Ensemble de 3 cartes autographes signées adressées au même "Patrick", datée de Noël 1988 et janvier 1989, l'une recto-verso.
Reference : 4848
Il y est question de la "Tête ouverte", du fait que Chessex ne lui faisait "pas la gueule à L'Evêché", de Flaubert "je ne le quitte jamais", de gustave Roud, . . La carte postale est illustrée d'un portrait de Rimbaud. * La librairie la Bergerie est sur le point de déménager - c'est la raison pour laquelle nous vous proposons jusqu'à la fin de l'année une remise de 10% sur tout le stock (pour les ouvrages encore en rayons) et de 20% sur ceux qui, déjà mis dans les cartons de déménagement, ne pourront être livrés qu'en début d'année prochaine. La remise sera déduite des prix affichés *
La Bergerie
Mme Aline Berger
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7 vol. in-8 br., A la guerre comme à la guerre, Quartier Latin, 2007 [ Avec une carte autographe signée : ] [ Avec : ] L'étincelle volée, Librairie Quartier Latin, La Rochelle, 1982 [ Avec 2 cartes autographes signées : ] [ Avec : ] Comme un qui s'est perdu, Librairie Quartier Latin, La Rochelle, 1986 [ Avec une lettre autographe signée : ] [ Avec : ] Où sont tous les Soleils, Quartier Latin, 1995 [ Avec 2 lettres autographes signées : ] [ Avec : ] La poussière et la Cendre. Poésie 1982-1997, Les Amis du Vieux Cusset, 2014 [ Avec : ] J'ai promené mon coeur. Poésies, Les Amis du Vieux Cusset, 2017 [ Avec : ] Portraits de famille. Charente-Maritime, Editions Verso, 1997 [ Avec une carte autographe signée ]
Bel ensemble réunissant 7 ouvrages (dont 6 dédicacés) de l'écrivain charentais Michel Suffran, auquel on joint 7 lettres et cartes autographes signées de Jean Humbert, souvent très belles (notamment l'une évoquant le "Pilate" de Michel Suffran). Enseignant à La Rochelle, mais toujours attaché à son Bourbonnais, Jean Humbert (1933-2016) fut notamment couronné en 1974 par l'Académie Française.
FABRE, Ferdinand ; [ BOURDIER DE BEAUREGARD, Hermance ; ALBOIZE, Jean ]
Reference : 63978
(1863)
[ Ensemble de documents consacrés à Ferdinand Fabre, dont 6 lettres autographes signées et 2 cartes de visites avec mention autographe de Ferdinand Fabre ] 1 L.A.S. de 2 pages, datée de 1863 : "Mon Cher Levallois, Après avoir passé trois mois dans un village du Midi fort reculé et où ne parvient pas le moindre bruit des journaux, j'arrive à Paris et je lis le trop bienveillant article que vous avez bien voulu consacrer à "Julien Savignon". Recevez, je vous prie, l'expression un peu tardive de ma reconnaissance. Hélas ! Cher Monsieur Levallois, n'apprenant rien de moi après m'avoir traité d'une manière si flatteuse, ne m'aurez-vous pas accusé d'ingratitude ? Accusez Paris, accusez nos [...] travaux qui, à certaines heures, nous obligent à réclamer la solitude comme un impérieux besoin [ il évoque ensuite ses "Etudes cévenoles" et termine en annonçant son troisième roman : "Mademoiselle de Malavielle" ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S.,1 page, non daté : "Cher Monsieur Augier, Voulez-vous et pouvez-vous répéter le 1er acte de [ l'aventurier ? ] demain matin mercredi à midi pour le quart. Un mot de réponse je vous prie [ ... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. datée du 12 mai 1870 : "Monsieur, J'autorise avec plaisir M. Ernest Chesneau à publier mon nom dans la liste des rédacteurs de la "Correspondance Générale" [... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. , 2 pages datées du 22 janvier 1877 [ adressée à Eugène Montrosier ] : "Cher Monsieur, Je vous remercie d'avoir bien voulu vous occuper, dans le Musée des Deux Mondes, des travaux de mon beau-frère. Mon ami Laurens demeure 73, rue Notre-Dame des Champs [... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. , 2 pages non datées : "Mille regrets, mon cher Monsieur, ; ma femme, en sa qualité d'Inspectrice des pensionnats, est appelée samedi à la commission d'examen et ne sera pas de retour aux Batignolles avant six heures [... ] ; [ On joint : ] 2 CDV enrichies de qq. mots de remerciements ; [ On joint : ] 2 L.A.S. et 3 cartes autographes signées de Mme Veuve Ferdinand Fabre , adressées à Jean Alboize, rédacteur à l'Artiste, pour l'hommage à son défunt mari ; [ On joint : ] Manuscrit autographe signé J. A. [ Jean Alboize ] de l'article consacré à Ferdinand Fabre dans le Journal l'Artiste à l'occasion de sa mort en février 1898, 2 pages ; [ On joint : ] Un recueil de coupures de presse consacrées à Ferdinand Fabre
Très intéressant ensemble de manuscrits et autographes consacrés à l'écrivain Ferdinand Fabre (1827-1898), dans lequel l'auteur cite ses deux romans "Jean Savignac" et "Mademoiselle de Malavielle", et fournit notamment l'adresse de son grand ami le peintre Jean-Paul Laurens, grand illustrateur de son oeuvre et auquel il dédiera son roman "l'Abbé Tigrane".
DEGAINE (Edouard) peintre français, considéré comme l’un des précurseurs de la rénovation de la tapisserie (1887-1967)
Reference : 40C20
Belle correspondance amicale et professionnelle. Plusieurs lettres font état de rencontres et invitations partagées avec l’éditeur. L’une d’elle, a été particulièrement appréciée par les Degaine revenant de Bretagne, où leur séjour a été magnifique, « magnifique à tous points de vue et je pense que nous aurons plaisir a en parler ensemble car c’est bien souvent que les "Courville" étaient évoqués… Nous devions vous envoyer une ou plusieurs cartes les trois hommes Zunz (Robert, banquier et mécène), Briant (Théophile, son galeriste pendant plusieurs années) et moi, mais en mer, il n’y a pas encore de boite aux lettres et sur terre il faut rouler ! ». 1947. Il lui avoue qu’il prend conscience de son « affreuse déficience amicale ? C’est un peu comme si elle se matérialisait, je la palpe, je la considère et écœuré, je la rejette à l’écart ». Il continue à travailler dans « son coin » et ne vois pour ainsi dire personne. « Lors de mon séjour à Paris, en 45 mon ami Briant….m’informait que Robert Rey (l’historien d’art et conservateur de musée), qui fréquentait dans les temps anciens sa galerie et aimait ma peinture, venant d’être nommé, directeur des Arts Plastiques à l’Education nationale, Briant l’avertissait de ma présence à Paris et lui parlait de mes portes laquées ; a la suite de ça, Rey venait me voir et se déclarait fort intéressé, il me donne la certitude d’importantes commandes. En attendant le Mobilier national me commande un petit paravent et c’est ce dernier que j’ai livré il y a une quinzaine. Il fut fort bien accueilli par M. Fontaine administrateur du Mobilier National qui me dit qu’il irait sans doute à l’Elysée ou à Rambouillet ; Mme Auriol et sa belle fille étant deux femmes de goût…». Il est très sensible de la bonne volonté de son ami éditeur au sujet d’illustrations possibles, « mais il faut que cette sorte de travail, être en contact avec éditeur, imprimeur et collaborer et s’entendre sur la conception que l’on a de l’illustration ; pour ma part je ne la conçois que comme une sorte d’accompagnement plastique très loin du descriptif… ». Il a vu également à Paris, le relieur Bernasconi et l’interrogea pour une éventuelle collaboration concernant « La Mort de Venise ». Il lui demande des nouvelles de Zunz, car sa mère l’avait poussé à solliciter « Bernasconi à faire quelque chose ». Très certainement, il pourrait participer à la création de « très intéressantes reliures, mais il faut-il encore trouver de nouveaux amateurs dans le genre de Robert Zunz… ». Marguerite, son épouse, très attachée à son mari et à ses filles conseille, aux Courville, en septembre 1939, de ne pas « s’exposer à Paris ni de remonter le courant. Quels remous ! ». Elle l évoque à l’épouse du libraire, leurs difficultés du quotidien et précise que son mari n’a pas travaillé du tout dehors. « Il dit que cette période est révolue et que le calme de l’atelier lui est nécessaire – Il a peint qqs natures mortes et fait 2 têtes de laque. Il se plait beaucoup ici (à Vallière), loin des ascenseurs, chauffage central, concierge etc… Zunz lui avait demandé en effet d’illustrer un manuscrit de G. Marcel, il ne se sentait pas au moment même dans l’atmosphère souhaitable, mais ça peut venir, l’inspiration étant une grande fantasque… ». Quant à Riquette qui entretient avec la jeune « Luce » des Courville, une correspondance soutenue, on constate qu’une réelle amitié est installée entre les deux jeunes filles et un échange constructif concernant leur scolarité y est présent. Une de ces lettres est terminée par quelques lignes autographes du peintre, en signe d’amitié.
Gracq regrette de ne pouvoir écrire un texte en prélude au spectacle que sa correspondante prépare sur sa mère, la romancière et chanteuse berbère Taos Amrouche. Depuis longtemps l'écrivain s'est retranché derrière son oeuvre, comme en témoigne cette lettre de refus, qui est un modèle du genre : "J'ai réfléchi à votre demande. Je vous avais expliqué pourquoi il m'était difficile de vous satisfaire, la ligne de conduite que je m'étais fixée m'ayant amené déjà à refuser bien souvent préfaces, présentations ou introductions à des écrivains ou peintres qui m'étaient proches. Je ne pourrais réellement pas écrire cette présentation pour vous sans les désobliger maintenant et sans ouvrir la voie à des demandes que je ne pourrais pas satisfaire, car écrire est pour moi une activité de plus en plus lente et difficile". Il termine par des compliments nourris. On joint deux cartes autographes signées de Gracq à la même correspondante (2 p. in-12 obl dont l'une au dos d'une vue maritime, Paris, "19 novembre" et "24 juillet") .
Intéressante archive réunie par l'astrologue Jacqueline Aimé sur sa relation avec le peintre Georges Mathieu, comprenant 9 lettres autographes signées (20 pages in-4) et 12 cartes, la plupart à son en-tête imprimé (Paris, "11 bis avenue Léopold", "125, avenue Malakoff", 17 enveloppes conservées).La correspondance retrace une amitié amoureuse de près de quarante années, depuis cette carte postale datée du 18 juin 1966 où le "calligraphe oriental" avoue être tombé sous le charme de la jeune femme : "J'ai tourné en rond en pensant à vous lointaine, chère et si mélodieusement présente. Je vous embrasse infiniment".Dans une longe lettre (5 p. in-4, 15 novembre 1975), le maître de l'Abstraction lyrique défend vigoureusement l'astrologie : "Il y a trois siècles exactement en fondant en 1666 l'Académie des Sciences, Colbert, abjecte incarnation de la comptabilité bourgeoise, lance le plus grand discrédit officiel de l'Histoire sur l'Astrologie en défendant expressément aux astronomes de s'y intéresser (...) Si après le déferlement du scientisme matérialiste du XIXe siècle les portes des universités lui sont encore fermées, la faillite de la causalité stricte dans maints domaines des sciences dites exactes laisse entrevoir une situation nouvelle au sein de laquelle toutes les formes de Transcendance sont en train de resurgir. Demain plus encore qu'à la Renaissance, l'Astrologie structurale ou non retrouvera son droit de cité".Cette correspondance témoigne aussi du soutien apporté par l'artiste à la rédaction de l'étude que lui consacre Jacqueline Aimé : L'aventure prométhéenne de Georges Mathieu (Paris, Éditions du Garde-Temps, 2005, 176 pp.). "Il me faut te dire que je te serai toujours redevable d'avoir écrit ce livre, et combien il m'est doux d'être redevable envers une personne comme toi". Le peintre relit le manuscrit, suggère des corrections et transmet différents documents (copies dactylographiées de critiques sur son oeuvre et de différentes lettres, dont une concernant Serge Gainsbourg).On joint 8 livres avec de belles dédicaces de Mathieu :- GODET (Robert J.). Le Judo de l'esprit. Paris, Pour mes Amis, 1964, in-4, en feuilles sous chemise illustrée et étui rouge. Édition originale de ce traité de spiritualité, sur l'élévation de l'esprit par la discipline du judo, comprenant 10 compositions volantes de Georges Mathieu, dont 3 sur des planches dépliantes et une en couverture. Exemplaire numéroté sur Offset Phénix de Ruysscher, enrichi d'un grand dessin original au stylo bille avec envoi autographe signé de l'artiste daté de 1965.- Le Privilège d'être. Forcalquier, Robert Morel éditeur, s.d. [1967], in-8, bradel triangulaire, cartonnage éditeur entoilé violet, dos avec titre rouge en long, tranches dorées, 229 pp. Édition originale illustrée de 12 dessins par l'artiste. Bel exemplaire de ce célèbre livre-objet. Reliure insolée (dos et premier plat et sans le fermoir en laiton) mais exemplaire hors commerce enrichi d'un bel envoi au feutre noir de l'artiste avec dessin signé à l'astrologue "qui a le privilège de deviner"...- QUIGNON-FLEURET (Dominique). Mathieu. Paris, Flammarion, 1973, in-4, cartonnage éditeur crème avec titre estampée en rouge, jaquette illustrée, 96 pp., 80 reproductions dont 66 en couleurs. Edition originale avec un envoi du peintre "Pour Jacqueline Aimée à qui je confie une part de ma gloire et de ma légende", assorti d'un grand et superbe dessin original en noir et bleu avec pièce de feutrine bordeaux contrecollée.- L'Abstraction prophétique. Paris, Gallimard, coll. "Idées", 1984, in-12, broché, 601 pp. Amusant envoi à "ma rivale en prophétie" daté d'octobre 1987 sur ce livre de poche un peu usé.- Approches de la création pure (plaquette in-4). Communication faite à l'Académie des Sciences Morales et Politiques le 19 janvier 1987. Exemplaire sur Arches numéroté et dédicacé par l'artiste.- Autour de la bataille de Hastings. Toulouse, Espace d'Art Moderne et Contemporain de Toulouse et Midi-Pyrénées, 1995, in-4 oblong, cartonnage éditeur toilé noir avec un dessin de Mathieu estampé à froid au premier plat, jaquette illustrée, 48 pp., reproductions en couleurs. Catalogue de l'exposition qui se tint au réfectoire des Jacobins de Toulouse du 24 janvier au 27 février 1995, avec un bel envoi autographe signé au feutre noir daté de mars 1996. - Désormais seul en face de Dieu. Lausanne, L'Age d'homme, 1998, in-8, broché, couverture illustrée, 349 pp. Édition originale sans grand papier. Bon exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de l'artiste à l'astrologue et écrivaine Jacqueline Aimé, "avec mon indéfectible affection".- Georges Mathieu. Texte de Lydia Harambourg. Neuchâtel, Ides et Calendes, coll. "Polychrome", 2001, in-12, broché, couverture illustrée à rabats, 179 pp., nombreuses reproductions en couleurs. Bel exemplaire enrichi d'un envoi à l'astrologue et écrivaine Jacqueline Aimé, "avec la tendresse intemporelle de Georges Mathieu".On joint aussi : - 3 dessins originaux au feutre noir sur feuillets A4 : travail préparatoire pour deux affiches réalisées pour Air France en 1967 (l'une pour l'Italie et l'autre pour la Grande-Bretagne).- 4 tirages photographiques : Mathieu peignant "Saint Georges terrassant le dragon" (Byblos, 15 mars 1961, 13 x 18 cm), vernissage d'une exposition aux Gobelins (tampon d'agence au verso, 24 x 30 et 20 x 30 cm).- un texte sur l'oeuvre de Mathieu par Mark Tobey pour la Wally Findlay Gallery (plaquette in-4 brochée), une plaquette de présentation de l'exposition à la galerie belge Guy Peeters en 1988 (dépliant A 4 en couleurs), 4 cartons d'invitation (exposition au Palais des des Papes en 1985, à l'Abbaye des Cordeliers en 1990 et à Saint-Germain-en-Laye en 1994, inauguration du monument dédié à la mémoire de son épouse au cimetière de Passy en 2005), et enfin un exemplaire du livre de Jacqueline Aimé sur Mathieu.