Jean-Jacques Pauvert, 1975. Fort volume in-4, plein skyvertex titré. En belle condition. Illustré de dessins en noir et de compositions couleurs de Leonor Fini.
Reference : 15087
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La Bergerie
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Paris, l' Imprimerie Royale, Plassan, 1749 - 1789. 4to (262 x 205 mm). Uniformly bound in 32 contemporary full sprinkled calf bindings with five raised bands and richly gilt spines. Leather tome- and title-labels to all volumes. Edges of boards gilt. Light wear to extremities primarily affecting head and foot of spines, corners bumped. Internally with light occassional, marginal brownspotting, but generally fine. With ""J. Collin"" (Danish zoologist Jonas Collin) to top margin of most front free end-papers. An overall nice set comprising the following:Histoire Naturelle, Générale et Particulière (15 vols) - 578 plates and 2 maps.Supplément à l'Histoire naturelle (6 vols) - 141 plates and 2 maps.Histoire naturelle des Oiseaux (9 vols) - 257 plates.Quadrupedes Ovipares et des Serpens (2 vols) - 66 plates. A total of 1042 plates and 4 maps. Wanting the portrait. The complex collation of this work has not been accurately described by bibliographers. Nissen and Heilbrun differ in the listing of number of plates and misname the descriptions of the plates.
First edition of this extensive landmark work in natural science. Together with Diderot's Encyclopaedia, this work represents the peak of book printing of the French enlightenment. Buffon was the first to sum up an entire natural history, based on science instead of theology"" It constitutes one of the first attempts to provide a comprehensive account of the natural world aiming at describing the entire known natural world - including plants, animals, and minerals - in a single work. Buffon based his work on first-hand observations and scientific analysis, rather than on second-hand accounts or mythological beliefs, making it a seminal work in the development of modern science. ""Buffon's ""Natural History, General and Particular"" presented for the first time a complete survey of natural history in a popular form [...] he was the first to present the universe as one complete whole and to find no phenomenon calling for any but a purely scientific explanation. In 1739, he was appointed Director of the Jardin du Roi (now Jardin des Plantes). It would appear that the 'Natural History germinated in the preparation of a catalogue of the royal collection. Buffon then enlarged its scope to Aristotelian or Plinian proportions and finally transformed it into a conspectus of nature of a breadth and depth previously unknown"". […] he was the first to present the universe as one complete whole and to find no phenomenon calling for any but a purely scientific explanation."" (PMM). Buffon's work had a significant impact upon the field of natural history and influenced many other scientists, including Charles Darwin"" In a part of the work, (""Des Epoqeus de la Nature"" (Supplement vol. V, 1778, present here)), Buffon attacked several Christian doctrines on natural science. He saw man as a part of the animal world, he objected to earth being only 6000 years old, and he dismissed a rigid classification system thus paving the way for Darwin's thoughts a century later:""Georges Buffon set forth his general views on species classification in the first volume of his Histoire Naturelle. Buffon objected to the so-called ""artificial"" classifications of Andrea Cesalpino and Carolus Linnaeus, stating that in nature the chain of life has small gradations from one type to another and that the discontinuous categories are all artificially constructed by mankind. Buffon suggested that all organic species may have descended form a small number of primordial types"" this is an evolution predominantly from more perfect to less perfect forms."" (Parkinson, Breakthroughs). ""Buffon's work is of exceptional importance because of its diversity, richness, originality, and influence. Buffon was among the first to create an autonomous science, free of any theological influence. He emphasized the importance of natural history and the great length of geological time. He envisioned the nature of science and understood the roles of paleontology, zoological geography, and animal psychology. He realised both the necessity of transformism and its difficulties. Although his cosmogony was inadequate and his theory of animal reproduction was weak, and although he did not understand the problem of classification, he did establish the intellectual framework within which most naturalists up to Darwin worked."" (DSB) From the library of Danish zoologist Jonas Collin (1840-1905), who issued a new edition of Kjærbølling's ""The Birds of Scandinavia"" in 1875-1877 (See Anker 251) - a work most likely inspired by his knowledge from his (i.e. the present) copy of Buffon's ""Histoire Naturelle"".The 'Histoire Générale' was widely reprinted and translated. Sometimes only individual sections were produced, other times the complete work appeared. PMM 198.Nissen 672.Brunet I, 376.Dibner 193.Sparrow p. 23.Anker 6.
A Paris, chez J.B. Fournier, 1791. De l'imprimerie de P. Fr. Didot le Jeune. Avec les caractères de sa fonderie. Et sur papier de sa Manufacture établie à Essone.Un volume broché grand in-4 (23,5 x 31 cm) de un frontispice gravé, 272 pages et 4 planches hors-texte dont une en couleurs (planches 16, 17, 18, 23). Papier de couvrure abîmé avec quelques manques, étiquette de titrage au dos, quelques rousseurs, exemplaire à grandes marges. Tome premier et seul paru contenant essentiellement la religion des Égyptiens. Rédigé avec la participation de l'abbé G. Leblond d'après Quérard. Notre exemplaire contient 4 planches, alors qu'il devrait y en avoir 9 à notre connaissance. Mais bien complet du feuillet de 4 pages d'errata et d'explication de l'ambition de cette Histoire générale ainsi que de la définition que l'auteur donne de la Philosophie Hermétique.Ouvrage rarissime. La BNF ne possède que le prospectus annonçant et présentant la publication de cet ouvrage annoncé en douze volumes et dont un seul verra le jour.
François-Henri-Stanislas DE L'AULNAYE ou DELAULNAYE est né à Madrid en 1739 et décédé à l'hospice Sainte-Périne de Chaillot en 1830.Écrivain maçonnique. Éditeur des uvres de Rabelais (Paris, 1820), auteur d'une traduction de "Don Quichotte" (1821), d'ouvrages historiques et de plusieurs dissertations musicales et scientifiques. Auteur du Thuileur de l'Écossisme (1813 et 1821) qui est un document de premier plan pour l'histoire de la maçonnerie et plus largement pour l'histoire des idées. Ce fut entre autres le thuileur de Proudhon et c'est lui qui figure dans la bibliothèque de George Sand. C'est un recueil des mots et signes maçonniques, mais pas seulement. L'auteur, Delaulnaye (1759-1830), lui a imprimé sa marque. Rire de l'absurde et des adeptes crédules, corriger ce qui dans le rite a été déformé par l'oralité, y joindre une construction philosophique, cela s'adresse à des usagers qui veulent savoir ce qu'ils disent et pourquoi ils le disent. C'est une recherche du sens, qui doit être située dans son temps. Le livre contient un « Système de la génération universelle des êtres », censé révéler le fond même des mystères antiques et modernes, un matérialisme animé par le mythe du « Feu générateur ».Disciple dissident du citoyen Dupuis (auteur de l'Origine de tous les cultes, ou Religion universelle en 1795), Delaulnaye avait commencé cette Histoire des religions et du culte de tous les peuples du monde dont ne sera édité que ce premier volume. Cet ouvrage ambitionnait de tout rassembler, de récapituler tous les mythes : cette pratique de l'interprétation, en quête d'universalité, caractéristique de la fin du XVIIIème siècle, l'auteur avait l'ambition de la prolonger et de la transmettre.Qui était Delaulnaye ? Un personnage charnière des XVIIIème et XIXème siècles, héritier étonnant de l'encyclopédisme de la fin des Lumières et de sa passion pour l'Antiquité.
Paris, chez Lacombe, 1768. 18x 11,5 cm, xxjv-656 pp., 767 pp., 712 pp., 644 pp., 674 pp. et 723 pp. Six volumes reliés plein veau d'époque, dos à nerfs, caissons ornés, pièces de titre, tranches rouges. Traces de frottements et quelques coins émoussés, mors partiellement fendu au tome 3, sinon bon exemplaire. Seconde édition de ce Dictionnaire devenu un classique, qui est le premier ouvrage d'histoire naturelle destiné à un large public. Il jouit d'une grande estime populaire et eut de nombreuses éditions. Valmont de Bomare joua un rôle important dans la vulgarisation des sciences au XVIIIe siècle.
[Genève], De l'Imprimerie de Jean Crespin, M. D. LVIII. (1558). 18,2 x 11,5 cm, 12 ff. non ch. (page de titre, Jean Crespin au lecteur, Epistre, Apologie de Iean Sleidan), 474 ff. ch., 9 ff. de table et 1 f. marque de l'imprimeur. Relié plein papier à la colle, reliure d'époque mais papier date indéterminé, ancien à l'évidence, dos à nerfs, reste d'une étiquette de titre manuscrite. Reliure légèrement usée, des trous de vers marginaux sur de nombreuses pages sans atteinte au texte, mouillures sans gravité sur certaines pages, ex-libris manuscrit de Frédéric-Emmanuel Grunwald, sur la page de titre et au colophon, et insérée au feuillet 406 une note manuscrite sur un morceau de papier. Bon exemplaire. A noter :- une erreur de foliotage aux feuillets 412 et 416, mais texte bien complet.- et deux petites gravures une au feuillet 164 et une au feuillet 186. Appartenance : Frédéric-Emmanuel Grunwald, né le 10 avril 1734 à Hopper (Haute-Lusace) et mort le 16 octobre 1826 à Bellevaux, est un médecin et homme de lettres allemand. Au colophon de l'ouvrage se trouve un autre ex-libris manuscrit daté de 1808 à Bellevaux, là où vivait et est décédé Grunwald, d'un certain Jean-Baptiste Jaquetz.Cet ouvrage de Sleidan est une brillante histoire profane et religieuse de la Réforme, de 1517 à 1556, traduite du latin par Robert Le Prévost. Johannes Philippson ou Philippi ou Sleidanus, d'après son lieu de naissance, Schleiden (duché de Luxembourg), né en 1506 et mort en 1556, est un historien et diplomate luxembourgeois. Né en 1506 à Schleiden, dans le duché de Luxembourg, alors inclus dans les Pays-Bas espagnols ou catholiques, il étudie les langues anciennes et la littérature à Liège et à Cologne, et le droit et la jurisprudence à Paris et à Orléans. Il entre au service du cardinal du Bellay où il est employé dans les négociations avec les protestants allemands sur une alliance possible contre Charles Quint, et participe en 1541 à la diète de Ratisbonne et en 1544 à celle de Spire, mais ayant adopté les opinions protestantes, il doit partir s'installer cette même année à Strasbourg en raison de la rigueur des édits de François Ier contre les protestants. À Strasbourg, il obtient de Philippe de Hesse la charge d'historien de la ligue de Smalkalde, et commence à écrire son histoire de la Réforme, dont le premier volume est achevé en 1545. Il poursuit parallèlement son activité de diplomate et participe en décembre 1545 à l'ambassade française auprès d'Henri VIII. La fin de la guerre de Smalkalde le prive de ses ressources et il obtient une pension de la ville de Strasbourg. En 1551-1552, il la représente au Concile de Trente, chargé également des pouvoirs donnés par les villes d'Esslingen, Ravensbourg, Reutlingen, Biberach et Lindau. Il meurt le 31 octobre 1556 à Strasbourg.
Grunwald reçut de son père, pasteur de la confession d'Ausbourg, une éducation soignée qui le mit en état de se présenter à lécole de Leipzig et au collège royal électoral de médecine de Dresde. Linvasion de la Saxe par les Prussiens lui fit perdre un protecteur zélé et puissant, qui voulait le placer dans le corps des médecins militaires des armées saxonnes. Grunwald senfuit de Dresde, alla joindre les Français après la bataille de Rosbach et fut accueilli par le comte de La Luzerne qui lengagea à venir sétablir à Paris. Mais Grunwald avait renoncé à la médecine et avait tourné ses vues dun autre côté. Il alla sétablir, en 1761, dans le Bouillon et sy associa de la manière la plus active à la publication du Journal Encyclopédique de Rousseau de Toulouse qui lui dut une grande partie de ses succès pendant le temps quil y travailla, cest-à-dire de 1761 à 179. Il publia également à Bouillon, sous le titre de Gazette salutaire, un journal médical qui jouit pendant trente ans dune grande faveur. Ces travaux avaient mis Grunwald en relation avec les savants et les Académies de cette époque. Diderot et D'Alembert lengagèrent à travailler au Supplément à lEncyclopédie, pour lequel il fournit six longs article de médecine, dont celui consacré à l'Allaitement1. Il fut reçu, le 12 avril 1782, membre correspondant de lAcadémie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon. Plus tard, il fut affilié à lAcadémie des sciences, lettres et arts d'Arras, à la Société royale d'agriculture et à la Société royale de médecine de Paris, à lAcadémie des sciences et belles-lettres de Nancy et à la Société d'agriculture du grand-duché de Luxembourg.La Révolution vint arracher une seconde fois Grunwald à ses études, le réduisant en même temps à la misère. Mais il trouva cette fois encore un asile et des protecteurs en France où il reçut des gratifications du gouvernement dalors et obtint en 1811 une pension de 800 francs inscrite au grand livre. Privé de cette ressource par les événements qui rendirent Bouillon à la Prusse, Grunwald se vit de nouveau exposé à des besoins que son grand âge rendait plus pénibles lorsque le roi des Pays-Bas se chargea de continuer la pension obtenue du gouvernement français par ce savant pauvre et modeste, dont les travaux continuels avaient depuis longtemps altéré une santé qui avait été toujours chancelante. Il le nomma également chevalier de lordre du Lion belgique le 19 août 1817.
A Paris chez Sébastien Mabre-Cramoisy 1681. Un volume relié in-4 (19 x 25 cm) de (2)-561-(7) pages. Reliure d'époque plein velin, dos à nerfs, caissons ornés, pièce de titre rouge. Reliure légèrement usée, quelques épidermures, un coin abîmé, quelques trous de vers marginaux sur quelques pages, sinon bon exemplaire.Édition originale, ornée de la marque de l'imprimeur sur le titre, d'un en-tête représentant le temps au milieu de ruines et tenant les armes du Dauphin, gravé par Jollain, ainsi que d'une lettrine et d'un cul-de-lampe non signés. En trois parties malgré l'indication du titre. Première partie: Depuis le commencement du Monde jusqu'à l'Empire de Charlemagne; Seconde partie: La suite de la religion; Troisième partie: Les Empires. Évêque de Condom en 1669, Bossuet subordonna ses activités d'homme d'Église à la tâche de précepteur du Dauphin qui lui fut confiée de 1670 à 1680. Pour son élève, il se fit philosophe et historien, notamment dans le Discours sur l'histoire universelle où il tentait de faire la synthèse de l'ordre divin et de l'activité humaine. Un des premiers traités historiques où apparaît une philosophie de l'histoire qui illustre « l'influence du génie du christianisme sur le génie de l'histoire » (Chateaubriand).