Couverture rigide. Relié 136 pages.
Reference : 250230
Livre. Editions France Loisirs, 1997.
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Montpellier, Université Paul Valéry, 1975, gr. in-8°, 377 pp, cartes (dont 2 dépliantes hors texte), tableaux, broché, couv. illustrée, bon état
20 études érudites. — "Le Centre d'Histoire contemporaine du Languedoc méditerranéen-Roussillon (Université de Montpellier) publie les communications présentées au Colloque organisé sur ce thème en juin 1973. Trois thèmes principaux se retrouvent : les problèmes du vin, auxquels se rattache l'étude des structures économiques et sociales, sont abordés par L. Loubère, “Vins et politique en bas Languedoc (1848 à 1914)”, et par R. Pech qui analyse “Les thèmes économiques et sociaux du socialisme ferrouliste à Narbonne (1880-1914)”. L'étude des facteurs religieux dans la vie politique et sociale est l'objet d'articles importants, principalement celui de G. Cholvy, “Religion et politique en Languedoc méditerranéen et Roussillon”, qui met bien en évidence les persistances des antagonismes entre catholiques et protestants. Des études particulières portent plus précisément sur le monde protestant (celles de A. Encrevé et J. D. Roque). Les études de sociologie politique et électorale portent principalement sur la IIIe République : J. Sagnes étudie “Gauche marxiste et gauche jacobine en Biterrois en 1906” ; J. M. Gaillard analyse “La pénétration du socialisme dans le bassin houiller du Gard”. S'y rattachent une étude de R. Huard, “Montagne rouge et Montagne blanche en Languedoc-Roussillon sous la Seconde République”, et une autre de J. R. Maurin sur “La gauche en Lozère sous la IVe République”. R. Laurent, dans un article d'introduction, avait posé le problème : “Droite ou gauche en Languedoc. Mythe ou réalité” ; dans son étude, comme dans d'autres articles, apparaît, en arrière-plan, le radicalisme du XXe siècle ; un thème peut-être pour un prochain colloque de l'Université Paul-Valéry." (A. J. Tudesq, Revue Historique, 1977) — Table : I. Problèmes généraux : Allocution d'ouverture (A. Martel) ; Droite et gauche en Languedoc. Mythe ou réalité (R. Laurent) ; Vins et politique en Bas-Languedoc, 1848 à 1914 (L. Loubère) ; Religion et politique en Languedoc méditerranéen et Roussillon à l'époque contemporaine (G. Cholvy) – II. 1789-1848 : Traditions municipales et vie politique en 1789 (G. Fournier) ; Les magistrats héraultais et la Restauration, 1814-1815 (J.-C. Gegot) ; Une révélation ? Les luttes populaires dans le département de l'Hérault au début de la Monarchie de Juillet, 1830-1834 (S. Vila) – III. L'époque de la Seconde République : Montagne rouge et Montagne blanche en Languedoc-Roussillon sous la Seconde République (R. Huard) ; Protestantisme et politique. Les protestants du Midi en décembre 1851 (A. Encrevé) ; Contribution à la discussion (M. Agulhon) ; Positions et tendances politiques des protestants nimois au XIXe siècle (J.-D. Roque) – IV. Socialisme et syndicalisme : Gauche marxiste et Gauche jacobine en Biterrois à travers les campagnes de Marcel Cachin et Louis Lafferre en 1906 (J. Sagnes) ; Les thèmes économique et sociaux du Socialisme Ferrouliste à Narbonne, 1880-1914 (R. Pech) ; La pénétration du Socialisme dans le bassin houiller du Gard (J.-M. Gaillard) ; Le mouvement de grève de juin et juillet 1936 dans le Bas Languedoc méditerranéen (M. Caron-Leulliez) – V. Felibrige et Royalisme : Droite et Gauche dans l'entourage de Mistral (Cl. Goyard) ; A propos de cinq lettres inédites d'Albert Arnavielle à Charles Maurras (M. Lacave) ; La Gauche en Lozère sous la IVe République (J. R. Maurin) ; Une décennie électorale (1945-1956) dans le Gard. Matériaux de géographie électorale (Abbé H. Chambon) – Clôture du colloque (G. Cholvy).
J.B. Dutertre, 1774. En trois feuilles jointes formant une carte de 0,50 x 2,60 m.
Magnifique carte du Canal royal de Languedoc entre Capestang et l'étang de Thau, de plus de 2,50 mètres de longueur, levée par ordre de Arthur Richard Dillon, archevêque et primat de Narbonne de 1763 à 1790, sous la direction de François Garipuy, ingénieur en chef des États du Languedoc. Elle a été gravée par Nicolas Chalmandrier, et imprimée par Jean-Baptiste François René Dutertre. L'exemplaire a été très finement colorié à l'époque. Cette carte en trois feuilles fait partie d'une grande carte du Canal de Languedoc, composée de quatre parties subdivisées en quinze feuilles. La première partie, composée de trois feuilles, montre le canal entre Toulouse et Renneville, la seconde, en cinq feuilles, entre Renneville et Trèbes, la troisième, en quatre feuilles, entre Trèbes et Capestang, et enfin la quatrième et dernière, en trois feuilles, entre Capestang et l'étang de Thau. Probablement pour pouvoir être vendues individuellement, et parce qu'elles ne peuvent pas être jointes, Chalmandrier a composé une bordure d'encadrement pour chacune des quatre parties, ainsi qu'un cartouche de titre. Les quinze feuilles, qui représentent les 240 km du canal, s'étendent sur plus de 11 mètres de longueur. La carte est décorée d'un superbe cartouche de titre inscrit sur un monument, orné, en tête, des armoiries d'Arthur Richard Dillon et d'insignes archiépiscopaux, avec la devise latine Dum spiro spero (Tant que je respire, j'espère), et en pied, des armoiries du Languedoc. En bas à droite figure un second cartouche, richement décoré d'amours et de guirlandes de fleurs, avec à nouveau les armoiries d'Arthur Richard Dillon, et celles du Languedoc. Dans la Méditerranée voguent deux vaisseaux, trois voiliers et deux barques chargées de rameurs. Les villes principales sont représentées par une citadelle aquarellée en rose, dont la taille varie selon l'importance de la ville ; les étangs, marais et rivières sont aquarellés en bleu-vert. L'échelle est de 2000 toises. Considéré comme l'une des merveilles du règne de Louis XIV, le Canal royal de Languedoc, reliant Toulouse et la Garonne à la Méditerranée, révolutionna le transport fluvial et la circulation dans le Midi. Conçu par l'architecte et ingénieur Pierre-Paul Riquet, le Canal des Mers Océane et Méditerranée, comme il était également appelé, fut construit de 1667 à 1681, et achevé par Vauban en 1693. Jusqu'à dix mille ouvriers participèrent au percement du canal, et à la construction de ses nombreux aqueducs et ouvrages. Il fut renommé Canal du Midi à la Révolution. En 1856, il sera prolongé jusqu’à l’Atlantique par le canal latéral à la Garonne. Le 7 décembre 1996, il est inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité. François Garipuy (1711-1782), ingénieur en chef des États du Languedoc, fut directeur des travaux publics de la Sénéchaussée de Toulouse, puis de celle de Carcassonne. Graveur parisien de cartes et plans, Nicolas Chalmandrier a gravé six feuilles de la carte de Cassini, ainsi que des plans de villes françaises et étrangères comme Paris, Montpellier, Madrid ou Gibraltar. L'ingénieur et le graveur ont collaboré sur une autre carte du Canal royal, intitulée Carte générale du Canal Royal de la province de Languedoc, publiée par Laurent Aubert en 1771 (0,49 x 2,14 m). Bel et très rare exemplaire finement aquarellé à l'époque. Infimes rousseurs à l'extrême droite de la carte, mouillure claire dans la marge gauche. Thomas, Introduction à l'histoire générale de Languedoc, des bénédictins Fr.-Claude de Vic et Fr.-Joseph Vaissète, 1853, p. 109, 35 ; Société Languedocienne de Géographie, 1897, p. 161, Feuilles VIII à XXII ; Mémoires de la Société archéologique de Montpellier, Tome troisième, 1850-1854, p. 479, 35 ; Vannereau, Catalogue de l'exposition des cartes anciennes du Languedoc, Actes du quatre-vingt-sixième Congrès national des sociétés savantes, Montpellier, 1961, p. 554, 24.
(Lyon, Scipion Jasserme, 1657).
Ouvrage d'une grande qualité esthétique, rédigé par l'oncle d'Armande Béjard (ou Béjart), épouse de Molière. Le livre est dédié au Prince de Conti, gouverneur du Languedoc, qui avait fait venir alors la troupe de Molière à Pézenas et qui l'hébergeait dans son domaine de La Grange-des-Près. Jacques Béjard était probablement comédien, comme tous les membres de cette famille à ce moment-là. Seconde édition en partie originale. Elle est augmentée d'une seconde partie donnant les blasons des Barons du Languedoc, du Vivarais et du Gévaudan. La première édition, sans doûte devrait-on plutôt parler de premier tirage, date de 1655. Elle ne compte que 83 ou 87 feuillets, selon les exemplaires. Le privile?ge de la premie?re partie est ici date? de 1657. Détail du contenu : titre, 2 ff. d'envoi, 1 ff. avant-propos, 1 ff. privilége, 2 ff. tables, 12 feuillets de blasons gravés avec légendes, 1 faux titre : - Harangves prononcées par les commissaires du Roy aux Estats généraux du Languedoc tenus à Montpellier, l'année mil six cens cinquante quatre, 9 ff. de harangues, 1 f. bl., 1 faux titre : - Recueil des tiltres, qualités blazons et armes des prélats des Estats Généraux de la Province de Languedoc tenus par son Altesse sérénissisme Monseigneur le Prince de Conty, en la Ville de Montpellier, l'année 1654, dédié à Monseigneur l'Archevesque de Narbonne. 1 f. d'envoi, 1 ff. privilége, 2 ff. de tables, 1 f. faux titre, 19 feuillets de blasons gravés avec leur légende, 1 faux-titre, 3 feuillets de blasons gravés , 1 faux-titre: - Tiltres, qualitéz et armes avec leur blazon, des seigneurs Barons des Estats généraux de la province de Languedoc selon le rang qu'ils sont placez dans le tableau de leurs escus posé en la Maison de Ville de Montpellier aux Estats de l'année 1654. puis 22 ff. de blasons gravés avec légende , 1 f. privilège et errata, 1 f. faux-titre:- Seconde partie héraldique de la noblesse des Etats du Languedoc. 1 f. titre: - Recueil des qualités et armes avec leur blazon des barons de tour, qui entrent aux Etats Généraux de la province de Languedoc. Dédié à son Altesse Sérénissisme Monseigneur le Prince de Conty, tenant les Etats à Pézenas l'année 1655. 1 frontispice gravé, 5 ff. (dont 2 planches gravées), faux-titre: - Tour, que doivent tenir les barons de Vivarets. 18 ff. (dont 14 planches). 1 faux-titre: - Noblesse de Gévaudan qui entre aux Etats généraux du Languedoc, 1 f. blason, 1 f. de texte, 14 ff (dont 10 planches), faux-titre: - Officiers des Etats généraux du Languedoc, 8 feuillets de blasons gravés. Saffroy II, 26483a. Provenance : Bibliothèque de monsieur le comte Godefroy de Montgrand, ex-libris et note autographe signée sur cet ouvrage, insérée en tête du volume. Godefroy de Montgrand de La Napoule (1822-1897) est l'auteur d'un "Armorial de la ville de Marseille", 1874. Petits défauts à la reliure, légères rousseurs. Bel exemplaire. /// In-folio de (135) ff. Veau brun, dos à nerfs orné, tranches mouchetées. (Reliure de l'époque.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
N° 1 - 15 janvier 1944 - Paraissant trimestriellement - Editions du Languedoc. 14, rue Timbal. Albi - Broché - 120 pages
état moyen (intérieur propre, couverture abimé)
Rarissime exemplaire, édition originale imprimée à Lyon en deux parties en 1655 , complet , in-folio [33*22,5 cm], reliure à la hollandaise, parchemin du temps [impression gothique qui renforce le carton du plat verso]. Une mouillure en tête qui donne des auréoles claires sur l'ensemble des feuillets. Quelques piqûres sans gravité. Bien complet des achevés d'imprimer et des errata, non présents dans le seconde édition. La planche des armes du baron d'Estratefons, restée blanche pour non communication des informations, est présente [complétée pour la seconde édition]. Titre pour chacune des deux parties. Mention d'achat à l'encre en tête de la garde volante recto 140 p.
Rarissime ouvrage du beau-père de Molière dont l'importance documentaire a été totalement sous estimée par les historiens , rare témoignage de la fin de la Fronde en Languedoc. Le 2 août 1653, le prince de Conti sortit de Bordeaux pour s'installer à Cadillac, sous la garde du duc de Candale. Dès le 15 août, Conti et sa suite (200 personnes, tout de même !), forçaient les barrages sanitaires imposés par la peste pour se réfugier à la Grange-aux-Prés. Le lieu n'était pas choisi par hasard : dernier réduit en France sous le contrôle d'un frondeur irréductible (Jacques-François d'Amboise, comte d'Aubijoux, lieutenant général en Haut-Languedoc pour le comte du duc d'Orléans), Conti échappait en Languedoc aux éventuelles pressions de la cour, alors qu'allaient s'ouvrir les négociations pour sa réhabilitation. Molière et sa troupe, protégés de d'Aubijoux, furent présentés à Conti : d'Aubijoux cherchait à se concilier les bonnes grâces du prince pour conserver son pouvoir sur son département. Début novembre 1653, Conti, amnistié depuis début octobre, commença sa remontée vers Paris tout en négociant avec Mazarin : contre l'abandon de 90% de ses revenus, il allait épouser une Mazarinette, une nièce du cardinal. D'Aubijoux le précédait dans la capitale pour préparer son arrivée. Il fut pris dans une rencontre, organisée par ses opposants montpelliérains, qui laissa un mort sur le carreau. Immédiatement, la Compagnie du Saint-Sacrement exigea l'application à la rigueur du récent édit contre les duels : la condamnation à mort des duellistes. C'en était fait du pouvoir de d'Aubijoux. Il aurait du présider les états du Languedoc à venir : le roi imposa à Conti, commandant en Catalogne après son mariage, de le remplacer. C'est à cette occasion que Joseph Béjart lui communiqua un projet de livre destiné à corriger les multiples erreurs relevées dans les armes des participants des états. Conti le dévorait entre les comédies. On ne pourra que souligner la structure de l'ouvrage rappelant le ballet présenté au prince cette même année 1655 : le ballet des Incompatibles. Béjart dédie une partie à l'archevêque de Narbonne, président des états et ferveur des intérêts de la cour tout au long de la Fronde et une autre au prince de Conti, frondeur jusqu'à la dernière heure. Il faut donc voir dans ce livre, l'allégeance de Molière et sa troupe au nouveau pouvoir qui s'installait en Languedoc, à son plus grand bénéfice, passant de la protection d'un noble second à celle d'un prince de sang royal.