A Paris, de l'Imprimerie de Charpentier, l'an II (1793). in-8. 24pp. Broché. Minimes salissures à la page de titre. Bon exemplaire. Ecritures manuscrites anciennes au dernier feuillet. Ce fut Saint-Just qui fut chargé de porter le coup de mort aux hébertistes à travers ce rapport resté célèbre. Révolution.
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Conformes aux usages de la profession.
(A la fin:) (Paris) Imprimerie Nationale (1793). 47 pages. (22x15 Cm). Broché à l'époque sans couverture. Saint-Just, figure emblématique de la Révolution française, délivre dans ce rapport célèbre un témoignage poignant sur les factions étrangères et leur conjuration visant à détruire le gouvernement républicain en corrompant et affamant Paris. Une pièce importante pour les amateurs de l'histoire révolutionnaire, témoignant du rôle crucial de Saint-Just dans l'élimination des hébertistes.
[Paris], Imprimerie Nationale, s.d. (1794), in-8°, 27 pp, non rogné, reliure demi-percaline bleue à la bradel, dos lisse, pièce de titre basane noire (rel. fin XIXe), bon état. Edition originale (Tourneux 4229 b ; Martin et Walter 30717)
Célèbre rapport dénonçant la conspiration de Batz, dite de "l'étranger". En fait la dénonciation de cette conspiration servit de prétexte pour envoyer à l'échafaud une foule de victimes, grâce à la loi de Prairial. (Tourneux, n° 4229 ; Martin et Walter 30717) — "... Affermissez le gouvernement républicain ; c’est aujourd’hui l’intérêt le plus cher du peuple et de la liberté : soyez profonds dans vos desseins, comme l'est votre amour de l'humanité. Car vous n'avez rien fait en immolant le tyran, si vous n'immolez la corruption par laquelle le parti de l'étranger vous ramène à la royauté..." Suivi d'une proposition de décret où "Sont déclarés traîtres à la patrie, et seront punis comme tels,, ceux qui seront convaincus d’avoir, de quelque manière que ce soit, favorisé dans la République le plan de corruption des citoyens, de subversion des pouvoirs et de l’esprit public ; d’avoir excité des inquiétudes, à dessein d’empêcher l'arrivage des denrées à Paris ; d’avoir donné asile aux émigrés ; ceux qui auront tenté d’ouvrir les prisons ; ceux qui auront introduit des armes dans Paris, dans le dessein d'assassiner le peuple et la liberté ; ceux qui auront tenté d’ébranler ou d’altérer la forme du gouvernement républicain. La Convention nationale étant investie par le peuple français de l’autorité nationale, quiconque usurpe son pouvoir, quiconque attente à sa sûreté ou à sa dignité, directement ou indirectement est ennemi du peuple et sera puni de mort..."
(Paris), Imprimerie des 86 départements, s.d. (1794). In-8 de 23 pp.
Tirage différent de l'édition originale. Rapport du 13 mars 1794 dénonçant la conspiration de Batz, dite de "l'étranger" prélude à la la loi du 22 prairial an II (10 juin 1794), dite loi de Prairial, qui ouvrit la Grande Terreur : « Si quelqu'un courait dans Paris, criant il faut un roi, il serait arrêté et périrait sur l'heure ; si quelqu'un dans une société populaire, osait dire rétablissons la tyrannie, il serait immolé. Que doivent donc faire ceux qui n'osent point parler ainsi ? Ils doivent dissimuler ». Ami de Chabot, le baron Jean-Pierre de Batz avait eu grâce à lui des informations de première main sur les activités du Comité de sûreté générale et compromit Delaunay d'Angers, Julien de Toulouse et d'autres conventionnels dans des spéculations sur les fonds publics, notamment sur les actions de la Compagnie des Indes. Il disparaît à temps tandis que ses amis sont arrêtés et guillotinés. Robespierre en fait une des têtes de la conspiration contre-révolutionnaire et mit sa tête à prix.Tourneux 4229 a ; Martin et Walter 30717.
(Paris), Imprimerie Nationale des Rédateurs-Traducteurs des Séances de la Convention Nationale, s.d. (1794). In-8 de 32 pp.
Tirage différent de l'édition originale. Rapport du 13 mars 1794 dénonçant la conspiration de Batz, dite de "l'étranger" prélude à la la loi du 22 prairial an II (10 juin 1794), dite loi de Prairial, qui ouvrit la Grande Terreur : « Si quelqu'un courait dans Paris, criant il faut un roi, il serait arrêté et périrait sur l'heure ; si quelqu'un dans une société populaire, osait dire rétablissons la tyrannie, il serait immolé. Que doivent donc faire ceux qui n'osent point parler ainsi ? Ils doivent dissimuler ». Ami de Chabot, le baron Jean-Pierre de Batz avait eu grâce à lui des informations de première main sur les activités du Comité de sûreté générale et compromit Delaunay d'Angers, Julien de Toulouse et d'autres conventionnels dans des spéculations sur les fonds publics, notamment sur les actions de la Compagnie des Indes. Il disparaît à temps tandis que ses amis sont arrêtés et guillotinés. Robespierre en fait une des têtes de la conspiration contre-révolutionnaire et mit sa tête à prix.Inconnu à Tourneux. Martin et Walter, 30717.
Paris, De l'Imprimerie Nationale, (1794); in-8, 19 pp. broché, couv. papier bleu postérieur.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT