Arléa, 2009. In-8 broché, couverture couleurs.
Reference : 16299
"A force de fréquenter Montaigne par la lecture, on se dit qu'on aimerait bien se mettre à table avec lui. Pourtant, l'auteur des Essais ne passe pas pour une fine gueule. On l'a souvent présenté comme un mangeur peu délicat et indifférent à la gastronomie. Lui-même confesse être incapable de se mettre en cuisine: "Qu'on me mette tout l'apprêt d'une cuisine, me voilà à la faim." Cependant, Les Essais et le Journal de voyage sont truffés d'informations, de considérations sur ses goûts et ses aventures de table. Car non seulement notre homme a un bel appétit, mais il considère la table comme une expérience essentielle de "l'humaine condition" et un lieu privilégié pour connaître les "façons" des pays que l'on visite. Que Montaigne nous parle de la santé, de la volupté, de l'imagination, de la coutume ou de l'expérience, il assaisonne volontiers sa réflexion de considérations sur l'alimentation, le goût et l'appétit." * La librairie la Bergerie est sur le point de déménager - c'est la raison pour laquelle nous vous proposons jusqu'à la fin de l'année une remise de 10% sur tout le stock (pour les ouvrages encore en rayons) et de 20% sur ceux qui, déjà mis dans les cartons de déménagement, ne pourront être livrés qu'en début d'année prochaine. La remise sera déduite des prix affichés *
La Bergerie
Mme Aline Berger
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[Honoré Champion éditeur] - Collectif ; Société des Amis de Montaigne ; MICHEL, Pierre
Reference : 55831
(1980)
11 vol. in-8 br., Se trouve au Secrétariat Général, chez Mme G. Marcel Maupoint, puis chez M. A. Lagrange, Paris, 1980-1985 : Bulletin de la Société des Amis de Montaigne. VIe Série (22 numéros en 11 Volumes - VIe série complète, avec la Table analytique ) Sixième série N° 1-2 : Janvier-Juin 1980 ; 3-4 : Juillet-Décembre 1980 ; 5-6 : Janvier-Juin 1981 ; 7-8 : Juillet-Décembre 1981 ; 9-10 : Janvier-Juin 1982 ; 11-12 : Juillet-Décembre 1982 ; 13-14 : Janvier-Juin 1983 ; 15-16 : Juillet-Décembre 1983 ; 17-18 : Janvier-Juin 1984 ; 19-20 : Juillet-Décembre 1984 ; 21-22 : Janvier-Juin 1985
Bel ensemble en très bel état, réunissant l'intégralité des 22 numéros de la 6e série, ainsi que la table analytique (soulignement au stabilo dans la table, très bon état par ailleurs). Prix du lot, non séparable.
Paris, par la Société, 1725, 3 volumes in-4 de 288x220 mm environ, tome I. 1 f. blanc, faux-titre, 1 portrait gravé par Chéreau le jeune en frontispice, titre en rouge et noir, xcvi pp. (préface de Coste et epistre et préface de Melle de Gournay, vie de l'auteur, Jugements et Critiques), 3 feuillets (Avis des Libraires et Table des chapitres), 362 pages, 7 feuillets (Table des matières), 1 f. blanc - Tome II. 1 f. blanc, titre en rouge et noir, 540 pages (dont 1 f. de Table des chapitres après la page de titre), 8 feuillets (Table des matières, 1 f. blanc - Tome III. 1 f. blanc, titre en rouge et noir, 413 pages, 7 feuillets (Table et Corrections), plein veau granité brun, dos à nerfs portant titres et tomaisons dorés sur pièces en maroquin bordeaux, ornés de caissons à motifs dorés, coupes dorées, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque), gardes marbrées. Des rousseurs et pages brunies, mouillures (tome III), deux déchirures sans atteinte au texte, coiffes ébréchées, coins émoussés ( restaurés), petits manques de cuir sur les pièces de titre et tomaison du tome III, frottements d'usage sur le cuir, trous de vers sur les mors avec début de fente.
Michel Eyquem de Montaigne, seigneur de Montaigne, né le 28 février 1533 et mort le 13 septembre 1592 au château de Saint-Michel-de-Montaigne (Dordogne), est selon les traditions universitaires soit un philosophe et moraliste de la Renaissance, soit un écrivain érudit, précurseur et fondateur des « sciences humaines et historiques » en langue française. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Reference : LCS-18408
Exemplaire d’une grande pureté conservé dans sa reliure en vélin d’origine à recouvrement, condition rare. Imprimé sur la copie faite à Poitiers, 1585. Petit in-12 de (16) ff., 790 pp. Vélin souple à recouvrement, dos lisse avec le titre en tête, traces de liens. Reliure de l’époque. 115 x 77 mm.
Seconde édition très rare de ce célèbre recueil de conversations et de veillées, «dont les interlocuteurs sont bien les élèves de Rabelais». Tchemerzine, I, 924; Rahir, Bibliothèque de l’amateur, p. 338; Bibliothèque de Backer, 1926, n° 517. Cette collection de discours et digressions de soirées («sérées»), faite de discours érudits et pittoresques tenus à Poitiers dans la maison de Guillaume Bouchet, fut publié pour la première fois en 1584. Riche libraire-éditeur de Poitiers, Guillaume Bouchet (1513-1594), joyeux vivant et causeur subtil, conçut à la fin de sa vie cet ouvrage réunissant les propos de table souvent grivois ou licencieux des bons bourgeois et intellectuels de la ville, occupant leurs soirées ou «serées». Guillaume Bouchet, ami de Jacques du Fouilloux, appartenait au petit groupe de poètes poitevins formé vers le milieu du XVIe siècle autour de Jean Bastier de la Péruse et de Jacques Tahureau. Il fut lu par Montaigne dont il tenta de s’inspirer. La publication de deux autres volumes suivra en 1597 et 1598. Cet ouvrage est un recueil de contes de veillées, d'anecdotes, de bons mots, classés par sujet et qui sont censés reproduire les conversations tenues après le dîner par un cercle de bourgeois auquel appartenait l'auteur. Cette sorte de littérature eut un grand succès au Moyen Âge et pendant toute la Renaissance: qu'on songe, par exemple, aux Propos rustiques de Noël du Faïl. Les propos sont souvent gaillards, parfois savants, Bouchet tenant à montrer une érudition qui sent parfois la pédanterie. L'intérêt de l'ouvrage, qui est surtout d'ordre historique, réside dans la peinture vivante et animée de la bourgeoisie marchande de province. «Je regarde ce livre comme un des plus curieux de cette espèce perdue» dit Viollet le Duc. Bouchet se livre à un commentaire dialogué, sérieux et facétieux, qui n’exclut pas les traits gaillards et obscènes: ‘les discours libres, fort plaisants, & gaillards contenus en iceluy, se ressentent encore de l’ancienne preud’homie du bon vieux temps…’ Et Brunet de remarquer : «Un de ces livres remplis d’obscénités grossières, et de quolibets qu’on est convenu d’appeler facétieux, quoiqu’ils ne soient rien moins que plaisans. On les recherche beaucoup, et il est difficile d’en trouver des exemplaires bien conservés». Les Essais de Montaigne: “The practitioners of the late sixteenth-century form of the ‘conte’, the ‘discours bigarrés’ or hybrid form of tale and discourse clearly counted Montaigne in their number, as they cite the ‘Essais’ and take up the same topics […]. One point in common between the authors of the ‘discours bigarrés’ or the ‘propos de table’, where conversation and anecdotes play off against one another is the ‘ordo neglectus’, the loose structure piecing discourse to narration, argument to illustration that we find in the ‘fricassee’ of Montaigne’s ‘Essais’, the ‘Sérées’ of Guillaume Bouchet, and the ‘Bigarrures du Seigneur des Accords’ of Etienne Tabourot. Jeanneret is quick to point out, however, that although Montaigne owned a copy of Bouchet’s work, and Bouchet borrowed unabashedly from Montaigne, Bouchet recreates entire passages from great Greek and Latin works, while Montaigne selects, reflects, and sets himself apart from his sources” (Deborah Losse, Montaigne and Brief Narration Form: Shaping the Essay). Véritable panorama satirique et moral de la société de son temps, ce recueil constitue également une source philologique et historique que Viollet-le-Duc et Charles Nodier et considéraient comme «le répertoire le plus complet (...) depuis qu'il existe des conteurs et des écrivains qui trouvent plaisir à recueillir des contes». Les “Sérées” renferment également plusieurs notes relatives à l’Amérique, telle la rencontre au Brésil entre un marchand français et un «sauvage Ameriquain», de même que des remarques sur les danses indiennes, l’usage du tabac, etc. Exemplaire d’une grande pureté conservé dans sa reliure en vélin d’origine à recouvrement, condition rare.
Paris, Pierre LAmy, 1636 ; in-8 (17 x 11 cm). 8 ff.-1130 pp.-16 ff. - Lettrines gravées sur bois. Plein vélin rigide, dos long, titre manuscrit au dos, tranches rouges, titre imprimé en rouge et noir, ex-libris manuscrit sur la première garde, notes manuscrites sur les contreplats. Coins légèrement choqués. La page de titre a été remontée sur un feuillet rapporté provenant dun autre ouvrage ; rousseurs, galerie de vers sans atteinte au texte, trace de mouillures en début de volume.
La présente édition à l'adresse de Pierre L'Amy a été partagée entre 11 libraires au moins, elle sappuie sur le texte publié en 1608, et comprend l'avis au lecteur, le Discours sur la vie de Montaigne et des sommaires des sujets traités imprimés dans les marges, ainsi que la table des noms, complète en 16 ff. (Sayce & Maskell N°26).
Volume in-8° (174x108 mm), reliure moderne en velin ivoire à recouvrements, faux nerfs triple filet doré, fleurons et titres dorés en caractères majuscules, roulette d'encadrement des plats, fleur de lys au centre. [8 ff.] y compris titre par Edme Charpy et portrait gravé par Thomas de Leu, 1130 (i.e. 1088, la dernière blanche) pp., [18] ff. de Table et Privilège. (Coll : ã8, a-z Aa-Zz, AAa-YYy8, AAaa-BBbb8, CCcc2). Ex-libris manuscrit "J La Court 1689".
Cette édition de 1611 a été établie à partir de celle de 1608 avec un titre identique et le portrait de Thomas de Leu, ainsi que la "Préface sur les Essais de Michel de Montaigne par sa fille d'alliance" (courte préface de Marie de Gournay) ; comme elle, elle comporte deux erreurs de numérotation dont le résultat est que ces deux éditions ne comportent pas 1129 pp. comme indiqué dans d'importantes bibliographies, mais 1088 sans perte de texte, y compris la dernière p. blanche : 608 i.e. 606 (alors 606 et 607 en 1611 et 605 et 606 en 1608) et 779 i.e. 739 (le dernier paragraphe est de 3 lignes en 1608 contre 2 lignes en 1611, le paragraphe revient à 2 lignes deux pages après) ; enfin, les lettrines sont différentes très souvent. Ces deux éditions ont ce même défaut. Bel exemplaire, très propre et bien imprimé. Contrairement à ce qui est souvent dit, les deux éditions de 1608 et 1611 ne sont pas identiques.
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