Couverture souple. Broché. 189 pages. Petite tache à la couverture.
Reference : 34534
Livre. Avec 2 cartes. Editions B.O.E (Collection : Bibliothèque Latino-américaine), 1948.
Librairie et Cætera
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Reference : 35956
LIBRAIRIE HACHETTE & Cie. 1893. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 105 à 212. Nombreuses gravures en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 910-Géographie générale. Voyages
Sommaire : Chapitre III : Venezuela - Limites du Venezuela, Histoire du Venezuela, Montagnes, Sierra de Mérida, Sources, Tremblements de terre, Llanos du Venezuela, Sources, Bifurcation de l'Orénoque, Haut Orénoque, Guaviare, Delta de l'Orénoque, Lagune de Maracaibo, Lac de Valencia, Flore, Faune du Venezuela Classification Dewey : 910-Géographie générale. Voyages
Mémoire avec en premier plat l'emblème de l'Empire Britannique mémoire edité vers 1897 sur "la question de frontière entre la Guyane Britannique et le Vénézuéla. relié pleine percaline, avec motifs dorés,contenant un texte historique et chronologique de 47 pages et 10 cartes, la première nommée A et 9 autres numérotées 9 cartes dont 8 dépliantes. Percaline un peu ternie, frottements sur les plats, les bords de cartes sont un peu empoussiérés , quelsues déchirures sans manques Edité pour les membres de la Diplomatie lors des tractations entre les diverses parties. RARISSIME
Suite à la tension à la frontière entre le Venezuela et la Guyane en raison d'une saisie, par la marine vénézuélienne, des navires de pêche guyanais « Nady Nayera » et « Sea Wolf », les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont échangé des notes de protestation. La Guyane a accusé le Venezuela d'avoir commis un "acte d'agression" en s'emparant des navires dans les eaux guyanaises.. Les Vénézuéliens ont répondu que la saisie était légitime, parce qu'il a été effectué dans les eaux sous la juridiction de ces derniers. Le différend est antérieur à l'indépendance des deux pays.. Depuis le début du 19e, Espagnols et Britanniques se disputaient déjà le positionnement de la frontière entre leurs colonies au nord de l'Amérique du Sud. En 1835 le Venezuela est déjà indépendant, le gouvernement britannique engagea l'Allemand Robert Schomburgk pour cartographier la Guyane et définir ses frontières. A la fin des travaux, la frontière avait été définie sur les hauteurs de l'embouchure de l'Orénoque. Les Vénézuéliens ont protesté en déclarant que le site légitime pour la délimitation de la frontière était le fleuve Essequibo. Les négociations ont commencé entre les deux parties, qui n'ont pas réussi à créer un consensus. Dans 1850, les deux parties ont convenu de ne pas occuper la zone contestée. La découverte d'or dans la région relanca la dispute. Des colons britanniques pénètrent dans la région et une société minière britannique fût créée pour explorer les mines d'or. Le Venezuela protesta à plusieurs reprises, proposant aux Britanniques un arbitrage, mais ils n'ont jamais été intéressés. En 1887, Le Venezuela mis fin à ses relations diplomatiques avec l'Angleterre et demanda l'aide diplomatique des États-Unis. Alors, dans 1897, sous la pression américaine, les Britanniques ont acceptérent de soumettre le différend à l'arbitrage international. Pendant deux ans, la commission d'arbitrage, formé par deux britanniques, deux américains (indiqué par la partie vénézuélienne) et un russe, s'est penché sur la question et a décidé, dans 1899, pour l'octroi 94% du territoire contesté à la Guyane. Les Vénézuéliens ont obtenu une zone à l'embouchure du fleuve Orénoque et une petite zone à côté de l'Atlantique. Malgré le mécontentement vénézuélien du résultat, les deux parties ont accepté l'accord en 1905.
Caracas, Universidad Central de Venezuela, Ediciones de la Biblioteca, 1982, in-8°, 649-(5) pp, neuvième édition révisée, un tableau synoptique dépliant, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en espagnol
"Voici un ouvrage écrit par un homme cultivé, docteur en sciences politiques, auteur de nombreux ouvrages de sociologie ou d'histoire. Il a une claire vision de ce que peut-être une histoire intelligente éloignée à la fois du récit événementiel et de l'interprétation abusive. Comme il n'existe pas beaucoup d'histoires générales du Venezuela, des Précolombiens à nos jours, son livre rendra de grands services. Le texte est assez aéré mais le volume assez gros pour que l'auteur entre dans beaucoup de détails importants. Il nous apporte ce que “Venezuela Independiente” et la “Historia Económica de Venezuela” de Bruto Figueroa ne pouvaient nous donner, le premier commençant en 1810, le second ne parlant que d'histoire économique." (Frédéric Mauro, Caravelle. Cahiers du monde hispanique et luso-brésilien, 1973)
ENSEMBLES DE 25 LETTRES de divers formats, 6 anglais, 20 en français TOUTES ADRESSEES A L'AMIRAL COMTE LOUIS HENRI DE GUEYDON (1809-1886) alors Commandant de la Station Navale des Antilles et du Mexique, entièrement rédigées et signées par le Commandant et futur Amiral HUGH WALLACE DUNLOP (1806-1887) et le Diplomate et voyageur LEONCE LEVRAUD (1812-v1867) en poste à Caracas. Ces lettres rédigées en marge des dépêches et courriers officiels, ont pour sujet la mise en place d'une stratégie militaire et diplomatique franco-britannique, face aux événements politiques qui secouèrent le Vénézuéla en mars 1858. Alors que le Vénézuéla avait conquis son indépendance en 1831 grâce à une junte militaire conduite par le charismatique Général José Antonio Paëz (1790-1873), des périodes de troubles se succédèrent. Le 23 janvier 1847, le Général José Tadeo Monagas (1784-1868), qui avait combattu aux côtés de Paëz, fut élu Président, malgré une opinion défavorable; Oligarques, Libéraux et Démocrates se disputant le Pouvoir, le gouvernement fut renversé le 15 mars 1858 et Monagas emprisonné. La correspondance que nous proposons retrace les incertitudes engendrées par cet événement, ainsi que les initiatives à prendre par les représentants de la France et de l'Angleterre, en attente des directives de leur gouvernement. D'un côté, le Commandant Dunlop, à bord du HMS Tartar prône une intervention militaire conjointe avec la France (capture des bateaux battants pavillon vénézuélien, blocus, bombardement) pour laver les "insultes faites aux 2 drapeaux" par le nouveau Gouvernement; de l'autre, d'un commun accord, les Chargés d'Affaires Français (Levraud) et britannique (Bingham) se démènent pour obtenir une réparation et la libération de Monagas "homme âgé et malade" sans coup férir ni compromettre la sécurité des résidents étrangers, grâce à la publication d'un Manifeste. BEL ENSEMBLE DE LETTRES DANS UN ETAT DE FRAICHEUR IRREPROCHABLE, bien lisibles, rédigées dans le feu de l'action, révélant bien la personnalité de leurs auteurs: écriture moyenne, rapide, serrée à interlignes étroits, pratiquement sans marges pour le caractère honnête, ferme et déterminé de Dunlop; belle écriture fluide et régulière à marge latérale pour Levraud, homme d'une intelligence affinée par la fréquentation des Salons. BON TEMOIGNAGE rédigé à une époque charnière de l'histoire du Vénézuéla, juste avant que le pays ne bascule dans la terrible Guerre Fédérale, responsable d'au moins 200000 victimes, entre 1859 et 1863.
Ces lettres privées, libérées de tout protocole, dénoncent la mauvaise foi du Gouvernement Vénézuélien. Dunlop s'emporte contre les réponses "à l'Espagnole!" et Levraud déclare que "ces gens-ci sont tellement aveugles et orgueilleux qu'ils ne faut répondre de rien". D'où des échanges avec l'Amiral de Gueydon sur les termes à employer dans le Manifeste afin de ne pas envenimer la situation, tout en restant ferme et en laissant une porte ouverte pour des prises de position franco-britanniques selon la suite des événements. La situation à Caracas et dans le pays est aussi décrite: arrestations multiples, assassinat de plusieurs personnes "à un endroit appelé Villa Cura" (ville située dans l'Etat de Aragua), campagnes de Presse menées contre le diplomate Français et son homologue Britannique. Levraud se révèle suffisamment intime avec l'Amiral de Gueydon pour évoquer son épuisement physique, ses opinions personnelles "nous passerons à la postérité et notre nom servira à effrayer les enfants" ou l'hypocrisie des membres du gouvernement, sa déception ironique aussi, en constatant, après la résolution de l'incident, que son mérite, pas plus que celui de Bingham, n'ont été reconnus. Numa Broc Amérique page 200, Taillemite Dictionnaire des Marins Français page 228, Victorian Royal Navy.