Jean Aicard, lettre autographe signée au secrétaire de la Nouvelle Revue Claudius Jacquet, sans lieu ni date, 1 double f., 1 p., 11,5x18cm. Jean Aicard écrit à Claudius Jacquet pour reporter un rendez-vous. Poète, romancier et auteur dramatique, Jean Aicard (1848-1921), profondément marqué par son enfance méridionale, se fit dans ses vers le chantre de la Provence. Inspiré par Lamartine qu’il fréquenta adolescent, il lui dédia une ode qui fut couronnée par l’Académie française. Auteur de pièces de théâtre (Pygmalion, Othello ou le More de Venise, Le Père Lebonnard), il écrivit aussi des romans dont le plus célèbre, Maurin des Maures (1908), ne le cède pas en pittoresque au Tartarin de Tarascon d’Alphonse Daudet. Il devint en 1894 Président de la Société des gens de lettres et fut maire de Sollies-ville, dans le Var. Plusieurs fois lauréat de l’Académie française et, à ce titre, comme le soulignait Pierre Loti dans son discours de réception, "cas unique d’un nouveau venu (...) ayant déjà parlé ici-même bien avant le jour de sa réception", puisqu’il avait donné lecture de son œuvre sous la Coupole lors de l’attribution d’un de ses prix, il essuya cependant trois échecs (contre Barrès, le marquis de Ségur et Henri Poincaré) avant d’être élu, le 1er avril 1909, au fauteuil de François Coppée, au septième tour de scrutin par 16 voix sur 31 votants. Cette élection difficile a fait dire au duc de Castries, dans La Vieille dame du Quai Conti, que le succès de Jean Aicard "fut l’éloge de sa persévérance"... Jean Aicard fut reçu le 23 décembre 1909 par Pierre Loti. Ce dernier s’appliqua à souligner la continuité qui existait de Coppée à Jean Aicard, en affirmant qu’ils étaient "les deux poètes contemporains les plus populaires de notre pays". Il s’adressa enfin au nouvel académicien en ces termes : "C’est le peuple effervescent des campagnes de Provence qui vous a élu pour son barde."
Reference : DMI-804
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Jean Aicard, lettre autographe signée au secrétaire de la Nouvelle Revue Claudius Jacquet, La Garde près Toulon, 4 mai 1892, 1 double f., 3 p., 9x11,5cm. A propos de la parution de son nouveau roman, Le Pavé d'Amour (Ollendorff, 1892), le 10 mai. Il demande à Claudius Jacquet d'écrire une dizaine de lignes de publicité pour les revues. Il demande également à Jacquet où en est son étude sur le livre. Dans ce roman, Jean Aicard écrit l’histoire d’Angèle une petite couturière séduite puis éconduite par un bel officier. Dans ce drame, il relate les angoisses et les problèmes de l’enfant naturel né de cette relation. Poète, romancier et auteur dramatique, Jean Aicard (1848-1921), profondément marqué par son enfance méridionale, se fit dans ses vers le chantre de la Provence. Inspiré par Lamartine qu’il fréquenta adolescent, il lui dédia une ode qui fut couronnée par l’Académie française. Auteur de pièces de théâtre (Pygmalion, Othello ou le More de Venise, Le Père Lebonnard), il écrivit aussi des romans dont le plus célèbre, Maurin des Maures (1908), ne le cède pas en pittoresque au Tartarin de Tarascon d’Alphonse Daudet. Il devint en 1894 Président de la Société des gens de lettres et fut maire de Sollies-ville, dans le Var. Plusieurs fois lauréat de l’Académie française et, à ce titre, comme le soulignait Pierre Loti dans son discours de réception, "cas unique d’un nouveau venu (...) ayant déjà parlé ici-même bien avant le jour de sa réception", puisqu’il avait donné lecture de son œuvre sous la Coupole lors de l’attribution d’un de ses prix, il essuya cependant trois échecs (contre Barrès, le marquis de Ségur et Henri Poincaré) avant d’être élu, le 1er avril 1909, au fauteuil de François Coppée, au septième tour de scrutin par 16 voix sur 31 votants. Cette élection difficile a fait dire au duc de Castries, dans La Vieille dame du Quai Conti, que le succès de Jean Aicard "fut l’éloge de sa persévérance"... Jean Aicard fut reçu le 23 décembre 1909 par Pierre Loti. Ce dernier s’appliqua à souligner la continuité qui existait de Coppée à Jean Aicard, en affirmant qu’ils étaient "les deux poètes contemporains les plus populaires de notre pays". Il s’adressa enfin au nouvel académicien en ces termes : "C’est le peuple effervescent des campagnes de Provence qui vous a élu pour son barde."
Jean Aicard, lettre autographe signée au secrétaire de la Nouvelle Revue Claudius Jacquet, La Garde près Toulon, mai 1892, 1 double f., 2 p., 12x19cm. Jean Aicard remercie Claudius Jacquet pour son article sur Le Pavé d'Amour (Ollendorff, 1892) : "votre article est une belle page — et, de plus, si pleine de sympathie profonde pour l'auteur dont vous parlez, qu'elle a ému profondément mon coeur". Dans ce roman, Jean Aicard écrit l’histoire d’Angèle une petite couturière séduite puis éconduite par un bel officier. Dans ce drame, il relate les angoisses et les problèmes de l’enfant naturel né de cette relation. Poète, romancier et auteur dramatique, Jean Aicard (1848-1921), profondément marqué par son enfance méridionale, se fit dans ses vers le chantre de la Provence. Inspiré par Lamartine qu’il fréquenta adolescent, il lui dédia une ode qui fut couronnée par l’Académie française. Auteur de pièces de théâtre (Pygmalion, Othello ou le More de Venise, Le Père Lebonnard), il écrivit aussi des romans dont le plus célèbre, Maurin des Maures (1908), ne le cède pas en pittoresque au Tartarin de Tarascon d’Alphonse Daudet. Il devint en 1894 Président de la Société des gens de lettres et fut maire de Sollies-ville, dans le Var. Plusieurs fois lauréat de l’Académie française et, à ce titre, comme le soulignait Pierre Loti dans son discours de réception, "cas unique d’un nouveau venu (...) ayant déjà parlé ici-même bien avant le jour de sa réception", puisqu’il avait donné lecture de son œuvre sous la Coupole lors de l’attribution d’un de ses prix, il essuya cependant trois échecs (contre Barrès, le marquis de Ségur et Henri Poincaré) avant d’être élu, le 1er avril 1909, au fauteuil de François Coppée, au septième tour de scrutin par 16 voix sur 31 votants. Cette élection difficile a fait dire au duc de Castries, dans La Vieille dame du Quai Conti, que le succès de Jean Aicard "fut l’éloge de sa persévérance"... Jean Aicard fut reçu le 23 décembre 1909 par Pierre Loti. Ce dernier s’appliqua à souligner la continuité qui existait de Coppée à Jean Aicard, en affirmant qu’ils étaient "les deux poètes contemporains les plus populaires de notre pays". Il s’adressa enfin au nouvel académicien en ces termes : "C’est le peuple effervescent des campagnes de Provence qui vous a élu pour son barde."