Couverture souple. Broché. 212 pages. Légèrement défraîchi. Jaquette.
Reference : 1251
Livre. Dessins de Moisan. Editions Julliard, 1961.
Librairie et Cætera
Mme Sophie ROSIERE
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Julliard, 1962. In-8, broché, 222 pages. Edition originale de ces chroniques satiriques parues dans le Canard Enchaîné. Texte d’André Ribaud et dessins de Moisan. Exemplaire du service de presse (mention imprimée) enrichi de cet envoi autographe : « A Charles Gombault / qui avait marqué quelque bonté pour cette cour / Cordialement / André Ribaud » Charles Gombault avait rejoint Londres en juin 1940. Il y avait participé à la création du journal France dont les rapports avec les Français libres seront parfois difficiles. Il sera après-guerre directeur de France soir.
État : Très bon état - Année : 1961 - Format : in 8° - Pages : 212pp - Editeur : Julliard - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché avec jaquette illustrée - Divers : Pages un peu jaunies. 16ème mille - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/andre-ribaud/9835-la-cour-chronique-du-royaume?lrb
Dessins de Moisan. Recueil des chroniques parues entre 1958 (le retour du général De gaulle au affaires) et 1961 dans le Canard Enchainé qui, sous forme de pastiche à la manière de Saint Simon ou des Chroniques de l'Oeil de Beauf de Touchard-Lafosse, nous retracent les premières années du ˮsecond règneˮ du général De Gaulle. Elles ont beaucoup irrité le Pouvoir car bien informées.
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LA COUR , chronique du Royaume André Ribaud Dessins de Moissan vol relié demi cuir, frottements et décolorations, 210x150, très bel état int. 211pp, couvertures conservés Julliard 1962 ref/c73
Julliard, 1962-1963, 2 vol. in-8°, 212 et 223 pp, texte d'André Ribaud, nombreux dessins de Moisan, brochés, jaquettes illustrées, bon état
Par Roger Fressoz, alias André Ribaud (1921-1999), ces célèbres chroniques imitées de Saint-Simon, moquant les premières années de la présidence du général de Gaulle, parues de 1958 à 1962 dans le “Canard enchaîné”. – « La France n'a plus de Parlement. La France n'a plus de Gouvernement. Seuls comptent le roi et sa cour. » – Les dessinateurs, Roland Moisan (1907-1987) en tête, ont amplement contribué à populariser la formule imaginée par André Ribaud pour flétrir les moeurs de la Ve République. Voir par exemple son portrait de Michel Debré, alors Premier Ministre : « M. de Bré, qu'on appelait ordinairement M. le-Prince-qui-nous-gouverne, était un homme d'une taille médiocre, assez boudin de figure, l'œil enfoncé, la mine basse, le cheveu noir, fort garçon d'ordre, avec une sorte de raideur, pour qui des riens continuellement étaient des hydres, le propos moral et sentencieux, l'air plein de sévérité et à se faire craindre des plus humbles à proportion qu'il était lui-même plus bas devant le Roi (...) Il n'était au vrai qu'un cheval d'aucune race, prompt à tous les attelages, à être bâté de toute charge, à hâler n'importe quoi jusqu'à bout d'échine pourvu que le Roi, mais le Roi seul, lui fit sentir rudement le bridon et le fouet. M. le Prince était né sujet. » (“La Cour”). – Les auteurs ont publié un 3e volume (“Le Règne”) en 1967.
Julliard, 1962, 2 vol. in-8°, 212 et 223 pp, texte d'André Ribaud, nombreux dessins de Moisan, reliures pleine toile bleue de l’éditeur, dessins de Moisan en médaillon au 1er plat, rhodoïds (petites fentes), bon état
Par Roger Fressoz, alias André Ribaud (1921-1999), ces célèbres chroniques imitées de Saint-Simon, moquant les premières années de la présidence du général de Gaulle, parues de 1958 à 1962 dans le “Canard enchaîné”. – « La France n'a plus de Parlement. La France n 'a plus de Gouvernement. Seuls comptent le roi et sa cour. » – Les dessinateurs, Roland Moisan (1907-1987) en tête, ont amplement contribué à populariser la formule imaginée par André Ribaud pour flétrir les moeurs de la Ve République. Voir par exemple son portrait de Michel Debré, alors Premier Ministre : « M. de Bré, qu'on appelait ordinairement M. le-Prince-qui-nous-gouverne, était un homme d'une taille médiocre, assez boudin de figure, l'œil enfoncé, la mine basse, le cheveu noir, fort garçon d'ordre, avec une sorte de raideur, pour qui des riens continuellement étaient des hydres, le propos moral et sentencieux, l'air plein de sévérité et à se faire craindre des plus humbles à proportion qu'il était lui-même plus bas devant le Roi (...) Il n'était au vrai qu'un cheval d'aucune race, prompt à tous les attelages, à être bâté de toute charge, à hâler n'importe quoi jusqu'à bout d'échine pourvu que le Roi, mais le Roi seul, lui fit sentir rudement le bridon et le fouet. M. le Prince était né sujet. » (“La Cour”). – Les auteurs ont publié un 3e volume (“Le Règne”) en 1967.