Canal BD, coll. Griboullis, 2000. In-folio (24 x 34 cm.) broché, couverture à rabats. A l'état de neuf.
Reference : 5391
Présente les crayonnés de l'album en grand format. Tirage limité à 1950 exemplaire, livré avec un ex-libris numéroté et signé, le nôtre numéro 257. * La librairie la Bergerie est sur le point de déménager - c'est la raison pour laquelle nous vous proposons jusqu'à la fin de l'année une remise de 10% sur tout le stock (pour les ouvrages encore en rayons) et de 20% sur ceux qui, déjà mis dans les cartons de déménagement, ne pourront être livrés qu'en début d'année prochaine. La remise sera déduite des prix affichés *
La Bergerie
Mme Aline Berger
Paiement par virement bancaire en francs suisses ou en euros (sans frais). Les paiements par PayPal ne sont plus acceptés, suite à un différend qui nous a décidés à nous passer de leurs services. Les livres sont expédiés dans les jours suivant la réception du montant demandé.
, , 1674. Manuscrit de 2 parties en 1 vol. in-4 (23,2 x 16,5 cm) à l'encre rouge et noire de (12)-403 pp. (mal chiffrées 401) à 14 lignes par page, veau brun, dos orné à nerfs, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Manuscrit inédit décrit par Jacques Joseph Techener sous le numéro 134 dans le catalogue raisonné d'une Collection choisie d'anciens manuscrits (1862) : « Ces mémoires offrent de l'intérêt. On trouve réunis, dans un seul volume, des documents importants sur les plus célèbres généraux de l'Empire qui luttèrent contre les armées de Louis XIV » dont les portraits des Impériaux Ottavio Piccolomini d'Aragona, Jean t'Serclaes comte de Tilly, Matthias Gallas, Franz von Mercy, le comte Jean de Werth mais aussi Lamboy, Bek, Papenheim, Aldringhen, Gildehaze, Eingfort, Hasfeld et le comte de Souche. Rédigé en allemand sous le voile de l'anonyme vers 1673, le recueil fut traduit et dédicacé par Marc d'Orléans au Maréchal de Turenne l'année suivante : « Le hasard m'ayant donné ces mémoires assez particuliers, j'y vis d'abord que les mettant au jour, je ne pouvais les présenter à personne en France qui les reçut mieux que Votre Altesse, puisqu'aucun de ce Royaume n'y a plus de part qu'elle y en a. La construction de leur auteur, Allemand et soldat, m'en ôterait pourtant le dessein (…) ». En 1716, l'abbé René Richard mentionna le manuscrit dans son Parallèle du cardinal de Richelieu et du cardinal Mazarin en ces termes : « J’ai lu depuis peu dans un manuscrit du Cabinet de Monsieur Moreau de Mautour composé par un Seigneur Allemand traduit en François & dédié en 1671 A Monsieur le Maréchal de Turenne par Le Sieur Marc d’Orléans de la Gravière… ». La Véritable origine du cardinal Mazarin copiée à la suite est une mazarinade qui critique la conduite du Prince lors des négociations pour la paix de Münster, et lui reproche d'avoir amassé des millions pour enrichir sa famille, au lieu de les employer au service du roi. Pièce vraisemblablement autographe établie par les soins du traducteur, ornée du portrait gravé de Turenne, remonté et accompagné d'un madrigal signé M.D.L.G. (Marc de La Gravière). Manuscrit d'une grande lisibilité dont la numérotation des pages et initiales est inscrite à l’encre rouge avec le texte à l’encre noire. Ex-libris manuscrit au titre “Sauvage doct. med. vird.“. Au verso du feuillet de garde supérieur : "n°106". Pâle mouillure et déchirure en marge sans atteinte au texte (pp. 125/126). Source inédite et précieuse sur la Régence d'Anne d'Autriche inconnue de Bourgeois et André (Sources) ainsi que Moreau (Bibliographie des Mazarinades). Description raisonnée d'une collection choisie d'anciens manuscrits, de documents historiques et de chartes réunis par les soins de J. Techener et avec les prix de chacun d'eux [avec le concours de Paulin Pâris, Paul Lacroix, Le Roux de Lincy et Apollin Briquet] Paris, Techener, 1862, n°134.
Paris, , 1863. Manuscrit in-folio de (1) feuillet de dédicace, (98) ff., 30 planches numérotées hors texte et nombreuses figures dans le texte, texte encadré, chagrin rouge, dos orné à nerfs, double encadrement de filets et frise dorés sur les plats, dédicace inscrite en lettres dorées sur le plat supérieur, doublure et garde de tabis blanc, tranches dorées (A Péclet rel.).
Bel exemplaire de présent offert à Son Excellence Moustapha Kasnadar, Premier Ministre de Son A.R. Le Bey Sadok de Tunis avec son feuillet de dédicace manuscrit et l'hommage de l'auteur inscrit en lettres dorées sur le plat supérieur. Mustapha Khaznadar (1817-1878) fut ministre des Finances et Grand vizir de Tunis entre 1837 et 1873.Manuscrit "inédit" selon la formule inscrite sur le titre, fait à Paris le 2 novembre 1863, remarquablement illustré à la plume de 30 planches numérotées hors texte et de nombreuses figures dans le texte par son auteur Jules Blanc "Fournisseur du Ministère de la Guerre, Capitaine-Commandant de la Garde Nationale, Vice-Président de l'École Municipale Turgot, Membre de plusieurs sociétés savantes, Officier de l'Ordre Impérial de St Stanislas, Officier de l'Ordre Royal de Wasa, Chevalier de l'Ordre militaire de St Olaf, Chef de l'Ordre Royal du Mérite etc." Rare catalogue d'armes à feu portatives utilisées comme armes de guerre en 1863.Ie partie : Du fusil à canon lisse, carabine à tige, fusils rayés : à tige, à balle à culot, à balle évidée (Garde Impériale et Infanterie de Ligne), des différentes hausses et de la Stadia, Hausse Stadia, Pistolet d'arçon, fusil Minié, Armes étrangères : carabines anglaise, prussienne, autrichienne, piémontaise, Lancastre, platines françaises, étrangères et armorçoires, des "bayonnettes" etc.IIe partie : Armes à feu portatives se chargeant par la culasse (24 modèles répartis trois groupes dont) 1. L'Amusette du Maréchal de Saxe, le fusil de rempart 1862, la carabine Norvégienne etc. 2. les systèmes Julien Leroy, Lefaucheux, Schneider, Lepage, Lejeune, Cazon 3. les systèmes Robert, Clairville, Bonneau du Martray, Lefaucheux à culasse mobile, à Aiguille Prussien, à essai, Chassepot etc. Traces de mouillures sur les plats.Un second exemplaire manuscrit daté 1865 est conservé à la Bibliothèque nationale du Portugal sous la référence 13279 (Catálogo da colecção de códices: cod. 12888-13292 - page 127 - Biblioteca Nacional (Portugal), Teresa A. S. Duarte Ferreira · 1999).
Lyon, , 1875. Manuscrit in-folio (36,5 x 23 cm) de (31) ff. à 29 lignes par page, 2 portraits photographiques contrecollés (7,3 x 11 cm), texte encadré d'un filet rouge, demi-chagrin vert Empire à coins, dos à nerfs orné d'abeilles, double filet doré d'encadrement sur les plats, dédicace en lettres dorées sur le plat supérieur "Au Prince Napoléon", tranches dorées (reliure de l'époque, étiquette "F. Perrin 1 rue Bourbon Lyon").
Précieux mémoires autographes d’une bonapartiste exaltée offerts à Napoléon III exilé en Angleterre «depuis la déplorable journée du 4 septembre(…) Que notre génération à venir sache bien que j’ai fait plus de deux cents lieues pour aller voir nos chers souverains en Angleterre, que j’y suis allée plusieurs fois, je ne leur dis pas le nombre sans compter ceux dont je garde le secret. J’ai assisté à la fête de l’Impératrice Eugénie le quinze novembre 1872. Sa Majesté et son Altesse m’ont fait l’honneur de venir à moi et m’ont reconnue avant que je les reconnaisse moi-même. J’ai assisté aux deux dernières messes auxquelles notre cher Empereur est allé, que je l’ai vu pour la dernière fois le dix huit novembre cinquante trois jours avant sa mort».Curieux manuscrit dressé comme une pièce votive, orné de deux autoportraits photographiques en pied de l'auteur, cuisinière grenobloise résidant à Lyon en 1875, pleine de dévotion pour l’Empereur Napoléon III à tel point que Rosalie Berruyer économisa pour retrouver la famille impériale en exil à Chislehurst, rapporter et publier son témoignage afin d'établir un "culte bonapartiste". « Je désire profondément que les enfants de Napoléon IV sachent qu'une femme de la classe pauvre a aimé leur père et leurs aïeuls de tout son coeur et de toute son âme et que c'est par la route du travail et des préventions qu'elle est allée les voir dans leurs jours de malheur : ce désir me tient bien au coeur et c'est à l'intention des futurs Princes de France que j'ai mis deux de mes portraits dans le manuscrit que j'ai dédié au Prince Louis Napoléon actuellement en exil. Puisse le maître des Nations, des Empereurs et des Peuples bénir les intentions de la plus humble de ses créatures. Je me recommande bien aussi à l'indulgence de mes lecteurs et à leur bonne volonté pour suppléer à tout ce qui manque à mon instruction car je n'ai point reçu d'autres enseignements que ceux que ma mère m'a donnés, elle ne savait que prier Dieu et travailler. » Exemplaire de présent qui porte l'inscription en lettres dorées "Au Prince Louis Napoléon" sur le premier plat, remis à l'empereur Napoléon III accompagné d'une lettre autographe de Rosalie Berruyer en guise de clé : Monseigneur, cet homme si fidèle à l'empereur je n'ai osé le nommer dans mon manuscrit, c'est pour cela j'y joint une feuille volante, c'est avec le plus grand de tous les bonheurs que j'ai l'honneur de dire à votre altesse impériale que j'ai acquis la certitude que Monsieur Faussemagne colonel de ligne vous a gardé sa fidélité et qu'il est bien plus attaché à votre personne qu'à votre titre. Monseigneur j'ai à peu près trouvé ces sentiments chez tous les anciens soldats avec lesquels j'ai eu l'occasion de parler ; mais surtout chez les douze sapeurs du colonel Faussemagne à Monseigneur : combien votre existence fait des heureux et combien il y en a qui la recommande à Dieu chaque jour. Deux cachets humides couronnés de l'empereur en regard sur la première garde et le premier feuillet (OHR 2659, fer n°15).Le manuscrit fut publié en 1894 à Grenoble sous le titre (inchangé) Les Mémoires d'une Bonapartiste, ou le Souvenir de mes voyages en Angleterre - probablement tiré à très petit nombre : on recense 2 exemplaires à Grenoble (BM) et 1 à la British Library. Un exemplaire vendu en 2015 portait une note manuscrite signée de l'éditeur « Il n'a été tiré que dix exemplaires de cet ouvrage sur papier Hollande. Grenoble, le 10 août 1894 » (Vente Osenat L'Empire à Fontainebleau, 15 novembre 2015, n°56).
S.l.n.d., , (vers 1765). In-12 (11 x 16 cm) manuscrit de (50) ff., chaque page dans un double encadrement rouge et bleu, maroquin rouge, dos orné à nerfs, filets, roulette et large frise d'encadrement dorés sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Très beau livre de prières soigneusement calligraphié à l'encre brune, orné de titres dorés sur fond bleu et douze culs-de-lampe aquarellés.Provenance : Arthur Dinaux, avec note bibliographique autographe à l'encre rouge signée et datée Montataire 1861 sur la première garde : « Ce manuscrit exécuté par une main de chancellerie du XVIIIe siècle, contient la Messe, les Sept Pseaumes de la Pénitence et les Litanies des Saints, traduits en vers français et divisés en petits couplets ou cantiques. Le relieur a mis au dos que c'était un cérémonial de l'église. Un ancien propriétaire de ce livre a écrit sur une garde qu'il provenait de l'oncle germain de M. Aubry le 14 février 1765 (?) C'est la seule date qu'on découvre dans ce manuscrit. Montataire, 1861. A. Dinaux ». La provenance « Aubry 1765 » signalée par Arthur Dinaux a été effacée de l'exemplaire.Catalogue de la Bibliothèque de feu M. Arthur Dinaux (1864) II, n°49 : « Ce manuscrit est calligraphié avec une rare perfection ». Quelques pâles rousseurs, trace blanche sur le plat supérieur, coiffe de tête et un coin frotté.
Sans lieu, , 1710. Manuscrit in-folio (37,5 x 25 cm) de (24) ff. à l'encre noire, texte encadré, maroquin rouge, dos à nerfs orné à petits fers, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Précieux manuscrit calligraphié et ornementé à la plume avec diverses scènes allégoriques, détaillant l'état des revenus du roi pour l'année 1710, l'état de ses dépenses, ainsi que les affaires extraordinaires de finances, faites a l'occasion de la mise en place partielle par Nicolas Desmaretz, contrôleur général des finances de Louis XIV, des propositions de Vauban sur l'impôt sur le revenu évincées trois ans plus tôt : la dîme royale en est l'une des premières manifestations - après la "capitation" instaurée en 1695 - qui prélève le dixième des revenus de toutes les propriétés de chacun, recalculée chaque année. Nicolas Desmaretz marquis de Maillebois (1648-1721), conseiller d'État en 1674 puis intendant des finances en 1678 fut contrôleur général des finances de février 1708 à septembre 1715, période où il dut affronter une situation financière très difficile quand sévit la grande famine de 1709 avec la nécessité de financer la guerre de Succession d'Espagne. Le manuscrit est composé de trois parties, chacune précédée d'un titre allégorique renouvelé : I. « Revenus ordinaires et extraordinaires du Roi pour l'année 1710 » : carte pour faire connaître le montant des baux et impositions, charges et partie du Trésor Royal de chaque revenu, recette générale des Pays d'élection, capitations des Pays d'élection, dixième de la Taille, détail par Généralités, recette générale des Pays d'État, capitation des Pays d'État, dons gratuits, autres fonds, récapitulation générale, observations à faire sur les revenus de 1710.II. « Projet de dépense pour l'année 1710 » des Maisons royales suivie d'une carte des dettes de l'État (état des sommes dues par le roi tant en papier que pour reste des dépenses des années précédentes).III. « Dépenses de la Guerre » : détail des appointements et solde par jour et par mois, pour l'Infanterie, Cavalerie et Dragons, pain de munition, fourage, ustensile, paie de campagne.Ce manuscrit d'une exceptionnelle qualité de dessin a été attribué à Charles Gilbert, grand calligraphe au service du roi, successeur de Nicolas Jarry (†1666). Il comprend, dessinés à l'encre, trois titres allégoriques à encadrement louant Force, Justice et Abondance, deux larges vignettes de départ (15 x 8 cm), un cul de lampe (16 x 19 cm), lettrines ; texte dans un multiple encadrement de filet noir.Charles Gilbert (1642 - 1728) fut maître à écrire de Louis de France (1682-1712), duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV, secrétaire du roi, et également maître à écrire des Pages des grandes Écuries du Roi, charge en laquelle il succède à Étienne Deschamps en 1714. Portalis dans Nicolas Jarry et la calligraphie au XVIIe siècle (1897) donne la liste des manuscrits attribués à Gilbert, dont essentiellement des rapports officiels des campagnes militaires de Louis XIV, ainsi que des écrits pour le duc de Bourgogne dont il était le maître d'écriture.Un exemplaire aux armes de l'auteur Nicolas Desmaretz, est passé en vente publique en France (Paris, 2003). Très bel exemplaire en maroquin rouge du temps. Pâles mouillures et taches d'encre marginales, restaurations et petites déchirures sur quelques feuillets sans atteinte au texte.Roger Portalis, Nicolas Jarry et la calligraphie au XVIIe siècle. Paris, Techener, 1897 (extrait du Bulletin du Bibliophile, 1896 et 1897).