque Lovenjoul. Il s'agit de l'un des textes les plus anciens de Balzac après Les Chouans et la Physiologie du mariage. L'édition originale date d'avril 1830, la seconde de 1832. Il s'agit ici de la troisième édition avant l'entrée dans La Comédie humaine de 1842. Ce court roman est placé par Balzac lui-même sous le double signe du « brillant » et de la rapidité d'action : ce « petit imbroglio », ce « petit drame » se déroule en effet en une heure à peine, au cours d'un grand bal donné sous l'Empire, chez le comte de Gondreville. Le mépris de l'avenir provoque une passion pour le luxe et les amours sans lendemain. Une inconnue, une «petite dame bleue » attire par sa beauté les regards du comte de Montcornet et du baron Martial de La Roche-Hugon. Les deux séducteurs se livrent à des paris cyniques. Précieux et rare exemplaire sur papier de couleur, broché, à toutes marges, avec sa couverture d’origine.
Édition originale de La Vieille Fille, « l’un des tableaux les plus réussis de la vie de province», imprimée sur papier rose, conservée dans sa précieuse brochure de l’époque. Paris, Werdet, 1837. In-8 de (2) ff., 359 pp. Conservé broché, non rogné. 222 x 143 mm.
Rare exemplaire sur papier de couleur, broché, à toutes marges, avec sa couverture d’origine. Vicaire, I, p. 198; Talvart, I, p. 154; Carteret, I, p.69; Clouzot, p.21. Édition originale de La Vieille Fille et seconde édition de La Grande Bretèche. Il s’agit de l’un des très rares exemplaires sur papier de couleur, celui-ci sur papier rose. «De ces volumes des ‘Scènes de la vie de Province’ ont été tirés quelques exemplaires sur papier de couleur, que l’on rencontre séparément et qui sont fort recherchés.» Clouzot. Guide du bibliophile. La Vieille Fille: «‘La Vieille Fille’ est un roman d’une remarquable analyse psychologique: le personnage de MlleCormon est un des types les plus vivants de ‘La Comédie humaine’; Balzac, ici, ne simplifie pas, l’analyse est nuancée et profonde. Mais ‘La Vieille Fille’ est également un des tableaux les plus réussis de la vie de province: les soirées en ville, les mille intrigues, les intérêts politiques et financiers, les exclusives des classes entre elles, tout cela est dépeint avec un étonnant sens du réel et une grande fidélité.» (Dictionnaire des Œuvres, VI, 668). En 1816, à Alençon, une vieille fille de bonne famille bourgeoise, Rose Cormon, espère que le retour de la paix et des Bourbons lui amènera enfin un mari. De ce sujet drolatique, Balzac fait une fable politique, grâce à la rivalité de deux prétendants de partis opposés. La Grande Bretèche: La Grande Bretèche date des débuts du véritable Balzac, celui qui commence avec LeDernierChouan et La Physiologie du mariage. La Grande Bretèche raconte l'histoire de Madame de Merret que son mari surprend en flagrant délit d'adultère : son époux entreprend d'emmurer vivant l'amant de sa femme dans le cabinet où il s'est caché. «Dans ce court récit, Balzac veut donner un exemple frappant de drame de la jalousie. La découverte progressive du mystère est très habilement amenée et les coups de théâtre se succèdent, enfermant peu à peu cette femme coupable et victime dans les atroces conséquences de son faux serment». (Dictionnaire des Œuvres, III, 278). Cette édition originale, imprimée sur papier de couleur, est rare, et rarissime conservée dans sa brochure de l’époque. Un autre exemplaire de cette édition, sur papier jonquille mais, hélas, relié vers 1900 par Champs, et donc lavé, fut vendu le 29 juin 2001, il y a 11 ans, pour € 26000.
L’un des rarissimes exemplaires somptueusement gouachés à l’époque. Paris, De l’imprimerie de Monsieur, 1785. 2 tomes en deux volumes in-4 de : I/ (2) ff., 309 pp., 13 planches à pleine page hors texte ; II/ (2) ff., 297 pp., (7) pp., 12 planches hors texte à pleine page. Demi-maroquin rouge à long grain à coins de maroquin rouge, filets dorés, dos à nerfs orné de filets dorés et de motifs dotés et mosaïqués. Reliure postérieure. 328 x 245 mm.
Magnifique édition typographique, imprimée sur papier vélin d’Annonay de la fabrique de Montgolfier. Cette superbe édition faite sous la direction de P-Fr. Didot, avec de nouveaux caractères spécialement créés, devait initialement accueillir la suite d’estampes de Monnet et Tilliard illustrant le texte. Cependant les éditeurs, par souci d’harmonisation des papiers, écartèrent ladite suite et en firent graver une autre par Moitte. « ... la suite des figures de Monnet gravées par Tilliard n’étant point tirée sur le même papier et la nuance et le grain du papier étant si opposés... ils en ont fait dessiner d’autres par Moitte, gravées au lavis par Parisot et tirées sur le même papier vélin que l’ouvrage. » C’est ici l’un de ces exemplaires parfaits aux yeux de l’éditeur, accompagné des 24 figures de Moitte. L’avertissement annonçait également que Didot avait réservé quelques exemplaires des suites coloriées ou peintes à la gouache mais que pour l’un ou l’autre exemplaire de ces dernières, il était nécessaire de se faire inscrire. Cohen a omis d’informer qu’il existe deux sortes d’exemplaires coloriés : ceux simplement coloriés, et ceux peints à la gouache. L’exemplaire est ici orné d’une composition au portrait de Fénelon et des 24 figures de Moitte gouachées à l’époque, bordées de cadres peints. Chacun des titres porte les armes de Monsieur, frère du roi Louis XVI, gravées sur bois d’après Choffard. Les Aventures de Télémaque sont une œuvre de circonstance dans toute l’acception du terme. En effet, en 1689, Fénelon devint le précepteur des trois fils du Grand Dauphin. Il dut s’occuper surtout du duc de Bourgogne, le plus difficile d’entre eux, qui se trouvait être en même temps l’héritier de la couronne. « C’est dans ‘l’Odyssée’ d’Homère que Fénelon a puisé son sujet. Faisant fond sur le livre quatrième, il choisit le héros le plus propre à intéresser son élève : le jeune Télémaque, fils d’Ulysse, que l’on voit entreprendre un voyage périlleux afin de retrouver son père dont l’absence menace de causer de graves désordres dans le royaume. Fénelon se trouve avoir un élève difficile. Selon Saint-Simon, le jeune duc « était né terrible, dur et colère jusqu’aux derniers emportements, opiniâtre à l’excès et naturellement porté à la cruauté. » Il fallait donc tout mettre en œuvre pour fixer son attention. Fénelon fit si bien qu’il parvint à le dompter. Pris tout entier par sa mission, il était assurément homme à tout lui sacrifier – fût-ce la qualité de son œuvre. Séduisant, certes, et chimérique autant qu’on voudra, mais capable à l’occasion de nourrir un feu sauvage que rien ne peut éteindre. Car, en ce grand seigneur, l’écriture n’est pas moins complexe que les sentiments. « Quand on aura fait, dit Brunetière, toutes les critiques qu’on peut faire, et l’on peut en faire beaucoup, il restera toujours que dans le Télémaque, on retrouve beaucoup de Fénelon lui-même, et longtemps encore, c’est ce qui suffira. » Précieux exemplaire, l’un des rarissimes avec la suite habilement coloriée à la gouache à l’époque ; avec les épreuves avant la lettre. « En maroquin rouge de Kalthoeber, aussi avec les figures gouachées, 400 fr., vente R. Portalis (février 1878, n° 110), puis vente Piet (n° 299), en maroquin rouge ancien, 310 fr., même vente (n° 111). » Cohen, 385.
Édition originale rare de cet essai anticlérical illustré de 26 planches. A Paris, l’An Ier de la République Française, 1792. Imprimé l’An II, 1793. In-8 de xxiv pp., 254 pp., 26 estampes en 55 planches (25 en couleurs, 30 en noir) dont 23 en double épreuve, 3 en triple épreuve et 2 sur papier bleu. Maroquin rouge, triple filet doré sur les plats, dos lisse orné, coupes décorées. Reliure du XIXe siècle. 219 x 130 mm.
Édition originale rare de cet essai anticlérical illustré de 26 planches. Cohen 111 ; Brunet IV, 1070-1071. Exemplaire du tirage de tête sur papier vélin. « Tome I (seul paru) : XII-254 pp., plus 26 planches dessinées par Bar et gravées par lui en manière de lavis » (Cohen, 111). « C’est le début d’une réduction du grand ouvrage décrit ci-dessus. Rabelli n’est que l’anagramme italianisé de Bar ». (Cohen, qui estime les exemplaires de base de 80 à 100 F OR, ce qui situe cet illustré parmi les livres significatifs du XVIIIe siècle). « Ces planches ont été gravées par Bar en manière de lavis et coloriées par lui à la main. Pendant la Révolution, par mesure de prudence, Bar changea son nom en celui de Rabelli et appela son livre les Mascarades monastiques. Il publia du reste sous ce titre une édition réduite qu’on trouvera décrite ici même. » « Adresse en dédicace a la République Française, Par un Français Républicain. C’est à vous Français régénérés, mes compatriotes, que je fais l’hommage de mon travail : s'il peut vous être utile, et vous délasser de vos occupations, j’aurai atteint le but que je me propose. J’invoque la vérité, en vous faisant passer en revue toutes ces institutions bizarres que la cupidité, dirigée par l’ignorance, a décorées du masque de la piété ; mais les tems des prestiges sont écoulés : vous verrez la chose sans son masque ; elle vous paraîtra dans toute sa difformité. Vous verrez, quelle était la piété qui logeait dans les cloîtres, quand les Français les ont détruits. Vous aurez aussi comment les moines ont et peuvent avoir des mœurs, quand vous aurez bien réfléchi sur la nature de leurs devoirs, et sur les devoirs de la nature. « Il est des momens de faiblesse Où la nature peut tomber ; On court risque de succomber, Quand on est obligé de combattre sans cesse. » Nouveau choix de vers. Vous ne pourrez plus être trompés par ces hommes hypocrites, dont le dehors séduit quand vous ne jugerez les individus que sur leurs actions : c’est-là, la vraie pierre de touche des hommes, comme le fruit est celle des arbres. Surtout n’oubliez pas, qu'il faut bien longtems à une âme vraiment vertueuse, pour prendre la teinture du vice, et que rarement le vice, reprend réellement le lustre de la vertu. Le moine est né pour vivre des abus : Détruisez-les, le moine ne vit plus. La révolution m’a donné la liberté d’écrire la vérité sur une classe qui avait toujours su la chasser loin du vulgaire ; elle me rendra plus sévère à moi-même, que ne le furent jamais les censeurs du despotisme, mais je n’en serai pas pour cela plus esclave des préjugés en découvrant les défauts d'un institut, ou les vices des moines, je ne ferai rien perdre à l'ordre, s'il est estimable. Je ferai connaître également le vice et la vertu : la même main qui déchire le masque à l'hypocrite, lèvera aussi le voile épais dont la modeste vertu se couvre. Nulle passion ne me fera jamais laisser en arrière la vérité, ni l’affubler d’habits lugubres, je ne sais pas la déguiser, et si j'avais quelques ornemens à lui donner, je préférerais à tout autre les attributs de la gaité franche, parce que c'est ordinairement le moyen qui, par l'agréable, conduit à l'utile. L'amitié même, ne me fera pas déguiser la vérité. Amicus plato sed magis amica veritas. L'an premier de la République Française. Rabelli » Cohen ne décrit qu’un seul exemplaire orné de 26 planches en couleurs sans préciser de tirage : « La Bedoyère, aujourd’hui à la B.n.F. ». « Charles Renouvier nous apprend que l'auteur, surpris par la Révolution pendant la composition de son recueil de tous les costumes religieux et militaires, accommoda une partie à l'usage de la Révolution, sous le titre de "Mascarades monastiques et religieuses", 1793. In-8 avec des figures au lavis qu'il a signées Rabelli (anagramme) ». Exemplaire remarquable, non rogné, orné de 55 estampes - 25 coloriées à la main, 30 en noir, dont 3 en triple épreuves, 23 en double épreuve, 2 estampes sont gravées sur papier bleu. Porte le fameux ex-libris bleu, n212, au chiffre LM.
Edition originale et premier tirage des 21 ravissantes estampes de vues des jardins et bâtiments de Chantilly, l’un des exemplaires sur grand papier vélin. A Paris, chez Desenne, Gattey, Guyot et à Chantilly chez M. Hédouin, 1791. In-8 de (2) ff., 1 plan dépliant, 60 pp., 20 planches hors texte. Plein maroquin vert, plats ornés d’un décor de croisillons dorés au semé d’étoiles avec roulette d’encadrement, dos à cinq nerfs orné de cinq pastilles de maroquin rouge cerclées d’or sur un champ de points dorés, pièce de titre de maroquin rouge, coupes décorées, tranches dorées. Reliure mosaïquée de l’époque. 217 x 134 mm.
Edition originale et premier tirage des 21 ravissantes estampes de vues des jardins et bâtiments de Chantilly, l’un des exemplaires sur grand papier vélin. Brunet, IV, 899. Elle est ornée d’un plan dépliant et de 20 planches interprétées à la manière noire par Mérigot et Fils. « La nature et les arts semblent avoir, à l’envi, contribué à l’embellissement de Chantilly. Il est peu de lieux en France qui réunissent autant d’objets de magnificence et d’agrément. Le luxe et la richesse des bâtiments, la variété et la beauté des jardins, l’abondance et la limidité des eaux, l’éclat des divers points de vue, des collections précieuses, des raretés de plusieurs genres... c’est ce qui nous a déterminé à en offrir le tableau... » « On a tiré quelques exemplaires sur papier vélin pour les premières épreuves... » (Préface) Mercier écrivait en 1781 : « Je n’ai encore rien trouvé de comparable à Chantilly aux environs de la capitale. Trente voyages dans ce lieu enchanté n’ont pas encore épuisé mon admiration. C’est le plus beau mariage qu’aient jamais fait l’art et la nature ». « Ouvrage publié par Mérigot et orné de 20 figures très finement gravées à l’aquatinte. C’est le pendant de la ‘Promenade ou Itinéraire des Jardins d’Ermenonville’ ». (Bulletin Morgand et Fatout, n°7744) D’Argenville, dans son Voyage pittoresque des environs de Paris, ne se montre pas moins enthousiaste : « Chantilly réunit tout ce que la nature et l’art peuvent produire d’agréable pour former un des plus beaux lieux du monde. L’art y est même tellement caché, que les aimables aspects qu’il présente de tous côtés paraissent n’être dus qu’à la nature, qui y étale de toutes parts un spectacle varié, également nouveau et toujours charmant. Les plaines, les bois et les coteaux que renferme le parc y offrent les plus agréables paysages du monde. Les cascades, les parterres, les îles et les bosquets forment ensemble la vue la plus délicieuse qui puisse s’offrir à l’imagination ». « Parmi les curiosités de la nature et de l’art qu’on y admirait au siècle dernier, et dont quelques-unes ont été respectées par la tourmente de 1793, nous citerons, d’après d’Argenville : la Galerie des cerfs, contigüe à la serre de l’Orangerie ; les Bosquets, séparés de l’Orangerie par un petit canal et remplis de portiques de treillage, de bassins, de jets d’eau et de jeux divers... ; les Cascades de Beauvais, assemblage de mascarons, de coquilles, de rocailles, de jets d’eau... ; le Jardin ou Parc de Sylvie, où s’élève la petite maison du même nom, près de l’étang... ; le Jeu de l’oie, pratiqué dans un bosquet avec des pierres marquant les numéros et des figures d’oie montées sur des piédestaux ; le Jeu de l’arquebuse, formé d’une croix de gazon... ; la Ménagerie ; la Laiterie, etc. A ces diverses curiosités citées par d’Argenville en 1768, il faut ajouter le Jardin anglais et le Hameau formé de quelques maisonnettes rustiques dans le goût du Petit Trianon. Ces deux embellissements sont dus au prince Louis-Joseph, qui les fit exécuter vers 1780 ». (Larousse du XIXe siècle). Précieux exemplaire, de premier tirage, imprimé sur grand papier vélin, conservé dans son élégante reliure en maroquin vert mosaïqué et décoré de l’époque. Il provient de la bibliothèque The Honorable Lord Gray avec ex libris.