LUF - Editions de la Librairie de l'Université de Fribourg, 1944. Petit in-8, pleine percaline rouge avec titre doré au dos, couverture conservée. Dos très légèrement taché.
Reference : 6760
Edition originale sur papier courant, exemplaire agrémenté d'un envoi autographe signé de Zermatten. * La librairie la Bergerie est en plein déménagement - Nous ne sommes donc plus en mesure d’expédier certains livres dans l'immédiat. Si le livre qui vous intéresse est disponible immédiatement, une remise de 10% sera accordée jusqu'à fin décembre - Si ce n'est pas le cas et que vous n’êtes pas pressés, vous pouvez passer commande et, dès que les livres seront à nouveau accessibles, nous traiterons vos demandes, avec une remise de 20% pour vous remercier de votre patience *
La Bergerie
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Genève, Chez les Frères Cramer, 1761 ; in-12, 183 pp., reliure plein veau, dos lisse orné. D'un intérêt historique certain, ces lettres de Christine de Suède qui vécut aux environs de la moitié du XVIIème siècle, sont publiées ici en édition originale, en tout cas sous ce titre. Elle est considérée comme la reine qui a signé le Traité de Westphalie, partisane de la paix qui a fait de la Suède, la première puissance scandinave. La reine Christine n'a pas régné longtemps. Elle a rapidement abdiquée. Pendant son règne, elle fit preuve d'un intérêt marqué pour les arts et les lettres. Descartes vint lui rendre visite, et d'ailleurs il mourut à Stockholm au Palais royal. La conversion au catholicisme de la reine Christine après son abdication, fut mise en scène par le pape Alexandre VII qui voulait ainsi stigmatiser les convertis au protestantisme. Bon état.
Denoël 1991 192 pages 14x20x2cm. 1991. Broché. 192 pages. illustrations couleurs
Bon état cependant accroc en bas du dos intérieur propre
Revue de la maison de la poésie 1994 in8. 1994. Broché.
Bon état couverture un peu ternie intérieur propre
in-4, MANUSCRIT DU XVII e siècle sur papier vergé, cuir de Russie fauve, dos à nerfs orné de caissons et de fleurons dorés, double encadrement de roulettes dorées sur les plats, fleuron au centre, coupes ciselées, tranches dorées. (Reliure du XVIII e siècle). - 215 pp.- (1) f. blanc- 125 pp- (11 )ff. PRECIEUX MANUSCRIT SOIGNEUSEMENT CALLIGRAPHIE par André Galdenblad qui fut le secrétaire de Christine de Suède ( 1626-1689). Il renferme deux textes de la reine complétés par des notes sur un ensemble de médailles lui ayant appartenu. En 1692, André Galdenblad fit plusieurs copies des Pensées de la reine Christine. Arckenholtz, le premier éditeur de ses œuvres cite notamment la copie qui appartint au comte de Bielke, celle conservée dans la "" superbe bibliothèque de Sir Hans Sloane à Chelsea "". La Bibliothèque royale de Stockholm en possède également une. Arckenhotz précisait: "" J'ai d'autant moins balancé à l'adopter [L'ouvrage de loisir] que cette Princesse a été reconnue pour l'Auteur, aussi bien que d'une brochure portant le titre de Réflexions diverses sur la vie & les actions du Grand Alexandre. L'une et l'autre pièce sera jugée digne d'elle, comme renfermant plusieurs Maximes et Pensées sublimes, qui approchent assez de celles des meilleurs Auteurs de ce genre."" L'ouvrage de loisir est une suite de réflexions morales, politiques et religieuses ordonnées en différents thèmes. Les plus nombreuses exposent les principes de vie et d'action que Christine propose à l'usage des princes et dont beaucoup relèvent d'une éthique héroïque: devoirs du prince envers lui-même et envers les autres, châtiment, pardon, conduite avec l'entourage, etc. Dans de nombreuses sentences à portée spirituelle la reine livre l'intimité de son âme, de même que s'explique un certain nombre de ses actions, par exemple dans les sentences où elle exprime son aversion irréversible pour le mariage. "" Elles offrent l'histoire d'une personne en son siècle ( et) apportent la clé pour approcher l'esprit et le cœur de cette princesse étonnante"". ( Raymond, préf. aux Apologies de la reine Christine). L'édition donnée par Arckenhotz ( tome II, 1751) comporte 1166 sentences; la première édition critique publiée par Raymond en 1993 sur la copie faite par le comte Jean Oxsentiern conservée à la Bibliothèque de Montpellier en comprend 1139. Notre manuscrit est composé de 1189 sentences. Plusieurs d'entre elles présentent de notables différences avec les versions imprimées dont elles précisent et renforcent le sens. Il comporte de plus 34 sentences qui ne figurent dans aucune des deux éditions que nous avons collationnées. Dans son essai sur Alexandre Le Grand - dont la seule édition est celle d'Arckenholtz - qu'elle veut donner en exemple aux princes, Christine applique à son héros quelques sentences développées dans l'Ouvrage de loisir ( c'est moins à la personne des princes qu'à leur fortune que la plupart des hommes font la cour, etc). Sa critique des rigueurs d'Alexandre trouve également un écho dans les sentences, et montre la constance de la reine dans sa conception de l'exercice du pouvoir. Les médailles décrites dans la troisième partie du manuscrit sont reproduites dans l'édition d'Arckenholtz. TRÈS BEAU MANUSCRIT AYANT APPARTENU À JEAN-GABRIEL SPARWENFELT ( 1655-1727) qui noté en tête du premier feuillet:"" Communiqué à Rome par le secrétaire de la Feu reine Christine le S. Gallemblad à moÿ I.G.S. au moi de juin 1692 e donné à Frascatti"". Cet érudit suédois qui fit ses études à Upsal, composa un dictionnaire de slavon à la suite d'un long séjour à Moscou; Il fut envoyé ensuite à la recherche de monuments gothiques par le roi de Suède et voyagea, tant en Europe qu'en Afrique et au Moyen-Orient d'où il rapporta une importante collection de manuscrits précieux qu'il légua à la bibliothèque d'Upsal. Il correspondit avec la plupart des célébrités de son temps. Au cours de ses voyages, il s'arrêta à Rome à trois ou quatre reprises et y fut toujours très bien reçu par Christine pour laquelle il avait des lettres de recommandation du roi Charles IX ( Arckenhotz I, 337). Il rentra définitivement en Suède en 1694 où il occuppa la charge de Grand-Maître des Cérémonies."
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[Marie-Christine Schrijen] - Guillevic / Marie-Christine Schrijen
Reference : DMI-1347
(2008)
Guillevic, N’éteins pas, poème illustré de trois photographies de Marie-Christine Schrijen, Rivières — Paris — Poulx, août 2008, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 7 double f., 24x16,5cm + emboîtage gris éditeur. XV exemplaires Exemplaire I/XV justifié et signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale unique. Guillevic, que l’on appelle le poète préhistorique, brut, et sculpteur du silence, ou encore le poète des menhirs, de ces immenses pierres dressées sur le sol de sa région natale, la Bretagne, qui occupent une partie considérable dans son œuvre et sont pour lui des poèmes en soi, est ici accompagné de photographies argentiques en noir et blanc de Marie-Christine Schrijen (1941-), photographe française d’origine hollandaise, réalisées dans la forêt de Brocéliande et tirées par ses soins selon un procédé singulier qui confèrent aux images une dimension fantastique, énigmatique, propice au lieu et à la poésie de Guillevic. Marie-Christine Schrijen a réalisé de nombreux livres d’artiste chez Rivières, une quinzaine, avec des écrivains comme Christian Skimao, son compagnon, Pierre André Benoît, Michel Butor, Gaston Puel, Régine Detambel, Bernard Teulon-Nouailles, Michaël Glück et René Pons. Le poème d’Eugène Guillevic parait ici en édition originale et a été repris dans l’édition collective publiée chez Gallimard en 2013 : Accorder : Poèmes 1933-1996. "N’éteins pas. Je n’ai pas encore besoin D’imaginer Ce que je vois Autour de moi. Arbres, vous supportez Le soleil non filtré, Puis le vent et la pluie, Et le froid et la neige, Puis le soleil revient — Et vous n’éclatez pas ! Je te vois, Branche de sapin. Il y a beaucoup de toi Que tu caches, Mais qui apparait autrement Et que je sens Et ne sais dire." De toute beauté !