(L'édition originale des Lettres de Pline le Jeune imprimée par Alde Manuce. Un séduisant exemplaire en maroquin du XVIII siècle) PLINIUS CAECILIUS SECUNDUS. (61-113 ap. J.-C.) “C. PLINII SECUNDI NOVOCOMENSIS EPISTOLARU LIBI DECEM, IN QUIBUS MULTAE HABENTUR EPISTOLAE NON ANTE IMPRESSAE…”. 1508, Venetiis, in aedib. Aldi et Andreae Asulani soceri. 1 volume in-8° (159x102 mm) (dimensions pages 154x91 mm) (12) ff. (titre, préface à Aloisio Mocenigo, index et 1 f. b.), 525, (1) pp., (1) f. avec ancre aldine au verso. (*8, **4, a-z8, aa-kk8) Reliure anglaise en maroquin vert du XVIII siècle. Petit encadrement décoré sur les plats. Dos à cinq nerfs avec fleurons et décorations dorés et pièce de titre en maroquin rouge. Roulette dorées sur les coupes. Tranches décorées de rouge. Gardes de papier décoré. Edition Originale, en partie Editio Princeps et première imprimée par Alde Manuce, très rare. Dos insolé et habiles restaurations aux mors et à la coiffe supérieure. Très bel exemplaire frais et propre. “Cette édition, devenue d’une excessive rareté, est des plus précieuses sous plusieurs rapports, puisqu’elle contient 375 lettres divisées en dix livres, tandis que la précedente édition de Rome 1490 n’en contenait que 236 divisés en neuf livres, et que les éditions sans date de Venise (vers 1471), celle de Naples de 1476 et celle de Milan de 1478 n’en renfermaient que 122 en huit livres” (Firmin-Didot, S. 304). Premier livre qui indique l’association entre Alde et son beau-père Andrea (Torresani) Asulani (soceri). Dans la préface Alde remercie le sénateur vénitien Aloisio Mocenigo, ambassadeur en France, qui lui a fourni, pour cette édition de Pline le jeune, un précieux manuscrit sur vélin, ancien et très correct, provenant de Paris. “L’écriture du manuscrit original sur vélin était si ancienne, qu’on aurait pu, au dire d’Alde, la faire remonter au temps même où vivait Pline. Etait-elle en lettres onciales ou gothiques? Alde ne nous dit rien sur ce sujet, et l’on ignore si ce manuscrit a été conservé”. Le manuscrit de Paris, découvert par Fra’ Giocondo de Vérone au début du XVI siècle et porté à Venise par Mocenigo, était déjà consideré perdu peu de temps après avoir été utilisé par Alde Manuce pour son édition complète de 1508. Les Lettres (Epistolae) sont le recueil de la correspondance de l’écrivain latin. Les lettres pliniennes sont une source précieuse de rensignement sur le Haut-Empire romain. Dans chacune de ses lettres, Pline, tout en respectant la forme épistolaire, traite un thème en particulier. C’est pratiquement l’ensemble des domaines de la vie des classes supérieures romaines qui s’y trouve abordé. On peut trouver des réflexions sur la politique, le droit, la justice, la littérature, la culture, l’éducation, ainsi que la descriptions de paysages et des villas de Pline. Parmi les passages les plus connus figurent la description de l’éruption du Vésuve en 79 à Tacite et l’échange avec Trajan sur l’attitude à adopter face aux chrétiens. Provenance : Ex libris XIX Charles Bathurst (dernier Viscount Bledisloe) à Lydney Park. (Renouard, p. 53 n° 3 ; Adams, P 1538 ; Brunet, III, 773)
Reference : LCPCLIT-SD01
(L'édition originale des Lettres de Pline le Jeune imprimée par Alde Manuce. Un séduisant exemplaire en maroquin du XVIII siècle)
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