Couverture souple. Broché. 270 pages.
Reference : 209268
Livre. Editions Denoël, 2002.
Librairie et Cætera
Mme Sophie ROSIERE
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L'Edition d'Art, H. Piazza, 1926, pt in-8°, v-182 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Epopées et légendes)
La littérature arabe ancienne est marquée par des légendes, des contes, des récits. Avant l’advenir de l’Islam, cette littérature n’a pas été écrite, mais existait en forme orale, transmise de génération en génération. Parmi les héros les plus marquants des histoires de cette époque préislamique est le grand cavalier-poète, guerrier et protecteur de femmes, Antar. Antar est né d’une mère esclave, noire, et n’est pas reconnu par son père jusqu’à ce qu’il démontre d’une façon incontestable, contre toute espérance, qu’il est un cavalier redoutable. Cet homme, devenu légendaire, vit encore aujourd’hui grâce à la littérature populaire, et son histoire, le Roman d'Antar, a traversé les siècles, d’abord en forme orale, puis écrite. Le Roman d'Antar est devenu connu des Européens à partir de la fin du XVIIIe siècle ; en 1801 Joseph Von Hammer a découvert au Caire un manuscrit complet du roman dont la première moitié datait du XVe siècle, tandis que la deuxième moitié était plus récente . Terrick Hamilton a fait une traduction vers l’anglais en 1820, d’une version syrienne abrégée du roman. L'épisode racontant la mort de Antar était très admirée par Lamartine. Le compositeur russe Rimsky Korsakov s’est inspiré de la légende d'Antar pour composer une œuvre musicale en 1868 ; au début du vingtième siècle, Gabriel Dupont a composé un opéra basé sur la vie d'Antar. En 1923, Rouger a publié à Paris “Le Roman d’Antar d’après les anciens textes arabes”. En 1954, Cedric Dover s’est intéressé à l’histoire d'Antar comme un exemple ancien de littérature noire. En 1978 Diana Richmond a repris le travail de Terrick Hamilton, Devic et Gustave Rouger pour une version abrégée en anglais. En 1980, H. T. Norris a fait une traduction partielle du roman en anglais... — "En Occident, l’épopée de Antara n’est connue aujourd’hui pratiquement que des spécialistes de la littérature arabe. Pourtant, même si ses premières traductions en langues européennes virent le jour bien après celle des Mille et une Nuits, elle fut considérée par de nombreux arabisants occidentaux comme étant supérieure aux Mille et une Nuits et intéressa de nombreux intellectuels occidentaux tout au long du 19e siècle. La geste en question est connue du public européen dès 1777 grâce à la “Bibliothèque universelle des romans”, mais c’est au siècle suivant que les traductions et les études qui la concernent fleuriront, lorsque les premières versions manuscrites achetées à des conteurs locaux sont ramenées en Europe. Dès 1819 paraît “Antar, a Bedouin Romance”, une traduction partielle de l’épopée effectuée par T. Hamilton. La même année sort en français un ouvrage anonyme intitulé de la même manière, “Antar roman bédouin”, publié par Bertrand. En 1836, Fulgence Fresnel, qui a vécu en Orient, se penche à son tour sur l’épopée d’Antar, dont il traduit des extraits, dans ses Lettres sur l’Histoire des Arabes avant l’islamisme. En 1848, Gustave Dugat publie dans le Journal Asiatique la traduction d’un autre épisode de la geste, “Antar en Perse ou les chamelles açâfir”. En 1864 paraît une autre traduction, “Les aventures d’Antar fils de Cheddad”, due à L. M. Devic. La même année, Alphonse de Lamartine publie un petit essai sur le poète arabe, sobrement intitulé “Antar”, dans lequel, après un long avant-propos sur le sens de l’Histoire, puis une série de considérations romantiques sur l’esprit nomade, il narre la biographie du héros. Quelques années plus tôt, le même Alphonse de Lamartine avait offert une place de choix à Antar, à côté d’Homère, Socrate, Cicéron et Rustem, dans sa “Vie des grands hommes” éditée en 1856. En 1868 paraît “Aventures d’Antar : roman arabe”, une autre traduction partielle de l’épopée par M. De Hammer, basée sur un manuscrit conservé à la Bibliothèque impériale de Vienne. Une autre traduction, due encore une fois à L. M. Devic, paraîtra en 1898 sous le titre de “Antar. Poème héroïque arabe des temps préislamiques”. L’intérêt pour cette épopée perdurera dans les premières décennies du 20e siècle : en 1910, Chekri Ganem publie une pièce en cinq actes, en vers, intitulée “Antar”. En 1921, le même Chekri Ganem, en collaboration avec Gabriel Dupont, publie une pièce intitulée “Antar : conte héroïque en quatre actes et cinq tableaux”, s’inspirant de la fameuse épopée, et deux années plus tard une nouvelle traduction adaptée de l’épopée paraît, cette fois sous la plume de Gustave Rouger." (Xavier Luffin, La tradition épique arabe, un genre à (re)découvrir en Occident, 2011)
P., Berg International, 1973, pt in-4°, 415 pp, 58 illustrations en noir et en couleurs hors texte, 89 dessins dans le texte, index des noms, index des mots, riche bibliographie, index, reliure pleine percaline gris-perle de l'éditeur, titres et décors estampés or et noir au dos et au 1er plat, tranchefiles et signet assortis, rhodoïd, bon état
Sources de l'Art Roman, par Régine Pernoud. – Lexique thématique, par Madeleine Pernoud. – Lexique symbolique, par Régine Pernoud et Marthe Dulong. – Clefs de l'art roman : la symbolique romane, par Marie-Madeleine Davy. — "Régine Pernoud traite du problème des sources de l'art roman, conçu très largement, c'est-à-dire qu'elle retrace dans une large fresque les mutations ayant conduit de l'art classique de la Rome impériale jusqu'au jaillissement roman, puis elle définit les caractères du style. Sans aucun doute on trouvera indue la part réservée aux Celtes. Sur divers autres points encore on aimerait engager la discussion. Il n'en demeure pas moins que ce livre se lit avec agrément. (...) Le lxique thématique établi par Madeleine Pernoud entend également privilégier les Celtes « source essentielle d'expression d'un art dont l'inspiration est évidemment chrétienne »." (Marcel Durliat, Cahiers de Civilisation médiévale, 1974)
P., Albert Méricant, s.d. (1908), pt in-4°, 128-126 pp, 16 planches d'illustrations hors texte, texte sur deux colonnes, les 2 ouvrages reliés ensemble en un volume pleine percaline verte de l'éditeur, 1er plat illustré d'un casque à pointe en noir avec titres en rouge, dos lisse avec titres, fleurons et filets noirs, qqs marques au crayon bleu, bon état (Collection “Le Roman d'aventures”)
Un « grand roman patriotique » se déroulant pendant la guerre de 1870. Par Rodolphe Bringer (1871-1943) et Léon Valbert (pseud. de Albert Vavasseur). Ce roman est paru le 1er juin 1908 (annonce de l’éditeur). Dans la même collection, des mêmes auteurs, est paru une suite le 1er octobre 1908 : “Une héroïne de quinze ans”. Ces 2 ouvrages ont ensuite été recueillis dans un volume cartonné.
Editions Sociales, 1970, in-8°, 480 pp, reliure demi-percaline bordeaux à coins, dos lisse avec fleuron et et double filet doré en queue, pièce de titre basane noire, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état
24 études érudites — "Organisé en décembre 1968 par le Centre d'études et de recherches marxistes, la Société française d'étude du XVIIIe siècle et la revue Europe, le colloque « Roman et Lumières au XVIIIie siècle » se voulait tout à la fois un bilan provisoire des recherches menées sur un genre longtemps boudé par la critique traditionnelle et un repérage, à partir d'exemples précis, de nouvelles manières de lire ou d'interroger l'écrit romanesque. Cette rencontre, largement ouverte aux chercheurs étrangers, canadiens et allemands en particulier, venait à son heure. Les Editions sociales ont pris en charge la publication des vingt-quatre communications, des discussions qu'elles ont suscitées et du document préparatoire au colloque. L'impression d'ensemble est celle d'une richesse foisonnante. (...) Il est évidemment malaisé de résumer les apports d'un si grand nombre de communications, tout au plus peut-on les répertorier autour de quelques thèmes. Certaines d'entre elles se sont attachées à préciser les éléments utilisables pour une classification des différents types de roman du XVIIIe siècle. On notera les intéressantes réflexions de Werner Bahner sur le roman picaresque et ses infléchissements dans la tradition française sous la plume de Lesage, puis celle de Marivaux, de Werner Krauss sur les impasses du roman utopique, de Nicole Gueunier sur les critères du siècle pour distinguer conte et roman, à savoir la hiérarchie des genres, la longueur du récit et les données stylistiques..." (Roger Chartier, Annales ESC, 1972)
Perrin, 1891, in-12, 300 pp, [traduit par A. Chevalier], reliure demi-percaline bleue à coins, dos lisse, pièce de titre basane acajou, fleuron et filets dorés, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), bon état, exemplaire très bien relié. Peu courant
Un roman délicieux, aussi charmant et désuet que sa langue en est châtiée, par la reine Elisabeth de Roumanie, qui écrivait sous le pseudonyme de Carmen Sylva. Mariée au prince Charles de Hohenzollern qui devint le roi Carol I de Roumanie, la reine Elisabeth, née princesse de Wied (1843-1916) écrivait aisément en quatre langues. — "Le nouveau roman de Carmen Sylva nous montre comment un innocent badinage peut conduire quelquefois plus loin qu'on ne pense. Ulrique, princesse de Horst-Rauchenstein, enthousiasmée d'un livre du professeur Dr Bruno Hallmuth, ne peut résister à l'envie de lui écrire pour lui témoigner son admiration. Le professeur, très intrigué et croyant que sa correspondante a pris un pseudonyme, répond, et, de fil en aiguille, on arrive à s'aimer. Mais c'est là que commence le drame un simple professeur ne peut pas épouser une princesse. Aussi les deux amoureux ne pourront-ils être l'un à l'autre qu'après bien des vicissitudes émouvantes et qu'en bravant la volonté formelle du père d'Ulrique. Tout est bien qui finit bien la venue d'un superbe poupon réconcilie le père avec sa fille, et le lecteur ferme le livre avec un soupir de soulagement. Tout ce roman se déroule sous forme de lettres. Nous n'insisterons pas sur les qualités littéraires bien connues de S. M. la reine de Roumanie ; nous préférons nous arrêter au caractère vraiment attachant de ses deux héros, tout en ne nous cachant pas qu'il ont quelque chose de surnaturel et d'exalté. La princesse Ulrique, élevée dans un château solitaire, est une figure de jeune fille tout à fait captivante ; elle s'est fait sur les hommes et sur les choses des idées qui sont loin d'être banales et qui font parfois bondir son aristocratique père. Quant au professeur Hallmuth, son esprit a subi quelque peu l'influence des brumes du Nord, au milieu desquelles il vit. On comprend que ses paradoxes enflammés sur la vie, sur les prérogatives de la naissance, sur l'art, fassent une impression profonde sur l'âme vierge de la jeune princesse. On suit avec anxiété les péripéties qui conduisent au dénouement, bien que celui-ci soit prévu longtemps à l'avance. A côté des nombreux états d'âme que nous ont dépeints depuis quelques années les romanciers français, le public sera bien aise de connaitre aussi des états d'âme allemands et il ne pourra mieux faire pour cela que de lire le “Roman d'une princesse”. Mais nous conseillons de ne pas le laisser lire aux jeunes filles trop sentimentales." (A. V., Bibliothèque universelle et Revue suisse, 1891)