Lausanne, La Guilde du livre, 1944. In-8, pleine toile décorée. Illustré de compositions en noir de Jaques Berger.
Reference : 8920
Tirage limité à 8030 exemplaires numérotés, celui-ci numéro 5056. * La librairie la Bergerie est en plein déménagement - Nous ne sommes donc plus en mesure d’expédier de livre jusqu’à mi-décembre au plus tôt. Si vous n’êtes pas pressés, vous pouvez passer commande et, dès que les livres seront à nouveau accessibles, nous traiterons vos demandes, avec une remise de 20% pour vous remercier de votre patience *
La Bergerie
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L’un des 20 exemplaires mythiques dits «des bonnes feuilles». Paris, Bernard Grasset, 1924. In-12 de (244) pp. Broché sous couverture vert d’eau imprimée spécialement, dos de la couverture passé, chemise, étui demi-chagrin brun. 187 x 119 mm.
Véritable édition originale, très rare, dite «des bonnes feuilles», du second et dernier roman du jeune Radiguet. Tirage unique dit des « bonnes feuilles » limité à 20 exemplaires pour les amis de Radiguet, donnant le premier état du roman avant les modifications et suppressions apportées par la suite par les correcteurs (Cocteau, P. de Lacretelle, R. Behaine, J. Kessel, Grasset). La couverture porte cette mention : Epreuve du roman de Raymond Radiguet Le Bal du comte d'Orgel. En l'état exact laissé par l'auteur et avant toutes corrections même typographiques. À chaque page on peut constater que le texte est très différent de celui publié et qu'il y eut de très nombreuses et importantes modifications. Il a été tiré de ces bonnes feuilles vingt exemplaires numérotés. Le chiffre de cet exemplaire, difficilement lisible,semble être le n° 4. Raymond Radiguet avait remis à Grasset les épreuves de son second roman en octobre 1923. Jugeant le texte abouti, l'éditeur en tira immédiatement des épreuvesavant la fin du mois d'octobre. Radiguet mourut brutalementle 12 décembre sans avoir pu les corriger. En hommage au romancier disparu, Grasset en fit cependant tirer 20exemplaires, avant l'édition définitive, dont le texte sera fortement modifié. «Ce second et dernier livre du jeune Raymond Radiguet (1903-1923), paru un an après sa mort, marque une étape dans la manière de cet écrivain si prodigieusement précoce. Tandis que dans ‘le Diable au corps’ il avait traité le thème d’un adolescent engagé dans un trop grand amour, avec d’évidentes intentions antiromantiques et anti-rhétoriques, se fiant seulement aux maigres enchantements d’une minutieuse et précise ‘relation’, il tente ici le roman de pure analyse: un roman, où seule la psychologie est romanesque, tout effort d’imagination tendant à suggérer, non des événements extérieurs, mais des sentiments. Comme tel, le roman, ou plutôt le conte, est dépourvu de toute intrigue. François, jeune homme tranquille et raffiné, qui vit seul avec sa mère et se trouve suffisamment riche pour n’être pas obligé d’exercer une profession, fait par hasard, un soir, la connaissance au théâtre du comte Anne d’Orgel, type pittoresque d’aristocrate pour qui la vie consiste à observer scrupuleusement et sagement une série de devoirs mondains. L’excellent vieillard l’introduit dans son milieu et dans sa famille. François y fait la connaissance de la jeune femme de son nouvel ami. Quelques regards suffisent pour faire naître l’amour entre eux. Cet amour est cependant combattu par le sens du devoir et par la loyauté de ces deux âmes. Au cours d’un bal, les deux protagonistes acquièrent la certitude intime et profonde que leur passion, pour dominée qu’elle soit par la fatalité, n’en sera pas moins toujours sacrifiée au devoir. En effet, rien ne se passe et le drame reste purement intérieur: ce qui nous vaut de minutieuses analyses psychologiques […]. Radiguet a offert, avec ce petit livre, un modèle typique d’une des tendances caractéristiques qui domine le roman français contemporain: le néo-classicisme.» (Dictionnaire des Œuvres, I, 376). Précieux exemplaire conservé broché tel que paru.
Bernard Grasset 1924 . Premier tirage. In-12 18 x 12 cm. Reliure de l’époque demi-percaline vert foncé, couvertures et dos d’origine non conservés, XV + 239 pp. Exemplaire en bon état.. XV + 239 pages. Poids sans emballage : 350 grammes. Préfacé par Jean Cocteau, “Le bal du comte d’Orgel” est paru en juillet 1924, peu de temps après la mort de son auteur. Cet ouvrage est considéré comme un chef d’oeuvre du roman moraliste.
Préfacé par Jean Cocteau, “Le bal du comte d’Orgel” est paru en juillet 1924, peu de temps après la mort de son auteur. Cet ouvrage est considéré comme un chef d’oeuvre du roman moraliste. Bon état d’occasion
Paris, Grasset, 1924. In-12 (188 x 123 mm), XV pp., 239 pp. Reliure japonisante à la Bradel, papier marbré marron rehaussé de peinture laquée rouge et de poudre d’or, auteur et titre en doré au dos, couvertures et dos conservés, non rogné, boîte marron doublée de velours rouge, pièce de titre en maroquin rouge sur le plat supérieur, petit accroc en coiffe de tête.
Édition originale, un des 150 exemplaires sur Hollande Van Gelder. Des coupures de presses ont été contrecollées sur des feuillets blancs montés après la préface et en fin de volume: deux portraits de l’auteur par Jean Cocteau, un petit extrait de la Revue européenne d’août 1924, une reproduction d’une photographie de Radiguet au moment de l’écriture du roman et une longue et belle critique de Joseph Kessel parue dans Le Figaro du 14 juillet 1924: «C’est dans la manière dont il peint, dans la délicatesse ou la brutalité des touches, dans l’accent, dans le frémissement intérieur des lignes que se cache son vrai visage. Et qui niera […] cette finesse de plume, cette candeur secrète qui pare le cynisme d’ingénuité et qui donne, malgré la maturité et la fermeté du dessin, un air de vraie jeunesse à chaque ligne. Et voici que ces traits marquent plus fortement encore et d’une façon définitive Le Bal du comte d’Orgel.» Un chef d’œuvre du roman moraliste. Raymond Radiguet est mort peu de temps après avoir remis à son éditeur Bernard Grasset le manuscrit de son second roman. C’est son ami intime et mentor, Jean Cocteau, aidé entre autres par Joseph Kessel, qui se chargea de la correction des épreuves et rédigea l’émouvante préface du Bal du comte d’Orgel, encore sous le choc de la mort du jeune prodige emporté par une fièvre typhoïde en décembre 1923. «On s’effraie d’un enfant de vingt ans qui publierait un livre qu’on ne peut écrire à cet âge», écrit-il alors. Bien que l’intrigue soit classique, un triangle amoureux entre un jeune aristocrate et un couple à la mode, le roman brille en effet par ses analyses psychologiques au point d’être ce «roman où la psychologie devient romanesque.» Bel exemplaire dans un joli cartonnage japonisant non signé.
1970 1970. Raymond Radiguet: Le bal du comte d'Orgel/ Le Livre de Poche 1970 Référence: LMA16Q. Raymond Radiguet: Le bal du comte d'Orgel/ Le Livre de Poche 1970
Bon état
Paris Grasset 1924. In-8°. XV, 239 p. Broché.
1/250 ex. num. sur Vélin pur fil. - En 1923, Bernard Grasset lance Le Diable au corps de façon spectaculaire, sur le thème : « le premier livre d’un romancier de 17 ans ». Devant une telle publicité, qu’elle juge de mauvais goût, la critique est surprise, voire moqueuse et hostile. Mais, après la publication, Radiguet reçoit de chaleureuses félicitations d’écrivains tels que Max Jacob, René Benjamin, Henri Massis et Paul Valéry. Le Bal du comte d’Orgel fut publié en 1924 par Bernard Grasset, à titre posthume. Radiguet meurt en 1923 de la fièvre typhoïde à 20 ans seulement. La préface est écrite par Jean Cocteau, que Radiguet rencontra en 1918 et qui devint une sorte de mentore et un ami. - Quelques rares rousseurs. Non rogné.