Couverture rigide. Cartonné. 40 pages.
Reference : 144411
Livre. Editions Flammarion (Collection : Albums du Père Castor), 1975.
Librairie et Cætera
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Caen, Imprimerie Ch. Le Tendre, 1930. 90 g In-8 broché, 56 pp.. Volume constitué de deux études : - La trève de Dieu en Normandie. Date du concile de Caen; Hamfara. - Le mariage de Guillaume. Petite décoloration sur la couverture. . (Catégories : Moyen-Age, Normandie, )
Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque. A Paris, Imprimerie Antoine-Urbain Coustelier, 1723. 1 volume petit in-8 de (3) ff., 184 pp., (2) ff. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs finement orné de même, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 157 x 98 mm.
Première édition complète. L’exemplaire relié en maroquin strictement de l’époque des Œuvres de Guillaume Coquillart (1452-1510), lecteur de François Villon dont Jean-Paul Barbier écrit à propos d’une édition rare : « Un des volumes poétiques les plus précieux qui soient ». « Guillaume Coquillart brode avec une verve très débridée et nous a tracé ainsi un tableau de la vie bourgeoise et galante de son temps qui est riche en caricatures alertement dessinées. Coquillart a visiblement imité Villon et lui a pris les caractères les plus extérieurs de son style ». « Auteur comique important dans sa jeunesse, Guillaume Coquillart mourut en 1510, personnage considérable et considéré de Reims. Son œuvre théâtrale même semblerait avoir ajouté à son autorité. La production de Guillaume Coquillart valut à son auteur la renommée auprès du public et des écrivains. Ainsi est-il cité par Clément Marot aux côtés de Villon, Jean Molinet et Jean Le Maire. Autre preuve, peut-être, de cette influence : la composition des Droits nouveaulx establis sur les femmes, imitation des Droitz nouveaulx. » Guillaume Coquillart descend d’une famille versée dans le droit, occupée des affaires municipales (d’autres Coquillart figurent dans les archives de la ville) qui compte, avec son père, un traducteur, poète à l’occasion. Il naquit vers 1452. En 1477, il est reçu bachelier en droit canon à Paris. C’est dans ces années d’études qu’il convient de situer la plus grande partie de son œuvre, une œuvre de théâtre comique surtout. Le Plaidoié et l’Enqueste d’entre la Simple et la Rusee sont les deux parties d’un même procès parodique, dont l’enjeu est un jeune homme, le Mignon, que se disputent deux femmes. Ces deux pièces furent écrites pour le carnaval de 1478 et 1479. De la même veine sont les Droitz nouveaulx (1480). Il ne s’agit plus d’un texte dramatique, mais d’un divertissement. Usant d’un code scabreux, l’auteur y résout des cas parfois proches de ceux des Arrêts d’amour de Martial d’Auvergne. C’est à la même période (vers 1480) qu’appartient le Monologue Coquillard ou de la botte de foin. Cette fois, il n’y a pas de procès et aucun comique d’inspiration juridique. Un jeune amoureux vantard et élégant vient débiter sur scène sa déconvenue : le mari de sa maîtresse rentré à l’improviste, il a dû passer la nuit au grenier, caché sous une botte de foin. Il est considéré comme l’inventeur du monologue théâtral. La critique moderne s’intéresse beaucoup à Coquillart, ainsi qu’en témoignent les essais suivants : . Balsamo, Jean, « Galliot du Pré, éditeur de Guillaume Coquillart », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 95-112. . Bernard, J.-M., « Guillaume Coquillard, la poésie bourgeoise au XVe siècle », Revue critique des idées et des livres, 22, pp.429-442. . Chevalier, Jean-Frédéric, éd., Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, 197 pp. . Dérens, Jean, La vie et les œuvres de Guillaume Coquillart, diplôme d'archiviste paléographe, École nationale des chartes, Paris, 1967. - Résumé dans Positions des thèses de l'École des chartes, 1967, pp. 17-20. Thèse consultable aux Archives nationales à Paris sous la cote AB XXVIII 408. . d'Héricault, C., « Un poète bourgeois au XVe siècle, Guillaume Coquillart », Revue des Deux- Mondes, 7, pp. 970-1000; 8, pp. 508-537. . Freeman, Michael, « Guillaume Coquillart ou l'envers de la sagesse », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 11-26. . Koopmans, Jelle, « Esthétique du monologue : l'art de Coquillart et compagnie », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 27-44, etc… Cette édition est la plus correcte de toutes celles qui aient été faires des œuvres de Coquillart. (Viollet-le-Duc). Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque.
L’édition originale de La République des Turcs de Guillaume Postel, « l’un des ouvrages les mieux documentés sur la société ottomane à la Renaissance ». Poitiers, Enguibert de Marnef, 1560. 3 parties en 1 volume petit in-4 de : I/ (1) f.bl., (4) ff., 127 pp., (1) p.bl. ; II/ 57 pp., (3) pp.bl. ; III/ (4) ff., 90 pp., (1) f.bl., suite de 56 gravures à pleine page numérotées (sur 57) reliée à la suite, (1) f.bl. Relié en plein veau brun granité de l’époque, triple filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs finement orné, coupes décorées, tranches rouges. Reliure du XVIIIe siècle. 205 x 146 mm.
Rare édition originale de ces trois livres connus sous le titre général de « La République des Turcs », composés par l'orientaliste Guillaume Postel (1510-1581). Brunet, IV, 839 ; Graesse, Trésor de livres rares, 424 ; Fairfax Murray, French, n°454 (pour la seconde édition). Il s’agit de « l’un des ouvrages les mieux documentés sur la société ottomane à la Renaissance » (M. Bertaud, Les Grandes Peurs, II, p. 295). « Guillaume Postel (1505-1581) est l’un des hommes les plus savants de son époque et un visionnaire célèbre. Son ardeur pour l’étude était fort grande ; mais la misère le contraignit à quitter son pays pour aller chercher des moyens d’existence […] Il fut heureux d’accompagner à Constantinople La Forest, envoyé en Turquie pour négocier quelques affaires… Postel publia bientôt après un alphabet en douze langues et quelques autres ouvrages. François Ier l’avait nommé en 1539 professeur de mathématiques et de langues orientales au Collège royal ; mais enveloppé dans la disgrâce du chancelier Poyet, il quitta la France. Postel se trouvait à Rome vers 1554, lorsqu’il y connut Ignace de Loyola et il voulut alors entrer dans la Compagnie de Jésus. Après deux ans de noviciat il fut chassé de l’ordre par Ignace de Loyola. Les écrits dans lesquels Postel exposait ses idées mystiques le firent mettre en prison ; il s’échappa, et alla à Venise, où d’autres dangers l’attendaient. Dénoncé à l’Inquisition, il se constitua lui-même prisonnier et fut mis en liberté par le tribunal. Les nombreux écrivains qui se sont occupés de Postel sont loin d’être d’accord sur les événements de sa vie à partir de cette époque. Le seizième siècle prisa très haut le vaste savoir de Guillaume Postel, considéré par François Ier et la reine de Navarre comme un prodige d’érudition. Son entretien était recherché des plus grands seigneurs, tels que les cardinaux de Tournon, de Lorraine et d’Armagnac. On assure que quand il enseignait à Paris dans le collège des Lombards, il attirait une si grande foule d’auditeurs, que comme la grande salle du collège ne pouvait les contenir, il les faisait descendre dans la cour et leur parlait de la fenêtre. Quelque opinion que l’on se forme des sentiments exprimés par Postel dans ses nombreux ouvrages, il est juste de remarquer que tous les historiens rendent hommage à la pureté de ses mœurs, à la sagesse de sa conduite et à l’aménité de son caractère. » (Biographie générale, XL, 879-885). « Plusieurs attributs conviennent au nom de Guillaume Postel. Ce fut un voyageur ; un savant, que François Ier nomma parmi les lecteurs royaux comme professeur de langues orientales ; un visionnaire aussi, rêvant de ramener tous les hommes à la loi chrétienne, sous l’autorité du roi de France ». En 1536, les dons extraordinaires de Postel pour les langues lui valent de suivre en Turquie Jean de La Forest, ambassadeur de François Ier auprès du sultan Soliman II le Magnifique. Le Levant est une révélation, Postel en goûte l’art de vivre, y apprend l’arabe et conçoit le dessein de convertir les musulmans à la religion chrétienne. Plus qu'une relation il s'agit d'un véritable rapport de mission, dont l'écriture commença a partir de 1538. « Le but de l’ouvrage est clairement exprimé dans l’épître dédicatoire au dauphin figurant au livre I : il est primordial que ce dauphin, ‘futur empereur de son pays’, puisse ‘en voyant l’histoire et l’image du plus grand état et Prince de l’Orient’ se rendre digne de posséder les biens de son ‘plus grand ennemi quant à la religion’. Il sera d’autant plus capable de ‘débiliter’ cet ennemi qu’il sera par le menu informé de ce qui se passe chez cette ‘force turquesque’. Postel prévient ainsi qu’il écrit ce qu’il a vu, comme témoin de la puissance turque et de la grandeur de Soliman. Ce n’est pas la chronique d’un chrétien échappé d’Orient ; ce n’est pas non plus un récit de voyage plus ou moins romancé. C’est un rapport de mission. Et le scandale est là pour une opinion française qui, depuis vingt ans, lit des propos bien différents sur cet empire d’Orient. » (C. Postel, Les écrits de Guillaume Postel, p. 94). Il s'agit des trois seuls livres imprimés par Enguilbert de Marnef en cette année 1560. Ils portent la marque de l'homme au miroir sur les feuillets de titre. Cette œuvre formera l'une des références de l'Essai sur l'origine des langues de Jean-Jacques Rousseau. “Postel's work on Ottoman Empire ... represents the fruition of his experiences in the East and his appreciation of Islam” (Atabey, 977). Se trouve reliée in-fine une suite de 56 superbes gravures à l’eau-forte légèrement postérieures, représentant les costumes du levant, numérotées 1 à 56 (manque la n°17). Elles s’apparentent à celles de Nicolay dans son livre « Livre des Navigations et pérégrinations orientales » publié dans ce format en 1576. Très bel exemplaire de ce livre estimé et rare, conservé dans son élégante reliure du XVIIIe siècle.
Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. Paris, Imprimerie de Madame Huzard, Janvier 1821. In-folio oblong de (28) pp. et 12 planches numérotées. Rares rousseurs sur les planches. Plein maroquin vert à grain long, plats ornés d’une dentelle droite en encadrement, armes au centre surmontant la mention frappée en lettres d’or «Atlas d’Instruments Aratoires», dos lisse orné, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 275 mm. x 417 mm.
Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. La mise au point de sa «Charrue à la Guillaume» améliora la productivité agricole française à la veille de la révolution industrielle et permit par là même le premier exode rural qui fournit les ouvriers de l’industrie nationale. «Cet ouvrage, que M. Guillaume dédie à MM. les cultivateurs, est le fruit de son amour pour le premier et le plus utile des arts, et de son zèle ardent pour sa prospérité. Fils de cultivateur, il résolut de se consacrer entièrement au perfectionnement des instrumens aratoires connus, et à l’invention de quelques autres dont il sentit le besoin et l’utilité pour l’agriculture. Il présenta au concours de la Société central d’Agriculture du département de la Seine, une charrue qu’il avait perfectionnée dans toutes ses parties, et particulièrement en ce qui regarde le soc, le versoir et la ligne de tirage. Le 5 avril 1807, cette charrue fut couronnée, et la Société décerna à son auteur une médaille d’or et un prix de 3000 francs. Cet instrument fut considéré principalement sous le rapport le plus important, le ligne de tirage, comme le meilleur non seulement de ceux qui avaient été envoyés au concours, mais encore de tous ceux qui avaient été connus et mis en usage jusqu’à ce jour. Depuis, on en a parlé avec distinction, dans plusieurs ouvrages, sous le nom de charrue à la Guillaume. Dans cet ouvrage, il a réuni la collection de toutes les machines et outils qu’il a inventés dans le seul but de contribuer à rendre la culture des terres plus parfaites, plus économique, plus facile, et conséquemment plus agréable. Il a cherché par tout à joindre la solidité à la simplicité.» Le volume, orné de 12 estampes à pleine page, décrit la Charrue à la Guillaume, celle dite «Tourne-oreille», «l’Araire perfectionnée, la Houe à Cheval, la Charrue à deux et quatre raies, le Ratissoire de jardinier, la Herse triangulaire, l’Extirpateur, le Scarificateur, le Brise-Mottes, la Hache paille, le Ratissoire à cheval, le Coupe-Racines, le Moulin à bras, la batterie à battre toutes sortes de grains, le rouleau cannelé pour battre le bled». Exemplaire imprimé sur grand papier vélin relié en maroquin vert de l’époque aux armes du Tsar Alexandre Ier, Paulowitz, petit-fils de Catherine II, empereur de toutes les Russies, né en 1777, mort en décembre 1825 à Taganroy.
Reference : 294
La Haye / Amsterdam & Leipzig H. van Bulderen / Arkstée & Merkus janvier-juin 1701 / 1741 In-12° (140 x 84 mm), 721 pp - [11] ff., veau brun, dos à 4 nerfs orné, armes au centre du plat supérieur, roulette à froid sur les coupes, tranches à mouchetures rouges (reliure de l'époque) - In-12° (170 x 105 mm), [4] ff. dont un frontispice - 417 pp. - [1] p. bl., veau brun, dos à 5 nerfs orné, chiffre couronné au centre du plat supérieur, couronne au centre du plat inférieur, roulette à froid sur les coupes, tranches à marbrures bleues (reliure de l'époque)
Les exemplaires du premier "Roi en Prusse" et du premier "Pince de Prusse" L'EXEMPLAIRE DU PREMIER ROI EN PRUSSE, FRÉDÉRIC IER, DE CETTE GAZETTE NARRANT LES ÉVÉNEMENTS QUI MENÈRENT À ET SUIVIRENT SON AVÈNEMENT AU TRÔNE Voici la liste des principaux faits relatifs retranscrits dans l'ouvrage : pp. 105 : L'électeur de Brandebourg est proclamé roi de Prusse. pp. 232 : comment elle [La Prusse]est échûë à la maison de Brandeburg. Est couronné. pp. 239 : anciens habitants de Prusse. Ceux d'aujourd'hui en certains endroits ont un roi. pp. 242 : Le roi de Prusse est reconnu par plusieurs princes & états. pp. 328 : Par le roi de Danemark. pp. 335 : Par le roi de Pologne. pp. 408 : Par les ducs de Saxe-Weimar & Eisenach, opposition d'autres princes pp. 410 : Déplacement du roi de Prusse vers Berlin pp. 534 : Lettre de l'empereur au roi de Prusse suite à la notification de son couronnement pp. 649 : Entrée du roi de Prusse à Berlin. pp. 713 : Augmente ses troupes jusqu'à quarante mille hommes. Ce périodique fut fondé en 1686 par Gatien de Courtilz de Sandras. lI relate avant tout les événements politiques en Europe : alliances, guerres et traités de paix, mort et avènement des souverains, affaires intérieures de chaque État. On ne doute pas que le roi l'ait avidement consulté pour savoir comment ces événements fatidiques furent relatés. PROVENANCE : - Frédéric Ier de Prusse avec armes sur le plat supérieur et couronne royale répétée au dos. En janvier 1701, le prince-électeur Frédéric III de Brandebourg obtient de l'empereur Leopold Ier le titre de roi de Prusse en échange d'une alliance contre le roi de France Louis XIV. Les armes de l'électeur de Brandebourg (un aigle de gueule (rouge) à couronne d'électeur sur fond d'argent (blanc) portant sur le tout un sceptre d'or) sont désormais remplacée par un écu à 25 quartiers surmonté d'une couronne royale dont au centre l'aigle de Prusse ceint d'une couronne royale et portant les lettres « FR » (Fredericus Rex). À la mort de Guillaume III, prince d'Orange et roi d'Angleterre, le 19 mars 1702, le roi exigea que les armes de la principauté d'Orange soient placées sur l'écu afin de soutenir sa revendication d'en être l'héritier. Ses premières armes ne furent donc utilisées que pendant un laps de temps infime, un peu plus d'un an. - « Bibl. Hammer Stockholm » à la devise : « En avant, toujours en avant. », ex-libris gravé apposé au contreplat supérieur. N° 5148 de son catalogue (1886), réunis avec 8 autres tomes antérieurs (1686-1689) du périodique. La provenance royale n'est pas citée. Hammer avait l'intention de vendre à l'État suédois son immense bibliothèque de plus de 50 000 livres, dont des collections sur Linné et Swedenbourg. Cette vente de gré à gré échoua et les livres furent mis aux enchères après la mort du collectionneur entre 1906 et 1910. Petite mouillure marginale en pied sur les deux premiers feuillets, petit trou ayant emporté quelques lettres aux pp. 623-624, 2 notes manuscrites marginales p. 628 ayant subi le couteau du relieur. [AVEC] L'EXEMPLAIRE DU PREMIER PRINCE DE PRUSSE, AUGUSTE-GUILLAUME, DU PREMIER TOME DE CETTE BIOGRAPHIE DE SON PÈRE, LE ROI-SERGENT, DEUXIÈME ROI EN PRUSSE L'ouvrage dresse rapidement l'historique de la maison de Brandebourg puis celui des premières années de Frédéric-Guillaume. Ils couvrent ensuite la période de règne de Frédéric Ier, de 1701 à 1713, puis la période de 1713 (soit depuis l'avènement de Frédéric-Guillaume, père de Auguste-Guillaume, en tant que roi de Prusse) à 1720. PROVENANCE : Auguste-Guillaume de Prusse (1722-1758), prince et général, avec son chiffre couronné sur la plat supérieur et la couronne royale sur celui inférieur. Il était le onzième enfant du roi Frédéric-Guillaume Ier de Prusse (1688 1740) et de Sophie-Dorothée de Hanovre (1687 1757), fille du roi George Ier de Grande-Bretagne. Il était par conséquent un cadet de Frédéric le Grand (Frédéric II) qui après l'avoir nommé général à sa prise de pouvoir en 1741 alors qu'il n'était âgé que de 19 ans, fit de lui son successeur désigné en 1744 en lui conférant le titre, chose alors inédite dans la royauté prussienne, de Prince de Prusse. Il mourut cependant prématurément après sa disgrâce à la défaite de Kolin (1757). C'est néanmoins sa descendance qui continua la lignée royale des Hohenzollern. Le titre de prince de Prusse ne sera de nouveau porté qu'au XIXe siècle par le futur roi Guillaume Ier. Tome premier seul, frottements, mouillures en pied à la reliure, manques au coiffes et au coins.