Couverture souple. Brochure de 24 pages. 15 x 23 cm.
Reference : 138283
Livre. Magazine illustré. Sous la direction de Maurice Paulhiès avec la collaboration des commissions de l'Institut Coopératif de l'Ecole Moderne. Institut coopératif de l'école moderne (Collection : BT N° 447), Cannes, Janvier 1960.
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Jean Jaurès - Centre national et musée Jean Jaurès. Société d'études Jaurésiennes
Reference : 25723
Ce recueil correspond au n° 150 de "Jean Jaurès" cahiers trimestriels (octobre-décembre 1998) édité par la Société d'études jaurésiennes avec le soutien du Centre National du Livre, du conseil général du Tarn, de la DRAC Midi-Pyrénée, et du Centre national et Musée Jean Jaurès (ville de Castres) - Broché - 239 pages
bon état
Editions Les Ecrivains Réunis Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1927 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise grand In-8 1 vol. - 93 pages
nouvelle édition de 1927, la première édition de cette traduction du latin est parue dans la Revue Socialiste en 1892 Contents, Chapitres : Préface d'Adrien Veber - Les premiers linéaments du socialisme allemand chez Luther, Kant, Fichte et Hegel : Luther - De l'Etat chez Kant et Fichte - Le collectivisme chez Fichte - Hegel, Marx et Lassalle - Jean Jaurès est un homme politique français, né à Castres (Tarn) le 3 septembre 1859 et mort assassiné à Paris le 31 juillet 1914. Orateur et parlementaire socialiste, il s'est notamment illustré par son pacifisme et son opposition au déclenchement de la Première Guerre mondiale. Issu de la bourgeoisie et agrégé de philosophie, il débute sa carrière politique comme député républicain mais adhère définitivement au socialisme après la grande grève des mineurs de Carmaux et s'oppose aux lois scélérates. Durant l'affaire Dreyfus, il prend la défense du capitaine et pointe l'antisémitisme dont celui-ci est victime. En 1905, il est un des rédacteurs de la loi de séparation des Églises et de l'État. La même année, il participe à la création de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), dont il est l'acteur principal, unifiant ainsi le mouvement socialiste français. Ses positions réformistes lui valent toutefois l'opposition d'une partie de la gauche révolutionnaire. Il consacre les dernières années de sa vie à empêcher, en vain, le déclenchement de la Première Guerre mondiale, et se lie aux autres partis de l'Internationale ouvrière, faisant planer la menace de grève générale au niveau européen. Ces positions pacifistes lui valent d'être assassiné par le nationaliste Raoul Villain à la veille du début du conflit. Cet événement entraîne paradoxalement le ralliement de la gauche à l'« Union sacrée ». - Jean Jaurès entre en politique à 25 ans comme candidat républicain à Toulouse aux élections législatives de 1885. Il est élu2 et siège à l'assemblée nationale parmi les républicains « opportunistes » et soutient le plus souvent Jules Ferry. En 1889, il n'est pas réélu. Privé de son mandat de député, Jaurès reprend son enseignement à la faculté de Toulouse. Il est reçu docteur ès lettres en 1892. Sa thèse principale a pour titre De la réalité du monde sensible, sa thèse secondaire (en latin, selon l'usage de l'époque) De primis socialismi germanici lineamentis apud Lutherum, Kant, Fichte et Hegel. Les deux ont paru en 1891. (source : Wikipedia) "tres legeres traces de pliures sur la couverture sans gravité, étiquette bleue sur le haut du dos, la couverture reste en bon état, intérieur frais et propre, papier à peine jauni, infime déchirure sans manque de 0,3 cms au bas de la marge des dernières pages, c'est discret et n'affecte pas le texte, cela reste un bon exemplaire de cette édition française de la thèse latine de Jaurès (thèse secondaire, il était d'usage de la publier en latin). La thèse principale, absente ici, a connu une plus forte notoriété, ""De la réalité du monde sensible"". (publiée chez Alcan en 1902)"
Rare et important manuscrit du député socialiste Jean Jaurès lors de lélaboration de la loi de séparation de léglise et de létat en avril 1905. Manuscrit de premier jet (ratures et corrections, bavures et taches dencre), préliminaire à un article paru dans LHumanité le vendredi 14 avril 1905, en une du journal que Jaurès avait fondé, sous le titre « EFFORT NÉCESSAIRE » (annotation en tête au crayon bleu de prote).Au cœur de la 13e journée de débat à la Chambre des députés : Jaurès, favorable à la loi de Séparation, en défend larticle 2 « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte... » ; il minimise limportance de lamendement à cet article déposé par les députés de laile droite, Maurice Sibille, Jules Legrand et Georges Leygues, qui visait à linstauration daumôniers dans les établissements publics : Cet amendement, dit-il, ...na pas, en soi, une grande importance (...). Pas une minute la Commission na songé à retirer ou aux détenus, ou aux malades, ou aux écoliers la possibilité de pratiquer leur religion, et dappeler le ministre de leur culte, dans la prison, dans lhôpital ou dans lécole. Et il va de soi que ces ministres des Cultes, même dans le régime de la Séparation, pourront être payés par lÉtat ou par lintermédiaire de lÉtat (...). Il ny a pas là, comme la expliqué M. Bienvenu-Martin [le ministre des Cultes], la moindre dérogation au principe même de la loi nouvelle qui interdit à lÉtat, aux départements et aux communes, de subventionner un Culte quelconque. (...) Tous ces faits où lÉtat intervient, mais comme délégué et substitut des particuliers et non pas pour reconnaitre et subventionner un culte, ne sont donc pas contraires à la neutralité religieuse instituée par la loi de Séparation. Ce qui est vrai, cest que lÉtat, quand la Séparation sera votée, devra sefforcer de choisir un mode de comptabilité qui, même pour ces cas un peu ambigus, le dégage de toute apparence dintervention confessionnelle. (...) Mais encore une fois la Commission et le ministre avaient raison de dire, contre M. Sibille que ces sortes de paiements faits par lÉtat, en qualité de mandataire et pour le compte de mineurs, nentamaient pas la grande loi de neutralité confessionnelle votée par la Chambre. Il était donc inutile de formuler, comme M. Sibille le proposait, une disposition légale les permettant. M. Sibille la emporté de quelques voix, et cela ne change rien au fond des choses.À la droite et au centre, opposés à la loi, se sont joints les républicains, qui, pense-t-il, ont eu tort de les rallier car, lœuvre de la Séparation va se poursuivre avec fermeté. Les cléricaux et les progressistes ont affecté un moment de triompher dun succès assez illusoire et qui ne compromet aucune des parties essentielles de la loi. Celle-ci est assez largement libérale, assez soucieuse de ménager tous les droits et même toutes les habitudes pour que les plus inquiets de liberté puissent la voter sans modification notable. Dès maintenant, et quelle que soit la multiplicité des amendements, la Chambre est visiblement résolue à aboutir (...). Il faut que le gouvernement et la majorité, dont le vote dhier soir na ni rompu laccord ni entamé la force, considèrent comme un devoir supérieur de délibérer dun effort continu jusquà lachèvement de leur œuvre. Dès maintenant le terrain est déblayé. Il ne reste plus que deux grandes batailles à livrer, sur la question des associations cultuelles et sur celle des édifices religieux... La loi de Séparation de l'Église et de lÉtat, mesure emblématique de la IIIe République, doit énormément à laction des socialistes. Trois dentre eux ont particulièrement contribué à la conception, à linflexion démocratique, et à ladoption de la loi en décembre 1905 : le jaurésien Aristide Briand, qui en fut le rapporteur émérite, le manœuvrier qui a mené la Commission des trente-trois où il voulait la conduire, Francis de Pressensé, linspirateur, linitiateur du processus législatif, et le député du Tarn, Jean Jaurès, le chef reconnu, qui montra la voie et intervint dans les moments décisifs.
Librairie de l'Humanité, 1916, in-12, 85 pp, broché, qqs rousseurs sur les 4 derniers feuillets, couv. lég. défraîchie, bon état
"Les pages qui suivent ont été écrites pour l'Annuaire de l'Ecole Normale supérieure, c'est-à-dire pour les camarades d'école de Jaurès". — "Pour rédiger cet ouvrage, Lévy-Bruhl s’est appuyé sur une lettre de son ancien élève Louis Enjalran, ami de Jaurès à Albi. (...) Lorsqu’il rédige ses « quelques pages sur Jean Jaurès », Lévy-Bruhl vient de lire L’Armée nouvelle, où Jaurès définit les conditions dans lesquelles la France peut s’engager dans le conflit avec l’Allemagne sans trahir la classe ouvrière... Ces pages éclairent alors l’action de Lévy-Bruhl pendant la guerre. Tout se passe comme si la mort de Jaurès forçait Lévy-Bruhl à s’engager lui-même politiquement et à découvrir de nouveaux aspects de l’expérience humaine." (Frédéric Keck, Lévy-Bruhl, Jaurès et la guerre, 2012) — Table : Enfance et jeunesse ; Jaurès député et journaliste ; Les idées philosophiques et religieuses de Jaurès ; L'action politique et sociale de Jaurès.
Seuil, 1954, fort pt in-8°, 673 pp, 16 pl. de gravures et photos hors texte, chronologie, index, reliure demi-basane acajou mordorée à coins, dos à 5 larges nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état
"M. A. a consacré à Jaurès une biographie « hagiographique ». Elle a rassemblé une solide documentation et présente un très vivant tableau de la France avant 1914. Les historiens regretteront qu'entraînée par le désir de fuir l'austérité universitaire, M. A. ait cru nécessaire de juxtaposer propos imaginés et propos réellement tenus. Elle s'expose ainsi au reproche d'avoir versé dans la biographie anecdotique et romancée, alors que le sérieux de son enquête lui permettait de faire œuvre historique. D'autre part, M. A. raconte la vie de « Jean » plus qu'elle n'explicite les idées de Jaurès." (Revue française de science politique, 1955) — "Marcelle Auclair (1899-1983) n’est pas universitaire, mais journaliste de talent et romancière, fondatrice de "Marie-Claire", ancienne épouse de Jean Prévost (1901-1944). Elle était très liée à la famille de Jaurès, à sa nièce Yvonne Régnier, fille de l’amiral et de sa seconde épouse, qui avait été élevée en partie par sa grand-mère « Mérotte » et par la troisième épouse de son père, une cousine Jaurès. Elle dispose donc de nombreux renseignements d’ordre familial qui donnent de la sensibilité et de l’authenticité à son récit." (Gilles Candar, "Ecrire aujourd'hui une biographie de Jaurès", Cahiers Jaurès, 2011)