Julliard, 1961-1962. 2 volumes in-8 brochés, couvertures imprimées en deux tons sous jaquette couleurs. Pastille collée au premier plat du second volume, pour le reste en belle condition, premier volume non coupé.
Reference : 15118
Abondamment illustré en noir par Moisan. Editions originales. Chroniques imitées de Saint-Simon, parues dans le Canard enchaîné. Le premier texte présente un portrait de de Gaulle à la manière du duc de Saint-Simon, pendant que le Moisan s'inspire du grand portrait de Louis XIV par Rigaud. * La librairie la Bergerie est en plein déménagement - Nous ne sommes donc plus en mesure d’expédier certains livres dans l'immédiat. Si le livre qui vous intéresse est disponible immédiatement, une remise de 10% sera accordée jusqu'à fin décembre - Si ce n'est pas le cas et que vous n’êtes pas pressés, vous pouvez passer commande et, dès que les livres seront à nouveau accessibles, nous traiterons vos demandes, avec une remise de 20% pour vous remercier de votre patience *
La Bergerie
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Julliard, 1962-1963, 2 vol. in-8°, 212 et 223 pp, texte d'André Ribaud, nombreux dessins de Moisan, brochés, jaquettes illustrées, bon état
Par Roger Fressoz, alias André Ribaud (1921-1999), ces célèbres chroniques imitées de Saint-Simon, moquant les premières années de la présidence du général de Gaulle, parues de 1958 à 1962 dans le “Canard enchaîné”. – « La France n'a plus de Parlement. La France n'a plus de Gouvernement. Seuls comptent le roi et sa cour. » – Les dessinateurs, Roland Moisan (1907-1987) en tête, ont amplement contribué à populariser la formule imaginée par André Ribaud pour flétrir les moeurs de la Ve République. Voir par exemple son portrait de Michel Debré, alors Premier Ministre : « M. de Bré, qu'on appelait ordinairement M. le-Prince-qui-nous-gouverne, était un homme d'une taille médiocre, assez boudin de figure, l'œil enfoncé, la mine basse, le cheveu noir, fort garçon d'ordre, avec une sorte de raideur, pour qui des riens continuellement étaient des hydres, le propos moral et sentencieux, l'air plein de sévérité et à se faire craindre des plus humbles à proportion qu'il était lui-même plus bas devant le Roi (...) Il n'était au vrai qu'un cheval d'aucune race, prompt à tous les attelages, à être bâté de toute charge, à hâler n'importe quoi jusqu'à bout d'échine pourvu que le Roi, mais le Roi seul, lui fit sentir rudement le bridon et le fouet. M. le Prince était né sujet. » (“La Cour”). – Les auteurs ont publié un 3e volume (“Le Règne”) en 1967.
Julliard, 1962, 2 vol. in-8°, 212 et 223 pp, texte d'André Ribaud, nombreux dessins de Moisan, reliures pleine toile bleue de l’éditeur, dessins de Moisan en médaillon au 1er plat, rhodoïds (petites fentes), bon état
Par Roger Fressoz, alias André Ribaud (1921-1999), ces célèbres chroniques imitées de Saint-Simon, moquant les premières années de la présidence du général de Gaulle, parues de 1958 à 1962 dans le “Canard enchaîné”. – « La France n'a plus de Parlement. La France n 'a plus de Gouvernement. Seuls comptent le roi et sa cour. » – Les dessinateurs, Roland Moisan (1907-1987) en tête, ont amplement contribué à populariser la formule imaginée par André Ribaud pour flétrir les moeurs de la Ve République. Voir par exemple son portrait de Michel Debré, alors Premier Ministre : « M. de Bré, qu'on appelait ordinairement M. le-Prince-qui-nous-gouverne, était un homme d'une taille médiocre, assez boudin de figure, l'œil enfoncé, la mine basse, le cheveu noir, fort garçon d'ordre, avec une sorte de raideur, pour qui des riens continuellement étaient des hydres, le propos moral et sentencieux, l'air plein de sévérité et à se faire craindre des plus humbles à proportion qu'il était lui-même plus bas devant le Roi (...) Il n'était au vrai qu'un cheval d'aucune race, prompt à tous les attelages, à être bâté de toute charge, à hâler n'importe quoi jusqu'à bout d'échine pourvu que le Roi, mais le Roi seul, lui fit sentir rudement le bridon et le fouet. M. le Prince était né sujet. » (“La Cour”). – Les auteurs ont publié un 3e volume (“Le Règne”) en 1967.