‎[Georges Braque ] - ‎ ‎René Char / Pierre André Benoit / Georges Braque ‎
‎A Braque, textes de René Char et Pierre André Benoit, avec trois dessins de Georges Braque. Exemplaire provenant de la bibliothèque personnelle de Pierre André Benoit. ‎

‎René Char / P. A. Benoit, A Braque, trois dessins de Georges Braque, PAB, automne 1955, 8 x 7,5 cm, 6 double f., en feuilles, 24 p., couverture blanche titrée à rabats, papier cristal, étui de protection cartonné gris de Jean-Paul Martin. Édition originale. Exemplaire provenant de la bibliothèque de Pierre André Benoit à Rivières Tirage limité à 73 exemplaires, les 5 premiers sur Japon nacré, les 68 suivants sur Rives, justifiés et signés par l'éditeur. Celui-ci exemplaire n°42 justifié au crayon par PAB et signé. PAB rencontre Braque en 1950, à Paris, bien qu’il ait déjà exposé une de ses oeuvres, l’année précédente, chez lui, avec trois gouaches de Jean Hugo. En 1951, il publie "Sept pensées de Georges Braque", puis "Impuissant à t’aimer", premier livre de PAB illustré par Braque, en 1953. L’année 1955 est la plus faste avec successivement "Salut à René Char", "Pour un jour" (à l’occasion de l’anniversaire de l’artiste) et "A Braque" que l’artiste enlumine de trois dessins. En tout et pour tout, c’est presque une trentaine de livres ou placards de Braque qui paraitront aux éditions de PAB qui avait pour lui une immense admiration. Il le connut à une époque où l’artiste ne gravait presque plus et c’est pourquoi ce livre, comme "Impuissant à t’aimer", ou encore "Jeanne qu’on brûla verte", ne proposent que des dessins reproduits. Les 3 dessins en noir et blanc ici reproduits à pleine page organisent et scandent le recueil, avec ses motifs de fleurs, étoiles et fleurs étoilées, en reprenant les premiers et derniers mots du poème de PAB "ce qu’il y a" et "par le divin". Le poème de Char : "Tout en nous ne devrait être qu'une fête joyeuse quand quelque chose que n'avons pas prévu, que nous n'éclairons pas, qui va parler par ses seuls moyens, s'accomplit", est repris en 1956 dans "La Bibliothèque est en feu", également dédié à Braque. Le poème de PAB : « Ce qu’il y a qui n’y était ce qu’il y a de plus ne se dit pas / Ce qu’il y a est voilé par la beauté plus belle que jamais parce qu’elle en est tout éclairée / Il y a / La porte est entrebâillée / Il y a ce qu’on ne peut que deviner / Et si vous voyez bien vous serez pris par le divin manifesté ». Ces trois derniers mots donneront leur nom à l’étude que PAB fera paraître sur Braque en 1959. La plus belle des provenances pour cet exemplaire en parfait état, bien conservé par PAB et protégé par son cousin dans un étui en carton de sa confection. Envoi soigné, assurance comprise. ‎

Reference : DMI-1411

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