Valéry VERNIER (1828-1891) Lettre autographe signée sans lieu, 25 novembre 1860 1 f., 1p. in-8, 16 lignes, encre noire, 21x13,5 cm "Mon cher Maître et ami J'ai eu la douleur de manquer l'occasion charmante de vous offrir un coin de mon foyer. Il ne peut me venir de vous que de bonnes et gracieuses nouvelles. Je brûle de désir de savoir ce que me valait cet honneur. Faites moi la grâce de me le dire par un mot si je ne puis vous rencontrer avant lundi. Suis-je insistant ? Pardonnez. Votre très dévoué, très fidèle et très attaché. V. Vernier" Minute de réponse de son correspondant : "Répondre que j'ai été malade et que j'espère avoir le plaisir de voir M. Valery Vernier un de ces jours". Valéry Vernier (1828-1891). Romancier, vaudevilliste, critique musical et littéraire. Poète et journaliste ("Nain jaune", "La Revue des deux mondes", "Le Peuple", "La Revue nouvelle", "La revue française", etc.). Fondateur du "Quart-d'Heure" (1859). - Utilise également le pseudonyme : Fabrice W. ("La République française")
Reference : DMI-1108
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Montpellier, 28 janvier 1767 5 pages grand in-8.
Le marquis de Montferrier (1701-1786), syndic général des Etats du Languedoc, lui annonce ici la mort de Monsieur Saint, qui occupait les fonctions de secrétaire du commandement, greffier des commissaires du rois aux Etats et greffier de la commission de 1734. Il va falloir trouver un ou des remplaçants à ces divers postes, ce qui semble inquiéter le correspondant du marquis, qui le met en garde contre la candidature du Sieur Coste, en lui suggérant de choisir plutôt le Sieur Imbert.
s.l. s.d.[ca 1942], 13,5x21cm, trois pages sur un double feuillet.
Lettre autographe signée de Jacques Benoist-Méchin, 36 lignes à l'encre noire, à en-tête du Secrétariat d'état à la vice-présidence du Conseil que l'auteur de "L'histoire de l'armée allemande" intégra le 9 juin 1941chargé des rapports franco-allemands. Trace de pliure inhérente à l'envoi postal, une petite déchirure en marge droite de la missive au niveau de la pliure. Jacques Benoist-Méchin se montre honoré de l'attention qu'il suscite chez son correspondant : "Vous avez dû recevoir un petit mot de Monsieur Esmenard vous exposant mon point de vue au sujet de la suggestion si flatteuse que vous m'aviez faite." mais il se sent obligé de décliner l'idée de projet exposée précédemment : "Je crois qu'il vaut mieux s'abstenir. Toutefois, je ne puis asez insister sur la grande joie que m'a faite votre visite...." L'écrivain englué dans les arcanes de la politique collaborationniste loue la liberté d'esprit de son ami : "Vous êtes un de ceux dont l'indépendance et la sûreté de jugement sont si unanimement reconnues...", liberté qu'il déplore avoir perdue au regard des fresponsabilités politiques et diplomatiques dont il a la charge : "La fonction que j'occupe limitent singulièrement ma liberté personnelle, et j'ai souvent quelque peine à ne pas ruer dans les brancarts ! ... Mais il faut se discipliner, ... et attendre." Intéressante lettre dans laquelle est revélée toute l'emprise du jeu politique sur la liberté d'expression et d'esprit. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris s.d. (entre 1864 et 1868), 13,4x20,7cm, 2 pages sur un double feuillet.
Lettre autographe signée adressée à un correspondant inconnu, radigée à l'encre noire sur un double feuillet avec timbre à sec aux initiales de l'écrivaine.Cette lettre, probablement inédite, a été rédigée un "11 novembre" entre 1864 et 1868 d'après l'adresse en pied : "rue des feuillantines 97". "Une amie commune et pleine de confiance en votre bonté, me fait espérer, monsieur, que vous m'accorderez un peu de sympathie. Si je suis indiscrète d'y croire, ne vous en prenez qu'à elle, comme elle est de ces personnes à qui l'on ne peut en vouloir, je ne crains pas de vous la dénoncer. Vous pouvez vendre un immense service au fils de mon ami d'enfance. Le voudrez-vous, quelque difficile que la chose puisse être ? Elle ne l'est peut-être pas, je ne sais pas. Mais si elle l'est, j'espère quand même depuis ce que Madame de Voisins me dit de vous. [...]" - Photos sur www.Edition-originale.com -
Angers 25 Septembre 1929, 13,5x20,5cm, quatre pages sur un feuillet double.
Lettre autographe datée et signée de Renée Guilloux à propos de l'amitié qui transcende et sublime les rapports humains, 80 lignes écrites à l'encre noire sur quatre pages. Pliures inhérentes à l'envoi, petites déchirures en pied sans aucune atteinte au texte. Pour Renée Guilloux, l'amitié qu'elle éprouve pour son correspondant domine l'éloignement et le mutisme : "... est-ce que les mots ont su dire la joie des coeurs..." et les désaccords momentanés : "Mais tous ces mois, toutes ces années nous pesaient douloureusement. J'avais l'impression que vous vous étiez mis d'un seul coup à parler très vite avec beaucoup d'agitation dans une langue qui m'était étrangère... mais je savais que ce n'était qu'un moment et qu'après nous reprendrions notre conversation rentable." Malgré les vicissitudes de la vie, Louis Guilloux et sa femme se sont toujours montrés confiants dans la fraternité qui les unit par dessus tout : "J'attendais votre retour dans la certitude, dans la paix et bienqu'il n'y ait pas de paroles écrites entre nous, votre amitié m'apportait toujours sa même force et sa même joie..." et dans la sérénité acquise après tant d'épreuves traversées : "Vous nous avez trouvés transformés dites-vous, grandis... cette paix c'est notre conquête la plus belle... après les inquiétudes et les souffrances..." Renée Guilloux loue cette paix irradiante qu'elle partage avec son ami : "Cette paix qui est en nous, elle est aussi vôtre, cher ami, et vous avez grandi comme nous... je pense au rêve de Don Quichotte, aux paroles qu'il echange avec Dulcinée. Elles sont pleines de cette lumière." Enfin, elle est rassurée par la santé de son mari qui s'améliore et qui lui permet de se remettre à son travail d'écriture. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Ciboure 26 Septembre [1950], 21x27cm, une page.
Lettre autographe signée de Pierre Benoit, depuis sa propriété de Ciboure, 21 lignes à l'encre noire. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur n'ayant occasionné aucun manque, une incision de ciseau en marge gauche de la lettre. "26 septembre. Mon cher ami, à peine le facteur venait-il de tourner les talons, emportant la lettre que je venais d'achever pour vous, qu'un coup de téléphone de notre ami commun me mettait en demeure de vous en écrire une seconde ! Alors, c'est donc vrai ? c'est vous qui assurez la charge de collaborer avec mon éditeur et le directeur du cabinet de Giaccobi pour régler la petite fête du 4 Novembre ? Je vous en remercie d'autant plus que ne devant revenir à Paris que le 28 Octobre, je ne puis pas vous être d'un grand appui. Par le même courrier je préviens mon éditeur Robert Esmenard (propriétaire des éditions Albin Michel) ... [...] Esmenard est habitué de ce genre de manifestation, car il donne des réceptions de ce genre pour fêter d'illustres auteurs étrangers. Il a donc des listes et une formule d'invitation.Le tout sera de panacher ces listes avec la liste corse de Giaccobi. Et , de mon côté, je vous demande de veiller à ce que Messagenès, Fabre, Transat, sans oublier bien entendu le C.T.O. soit à l'honneur. Enfin, je suis assuré ainsi d'avoir une occasion pas trop éloignée de revoir Madame Louis Brun et son mari. Toute ma fidèle amitié, Pierre Benoit." - Photos sur www.Edition-originale.com -